lundi 21 mars 2011

Courir après l'histoire du village...

Dans la matinée je rencontre Bruno Lagarde, membre de l'association « Histoire et Patrimoine », qui me consulte dans le cadre de l'aménagement de l'espace « Archives de Nibelle » dans l'accueil de l'office de tourisme. Avec Christian Goret et Joël Benet, nous énumérons quelques noms des personnes susceptibles d'avoir des photos ou cartes postales anciennes et capables de les commenter par des anecdotes et petites histoires du village. La proposition de Bruno Lagarde de collecter les cartes postales et photos de Nibelle afin de les publier dans un petit fascicule, accompagnées d'un texte explicatif est intéressante.

Aujourd'hui, alors que la dépopulation du « rural profond » se poursuit dans certaines régions et que certaines villes importantes voient baisser le nombre de leurs habitants, seules les régions rurales proches des moyennes et grandes villes connaissent vraiment un accroissement démographique. Nibelle n'échappe pas à ce phénomène car sa population a augmenté très vite pour dépasser les 1000 habitants au dernier recensement.
Même si les statistiques montrent que la population de la commune est relativement âgée, les plus vieilles familles de Nibelle sont nettement moins nombreuses que les nouveaux arrivants.


Qui peut fournir des informations fiables sur ces photos et cartes postales ? A priori, les personnes nées ou ayant vécu longtemps à Nibelle, âgées certainement, qui se rappellent et connaissent l'histoire du village. Sachant que peu de gens connaissent bien l'histoire de leur région ou de leur village, cela complique un peu la tâche. On peut compter sur la « mémoire fraîche » de quelques anciens du village pour recueillir des informations. C'est un vrai travail de détective.

Un fascicule qui recense les belles histoires du terroir, coutumes, légendes et vieux métiers de nos villages serait intéressant doublement : il valorise objectivement le mode de vie rural traditionnel (artisans, commerçants disparus, ouvriers agricoles, cultivateurs...) et il permet aussi aux nouveaux venus de se constituer des racines et des références, en s'appropriant un passé local récent qu'ils ignorent.

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