jeudi 18 juin 2015

L’Inca et le Conquistador : Exposition au musée du Quai Branly

L’Inca et le Conquistador : Exposition au musée du Quai Branly du 23 juin jusqu'au 20 septembre 2015...
Deux hommes, une même ambition. À travers les portraits de l’Inca Atahualpa et du conquistador Francisco Pizarro, l’exposition retrace les moments-clés de la conquête de l'empire Inca et met en scène la rencontre de deux mondes, à l’orée de leur destin.


Années 1520 : l’empire espagnol de Charles Quint, assoiffé d’or et de conquêtes, poursuit son exploration de l’océan Pacifique et du littoral sud-américain entamée une décennie plus tôt. Au même moment côté amérindien, le plus grand empire inca jamais connu – Tawantinsuyu, "l’empire des quatre quartiers" – mène son expansion sous le règne de Huayna Capac. À la mort de ce dernier, une crise dynastique porte au pouvoir son fils Atahualpa, coïncidant avec l’arrivée sur le territoire péruvien de l’espagnol Francisco Pizarro et de ses conquistadores.

Autour des récits espagnols et indigènes de la conquête, illustrant les parcours parallèles puis l’affrontement de ses deux protagonistes, l’exposition retrace les moments-clés de l’histoire du continent sud-américain. Présentés sous forme de dialogue,les objets incas et hispaniques, les peintures, cartes et gravures d’époque mettent l’accent sur la confrontation de deux mondes radicalement opposés, engagés dans une profonde révolution politique, économique, culturelle et religieuse. Lire aussi ici

Escapade au jardin du Plessis Sasnières...

Dimanche dernier, visite du jardin du Plessis Sasnières situé dans le Loir et Cher, à 15km de Vendôme et de Château-Renault, dans le petit bourg de Sasnières.
Ce jardin à l’anglaise couvre onze hectares. Le Parc, situé sur le plateau dominant la vallée, est organisé le long d’une allée centrale plantée de magnolias aux fleurs parfumées. Le jardin, au fond de la vallée, est aménagé autour de l’étang. Il est l’œuvre de Rosamée Henrion, une passionnée d’arbres, d’arbustes et de plantes. Les mises en scène végétales sont réalisées avec raffinement. Ce jardin est classé « Jardin Remarquable ».


































Crédits Baudouin N'G - Jrdin du Plessis Sasnières, Juin 2015

Concert Chœurs éternels à Boiscommun : J-10

mercredi 10 juin 2015

Les Maîtres de la sculpture de Côte d'Ivoire : Exposition au musée du Quai Branly

Les Maîtres de la sculpture de Côte d'Ivoire : Exposition au musée du Quai Branly jusqu'au 26 juillet 2015...
L’Afrique de l’Ouest a ses maîtres. Mésestimé durant plusieurs décennies, l’art des Sénoufo, des Lobi, des Gouro ou encore des Dan retrouve ses lettres de noblesse, à travers une exposition témoignant du savoir-faire artistique et personnel de ses créateurs.


Longtemps considérées en Occident comme de simples pièces d’artisanat, les sculptures sur bois produites en Afrique de l’Ouest – et principalement en Côte d’Ivoire – déploient leurs qualités techniques et leur force esthétique au sein d’un parcours retraçant les styles majeurs de la région.

L’exposition défend la position selon laquelle l’art africain – à l’instar de l’art occidental – est le fait d’artistes individuels. Partir de la présentation des ateliers des maîtres sculpteurs de la fin du XIXe et du début du XXe siècle, c’est affirmer leur identité profondément artistique. C’est aussi introduire le contexte géographique, religieux et social dans lequel quelques-unes des œuvres majeures furent créées et, par la même occasion, initier l’œil occidental à la beauté et aux codes esthétiques de la région. Les œuvres et installations contemporaines présentées en conclusion de l’exposition confirment la force de cet héritage. Lire aussi ici

samedi 6 juin 2015

Chœurs Éternels : Cinquième concert à Boiscommun...

Hier après-midi, rendez-vous avec Laurent Coignard à la mairie puis à l'église de Boiscommun pour une mise au point de tous les détails de l'organisation du cinquième concert Chœurs Éternels du 28 juin prochain.

Communiqué de presse :

Pour sa cinquième édition, le concert annuel « Chœurs éternels » qui aura lieu le 28 juin dans l'église de Boiscommun dans le Loiret fait peau neuve et s'offre un nouveau chef : un météore de 24 ans, Andrei Feher qui, à cet âge, travaille cette année comme Assistant-Chef de Paavo Järvi à l'Orchestre de Paris.

Andrei Feher, né en 1991 en Roumanie dans une famille de musiciens, et élevé au Québec, est depuis 2013 chef assistant en résidence à l'Orchestre symphonique de Québec auprès de Fabien Gabel. Il travaille également auprès de Yannick Nézet-Séguin, qu'il a remplacé à l'Orchestre Métropolitain de Montréal en février 2014.

Crédits Yan Doublet/Le Soleil, Andrei Feher

C'est à ce jeune chef qu'incombera la direction des 40 musiciens de l'orchestre et des 20 choristes - appartenant pour la plupart, aux Orchestres de l'Opéra Bastille et de l'Opéra Garnier ainsi qu'au Chœur national de Radio-France - qui interprèteront pièces musicales et grands airs d'opéra de Bizet, Mozart, Offenbach, Puccini, Verdi - fidèles vedettes des précédents concerts - mais permettront aussi de découvrir (ou redécouvrir) des grands moments des œuvres de Bellini, Rameau, Rossini et Strauss.

Comme dans les deux derniers concerts, la vedette de ce programme sera la soprano canadienne Aline Kutan - venue spécialement de Montréal pour ce concert - dont la voix exceptionnelle a soulevé l'enthousiasme d'un public qui a vivement souhaité qu'elle puisse revenir encore cette année.

Aline Kutan, d'origine arménienne est arrivée à l'âge de dix ans au Canada. Elle a d'abord étudié le chant à l'Université de Colombie-Britannique et à l'Université Laval à Québec et a fait ses débuts à 18 ans à l'Opéra de Vancouver. Aline Kutan s'est produite sur les plus grandes scènes du monde : de la Scala de Milian au Metropolitan Opera de New York, comme au Grand Théâtre de Genève, au Teatro di San Carlo de Naples, au Capitole de Toulouse ou à l'Opéra-Bastille. Partenaire de grands chefs (Charles Dutoit, Ricardo Muti, Kent Nagano...), elle enseigne également le chant au Conservatoire de Musique et à l'école de Musique de l'Université Mc Gill à Montréal.

Crédits Baudouin N'G - Aline Kutan, concert 2014

A l'occasion de ce cinquième concert organisé par Laurent Coignard et, comme les précédents, entièrement gratuit grâce au mécénat d'Art & Création, sera mis en vente un livre préfacé par Jacques Toubon et retraçant cette initiative exceptionnelle pour faire aimer à un nouveau public la Musique et l'Opéra.

Ce cinquième concert à Boiscommun aura lieu en présence des Ambassadeurs d'Arménie et du Canada en France ainsi que du Délégué Général du Québec.

Informations pratiques :

Pour Mémoire:
Ce concert professionnel est entièrement gratuit et ouvert à tous les publics.

Le lieu
L'église Notre-Dame de Boiscommun, chef d’œuvre de l'architecture du XIIIe siècle et témoin du passage du style roman au style gothique, dans le Loiret (à 100 kms de Paris), accueille depuis cinq ans les concerts "Chœurs éternels" car elle possède une acoustique exceptionnelle et permet d'accueillir un large ensemble d'auditeurs. Lors de ces concerts, le public qui emplit l'église partage, comme le notait La République du Centre, avec les personnalités venues de Paris - des Ambassadeurs d'Arménie et du Canada aux autorités de la région - le préfet du Loiret, le sous-préfet de Pithiviers, les Présidents des Conseils régionaux et départementaux, à l'ancien ministre de la Culture Jacques Toubon dont l'épouse est présidente d'honneur du concert - le plaisir de ces deux heures de musique.

L'organisateur
Laurent Coignard avait déjà organisé à l'église Notre-Dame de Bon-Port de Quillebeuf en Normandie quatre concerts rassemblant des Choristes des Chœurs de Radio France avant son installation dans le Loiret. Comme pour ses quatre précédents concerts en Région Centre, il a fait appel à des interprètes - instrumentistes et choristes - qui sont un gage de professionnalisme au plus haut degré de qualité.

Pour tous contacts et informations supplémentaires :
Laurent Coignard
21 avenue Foch, 75116 Paris

tél: 06 11 03 65 55
e-mail: laurentcoignard@hotmail.fr

Bon week-end...

Via

mardi 2 juin 2015

Beauté Congo - Congo Kitoko : Exposition à la Fondation Cartier

Beauté Congo - Congo Kitoko : Exposition à la Fondation Cartier du 11 juillet au 15 novembre 2015...
Théâtre d’une extraordinaire vitalité culturelle, la République démocratique du Congo est mise à l’honneur dans l’exposition Beauté Congo – 1926-2015 – Congo Kitoko présentée à la Fondation Cartier pour l’art contemporain avec André Magnin, commissaire général.

La peinture moderne au Congo dans les années 1920
Prenant pour point de départ la naissance de la peinture moderne au Congo dans les années 1920, cette exposition audacieuse retrace près d’un siècle de production artistique congolaise. Si la peinture est au coeur de l’exposition, la musique, la sculpture, la photographie et la bande dessinée y ont aussi leur place et offrent au public l’opportunité unique de découvrir la diversité et la vivacité de la scène artistique de ce pays.


Les artistes précurseurs
Dès la fin des années 1920, alors que le Congo est encore une colonie belge, les artistes « précurseurs » Albert et Antoinette Lubaki et Djilatendo livrent les premières oeuvres sur papier connues, écrivant ainsi les prémices de l’histoire de l’art moderne congolais. Souvent figuratives, parfois abstraites, leurs oeuvres traitent avec poésie de thèmes liés à la nature, à la vie quotidienne, aux fables locales et aux rêves. Après la Seconde Guerre mondiale, le Français Pierre Romain-Desfossés s’installe à Élisabethville et fonde l’Atelier du Hangar. Au sein de cette école de peinture qui restera ouverte jusqu’à la mort de son créateur en 1954, les artistes Bela Sara, Mwenze Kibwanga et Pili Pili Mulongoy apprennent à laisser libre cours à leur imagination et créent, dans des styles propres d’une étonnante inventivité, des oeuvres lumineuses et jubilatoires.

Les artistes populaires
Vingt ans plus tard, l’exposition Art partout présentée à Kinshasa (1978) révèle au grand public de nombreux artistes se proclamant « artistes populaires ». Fascinés par l’environnement urbain et soucieux de la mémoire collective, Chéri Samba, Chéri Chérin et Moke produisent une nouvelle forme de peinture figurative s’inspirant d’événements quotidiens, politiques et sociaux, dans laquelle toute la population se reconnaît. Papa Mfumu’eto a lui aussi exploré la vie quotidienne et les combats ordinaires dans ses créations prolifiques de bande dessinée dont la diffusion a connu un franc succès à Kinshasa dans les années 1990. Un courant que perpétuent aujourd’hui de jeunes artistes connectés à l’actualité mondiale comme J.-P. Mika ou Monsengo Shula. Lire aussi ici
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