jeudi 28 mai 2015

Markus Lüpertz - Une rétrospective : Exposition au Musée d’Art moderne de la Ville de Paris

Markus Lüpertz - Une rétrospective : Exposition au Musée d’Art moderne de la Ville de Paris jusqu'au 19 juillet 2015...
Le Musée d’Art moderne de la Ville de Paris présente une rétrospective consacrée à Markus Lüpertz (né en 1941 à Liberec), artiste majeur de la scène allemande.

Crédits - Zelt 40 - dithyrambisch, 1965 © Galerie Michael Werner Cologne, Märkisch Wilmersdorf & New York/Lothar Schnepf © ADAGP, Paris 2015

Dès les années soixante, Lüpertz s’émancipe de l’art abstrait prédominant, avec les «peintures dithyrambiques ». Renouant avec la figuration, il utilise un répertoire de motifs issus de différents registres, périodes et styles dont le rapprochement inattendu permet une pluralité de lectures. L’artiste associe dans ses œuvres déclinées en séries, des références à l’histoire de l’art, aux mythes antiques et à l’Histoire contemporaine. Il instaure, plus largement, un dialogue singulier entre la peinture et la sculpture, le figuratif et l’abstrait, le passé et le présent et revisite l’histoire de l’art moderne avec une grande liberté stylistique. Cette rétrospective réunissant peintures, sculptures et œuvres sur papier retracera l’ensemble de la carrière de l’artiste, du début des années 1960 avec la série Donald Duck, à sa production la plus récente, incluant la série Arcadies de 2013.

Très influent parmi les jeunes générations de peintres, Markus Lüpertz a bénéficié d’importantes expositions à travers l’Europe (Bonn, Amsterdam, Madrid...) mais n’a jamais connu de rétrospective de son œuvre en France. Lire ici

mercredi 27 mai 2015

Exposition "Les Quatre Saisons de Geneviève Mahaud" à Chambon la Forêt

Samedi après-midi, à l'instar des grilles du jardin du Luxembourg à Paris, vernissage de l'exposition "Les Quatre Saisons de Geneviève Mahaud" que présente mon ami Laurent Coignard. Une centaine de personnes se sont relayées devant les grilles pour contempler les 20 photos de la nature représentant le printemps, l'été, l'automne et l'hiver.
Bel après-midi sous un soleil éclatant terminé par un verre de l'amitié offert par Laurent dans sa résidence. Il faut profiter des belles journées de ces mois de mai et juin pour aller à Chambon la Forêt et s’y promener pour admirer cette exposition qui est libre et visible pendant environ 1 mois sur les grilles.








Crédits Baudouin N'Gunda - Exposition "Les Quatre Saisons de Geneviève Mahaud" à Chambon la Forêt, mai 2015

vendredi 15 mai 2015

Meubles pour le peuple : Exposition à la Maison du Danemark

Meubles pour le peuple : Exposition à la Maison du Danemark jusqu'au 19 juillet 2015...
Design démocratique de la Coopérative Danoise de Distribution 1942-1967
La Maison du Danemark fête son 60ème anniversaire avec une exposition de meubles datant de l’époque de son inauguration. Pour la première fois en France sera présenté un aperçu des 25 ans de design démocratiques de la Coopérative Danoise de Distribution de 1942 à 1967. Un mobilier fonctionnel et démocratique produit en série dans l’esprit moderne de l’après-guerre. Ce mobilier, majoritairement en bois issu des forêts danoises est représentatif des préoccupations sociales du «bien vivre» ainsi que des réflexions sur la rationalisation de l’aménagement des logements des années d’après-guerre. Ce mobilier, aujourd’hui qualifié de vintage et largement plébiscité par les collectionneurs de design danois, a meublé pendant des décennies une grande partie des intérieurs danois.
Le design démocratique de la FDB s’expose pour la 1 ère fois en France

Crédits © FDB - Ejvind Johansson J67, 1957

Le design danois des années 40 à 60 est surtout connu pour des noms tel que Arne Jacobsen et Finn Juhl. Une création majoritairement de formes organiques destinée à une élite, souvent plus sculpturale que fonctionnelle et économique. Pourtant dès 1924 l’architecte Kaare Klint (1888-1954), va, sous l’impulsion du modernisme naissant, pratiquer un apprentissage de la création de mobilier par le fonctionnalisme et l’ergonomie, en tant que professeur à l’Ecole du Meuble de l’Académie Royale de Copenhague. Ecole du Meuble que la plupart des designers de l’Age d’Or du design danois ont fréquenté. C’est auprès de Klint que son assistant Børge Mogensen (1914-1914), premier directeur de l’atelier de création de meubles de la FDB, va apprendre les bases d’une création fondée sur la construction de « systèmes » ainsi que sur l’étude du mobilier très simple des Shakers américains , du style anglais Windsor ou des meubles en pin suédois. Si Klint est peu préoccupé par le développement d’une production industrielle rendant le design accessible à tous, Mogensen va s’appuyer sur ses réflexions esthétiques et les pousser plus loin pour le plaisir du plus grand nombre.

Ainsi, entre 1942 et 1967 quatre générations de directeurs artistiques vont créer un mobilier simple et modulable, qui va transformer les intérieurs danois de l’après-guerre. Lire aussi ici

mercredi 13 mai 2015

Pierre Bonnard - Peindre l’Arcadie : Exposition au musée d'Orsay

Pierre Bonnard - Peindre l’Arcadie : Exposition au musée d'Orsay jusqu'au 19 juillet 2015...
Pratiquant l’art sous des formes multiples — peinture, dessin, estampe, art décoratif, sculpture, photographie —, Bonnard a défendu une esthétique essentiellement décorative. Son sens aigu de la lumière, son attrait pour les couleurs vives et l’utopie du Midi, ressentie comme un paradis antique retrouvé, l’ont conduit à représenter sa vision de l’Arcadie, révélant un artiste instinctif à la sensibilité cardinale.

Le parcours s’articule autour de huit sections : japonisme, intimité, imprévu, photographie, portraits, jardin sauvage, couleur, grands décors.L’influence du Japon est flagrante dès ses débuts : cloisonnement des formes, aplats de couleurs vives, perspective étagée…, de même que son intérêt pour les thèmes intimes, comme la toilette ou le bain. L’imprévu, l’étrange, la fantasmagorie, surgissent dans sa peinture, ajoutant du mystère à des scènes ordinaires.

Crédits © Musée d’Orsay, dist. RMN-Grand Palais / Patrice Schmidt © ADAGP, Paris 2015 - Pierre Bonnard, La Loge, 1908

Bonnard pratique beaucoup la photographie, et ses cadrages décentrés comme ses bougés flous affirment spontanéité et parti-pris esthétique. Lorsqu’il peint des portraits de famille, ou ceux de ses amis, il met en scène ses modèles, et il multiplie aussi les autoportraits, aux différents âges de sa vie.

Novatrices, ses vues d’intérieur, ouvertes sur l’extérieur, juxtaposent dans un même espace la maison et le « jardin sauvage ». La découverte de la Côte d’Azur le pousse à plus d’audace. Sa palette s’intensifie, ses tableaux changent d’échelle. Bonnard réalise d’importants décors pour ses amis marchands et collectionneurs, comme le triptyque La Méditerranée. Associant visions pastorales, souvenirs antiques et scènes contemporaines, il affirme alors l’autonomie de l’espace de la représentation et le libre exercice de la fantaisie du peintre.

Après les nombreuses expositions consacrées à Bonnard dans le monde entier, le musée d’Orsay, qui gère son œuvre, se devait de lui consacrer une rétrospective. Lire aussi ici

vendredi 8 mai 2015

Le Corbusier - Mesures de l’homme : Exposition au Centre Pompidou

Le Corbusier - Mesures de l’homme : Exposition au Centre Pompidou jusqu'au 3 août 2015...
Á travers quelques trois cents œuvres, Le Centre Pompidou consacre une rétrospective inédite à l’œuvre de Charles-Edouard Jeanneret, dit Le Corbusier.

Architecte et urbaniste visionnaire, théoricien de la modernité, mais aussi peintre et sculpteur, Le Corbusier a profondément marqué le XXe siècle en bouleversant la création architecturale et notre façon « d’habiter ». Sa carrière internationale s’épanouit bien avant l’heure de la mondialisation.

Selon une approche résolument novatrice, cette exposition propose de relire l’œuvre de cette grande figure de la modernité au travers de la mesure du corps humain, s’imposant pour Le Corbusier comme un principe universel. Pour Le Corbusier, cette « mesure de l’homme » contribue à définir toutes les dimensions de l’architecture et de la composition spatiale.

Au cœur de son œuvre multiforme et titanesque, Le Corbusier réfléchit sur une mesure essentielle et universelle, « l’homme de série », pensant et percevant. Formé notamment en Allemagne, Charles-Edouard Jeanneret (futur Le Corbusier) subit l’influence des psycho-physiciens et des théories de l’esthétique scientifique où tout peut être mesuré, y compris les sensations, les réactions cognitives ou la psychologie humaine. Cette notion de mesure nourrit le travail de l’urbaniste, de l’architecte, du créateur de meubles et s’infuse dans l’œuvre du peintre.

Crédits © Centre Pompidou / Dist. RMN-GP / Philippe Migeat © FLC, ADAGP, Paris 2015- Le Corbusier, Ubu IV, 1940 — 1944

Toute mathématique qu’elle soit, cette recherche ne s’éloigne jamais de l’être ; elle s’adapte à ses gestes, à son regard, à sa pensée. La cellule d’habitation pensée par Le Corbusier est petite mais pratique car à l’échelle humaine ; le mobilier est flexible afin de suivre les mouvements du corps. Les yeux et l’esprit du spectateur « percevant » font le tableau puriste dont la lecture est voulue subjective. Le corps humain — ou certains de ses membres sensibles — sont des sujets de la peinture : corps de femmes souvent, mais aussi mains, pieds, oreilles.

En 1943, Le Corbusier crée le « Modulor », système de mesure à la taille de l’homme moyen : 183 cm ou 226 cm le bras levé. Diffusé grâce à l’ouvrage Le Modulor, Essai sur une mesure harmonique à l’échelle humaine applicable universellement à l’architecture et à la mécanique, publié en 1950, le « Modulor » est présenté comme une évidence philosophique, mathématique et historique, l’invention corbuséenne reprenant des systèmes classiques.

Le parcours inédit de cette exposition présente toutes les facettes du travail de l’artiste, à travers près de 300 peintures, sculptures, dessins et dessins d’architecture, maquettes, objets, films, photographies et documents illustrant la production foisonnante de ce natif du Jura Suisse, naturalisé français en 1930, et parisien d’adoption.

Commémorant le cinquantenaire de la disparition de Le Corbusier, cette exposition-événement entend éclairer le public sur la complexité et la richesse de son œuvre, sur sa pensée et son humanisme. Lire aussi ici

dimanche 3 mai 2015

Festival International des Jardins de Chaumont-sur-Loire 2015

Festival International des Jardins de Chaumont-sur-Loire jusqu'au 1er novembre 2015...
C’est au patrimoine vert, au génie végétal que le Festival International des Jardins de Chaumont-sur-Loire s’intéresse cette année, avec le souhait d’émerveiller les visiteurs, mais aussi de valoriser, de soutenir ceux qui consacrent leur vie et leur énergie à conserver, sauver, multiplier d’extraordinaires curiosités végétales. C’est pourquoi l’édition 2015 est consacrée aux « jardins de collection ».



Tout collectionneur d’objets, d’œuvres ou de plantes rares est aspiré par la spirale d’une passion dévorante. Collectionner, c’est rassembler ce que d’autres n’ont pas, c’est aimer le précieux, l’unique et l’original. C’est aussi rechercher le divers, le multiple et le différent, c’est compiler, sans fin, des trésors, des trouvailles et du merveilleux. Les collectionneurs sont des êtres particuliers qui ont le goût salutaire du rare et montrent volontiers le fruit de leurs quêtes ferventes. Le monde du végétal n’échappe pas, bien au contraire, à cette frénésie bien connue dans le monde de l’art.

Ce sont donc des jardins extraordinaires, des jardins de collectionneurs, des cabinets de curiosités verts qui marqueront l’édition 2015 du Festival International des Jardins. Ces derniers s’annoncent riches de végétaux rares, de plantes jamais vues et surtout présentées de manière contemporaine, inattendue, surprenante, avec une scénographie, des matériaux, un design innovants, exceptionnels, inaccoutumés. Ce sont des jardins exigeants, singuliers, hors des sentiers battus, offrant au regard des plantes et des fleurs insolites, réputées introuvables, remarquables par leur singularité, autant que par les associations et les mises en scène imaginées par les concepteurs. Lire aussi ici
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