mercredi 29 février 2012

Regard...

« La beauté sauvera le monde » [Fiodor Dostoïevski]

Il y a des images qui vous laissent sans voix, perplexe, rêveur et qui invitent à la curiosité et au questionnement... C'est le cas de cette très belle photo d'Eric Lafforgue, avec le regard de cette femme angolaise qui porte son enfant.



Crédit photo Eric Lafforgue - Angola

mardi 28 février 2012

José María Sert - Le Titan à l’œuvre (1874-1945) : Exposition au Petit Palais

José María Sert - Le Titan à l’œuvre (1874-1945) : Exposition au Petit Palais du 8 mars au 5 août 2012...
« L’art perd le dernier représentant de la grande Peinture », écrit Paul Claudel dans Le Figaro du 14 décembre 1945, à la mort de son ami José María Sert. La monumentalité de son œuvre et la puissance de sa personnalité ont fait de Sert un artiste unanimement admiré à son époque. Le Petit Palais propose de le redécouvrir. José María Sert, le Titan à l’œuvre (1874-1945) ouvre les portes de son atelier, pour montrer la force de son art, l’originalité de sa méthode et l’éclat de sa vie.


Peintre décorateur, Sert est inlassablement en quête de commandes, et travaille pour les élites économiques et politiques du monde entier, d’abord à Paris, puis en Europe et en Amérique. Il est un « baroque moderne », pétri de références à la grande tradition mais revendiquant l’actualité de son art. L’atelier est le fil conducteur qui permet de brosser le portrait d’un artiste aujourd’hui injustement méconnu. Il s’agit d’une approche inédite, qui veut rendre compréhensible une méthode de création originale et rigoureuse.

Un décor fini exceptionnellement reconstitué côtoie ainsi environ 120 œuvres (des panneaux autonomes de taille monumentale – certains allant jusqu’à 10m de longueur par plusieurs mètres de hauteur -, des esquisses, des photographies de travail et des maquettes). Documents, photographies intimes et supports textuels permettront au visiteur de découvrir les coulisses d’un art et d’une vie, ainsi que de comprendre des choix politiques controversés, propres à une époque complexe. Cette exposition ambitieuse entend redonner sa place dans l’histoire de l’art à l’une des grandes figures « parisiennes » de l’art international du siècle. Lire aussi ici

Jardin...

Les beaux jours arrivent et en attendant de reprendre les escapades dans les beaux jardins, je vous livre ces belles photos...





Crédit photos East bay garden tour

La pluie : Exposition au musée du quai Branly

La pluie : Exposition au musée du quai Branly du 6 mars au 13 mai 2012...
La pluie : on la prévoit, on l’appelle, on la craint, on s’en protège, on la reçoit comme le plus grand cadeau. Elle fait l’objet de multiples représentations réalistes, figuratives ou abstraites, dans une traduction symbolique ou métaphorique. Elle donne également lieu à des analogies musicales ou, plus largement, sonores. La pluie, enfin, est divinisée.

Crédit photo Musée du quai Branly - Affiche de l'exposition "La pluie"

Phénomène météorologique, la pluie fait aussi partie du système global de l’univers et à ce titre s’intègre dans les théories cosmogoniques que les différentes sociétés ont développées. "Exposer la pluie" incite donc à une diversité d’approches, symbolique, religieuse, artistique et matérielle. Rassemblant près de 95 pièces et documents iconographiques, issus des collections du musée du quai Branly, l’exposition explore ces différents aspects à travers une sélection d’oeuvres provenant d’Afrique, d’Asie, d’Océanie et d’Amérique, où des objets à forte charge émotionnelle et esthétique côtoient des objets ordinaires ou strictement utilitaires. Le trivial et le spirituel, le profane et le religieux sont ainsi réunis et confrontés en un contraste qui constitue comme une métaphore de la vie elle-même.

Des extraits de films complètent cette sélection, ainsi que des archives sonores liées aux rituels et aux musiques qui constituent des représentations analogiques de la pluie. Des clichés, pris par certains des collecteurs et présentant les objets in situ, permettent de mieux comprendre ces objets et leur usage. Lire aussi ici

samedi 25 février 2012

Bon week-end...

« Si une femme est mal habillée, on remarque sa robe, mais si elle est impeccablement vêtue, c’est elle que l’on remarque. » [Coco Chanel]

Crédit photo Droits réservés

vendredi 24 février 2012

Salon du Dessin 2012 au Palais de la Bourse de Paris

La 21ème édition du Salon du Dessin se tiendra au Palais de la Bourse de Paris du 28 mars au 2 avril 2012...
C'est l’occasion pour les collectionneurs et les amateurs de découvrir des œuvres du passé et du présent mais aussi d’échanger avec les spécialistes.

Tout une semaine vouée au dessin dans la capitale de l’art. Pour le public international ce Salon est une véritable référence. Les collectionneurs, amateurs et conservateurs du monde entier se bousculeront pour voir, acquérir et analyser les dessins présentés. Pas moins de 1000 œuvres, apportées par 39 galeristes, seront regroupées au sein du Palais Brongniart. Lire aussi ici


Crédit Affiche Salon du Dessin 2012

Salon de l'Agriculture 2012 à la Porte de Versailles

Le salon de l’agriculture s’ouvre du 25 février au 4 mars 2012 à la Porte de Versailles pour sa 59ème édition.
Ce salon est le rendez-vous de la diversité et de la richesse de l’agriculture française et internationale. A cette occasion, tous les représentants du monde agricole se rassemblent dans une ambiance conviviale et festive et donnent rendez-vous à un public citadin avide de nature et d'authenticité. Lire aussi ici


Crédit Affiche Salon de l'Agriculture 2012

jeudi 23 février 2012

L'avenir des commerces en milieu rural...

Avez-vous remarqué que les commerces dans nos villages sont de moins en moins fréquentés au profit des grandes surfaces même quand elles sont éloignées dans un rayon qui depasse les 15 ou 20 kilomètres ? Vous devriez observer cela. C'est riche d’enseignements.

Les bouleversements du marché immobilier, le travail à distance grâce à Internet, l'envie de donner plus de sens à sa vie, plus d’espace et de temps à sa famille... sont les quelques raisons qui poussent certains citadins à quitter les grosses agglomérations pour s'installer à la campagne.

En même temps, certains villages meurent sans pour autant se dépeupler. Faire ses courses, acheter un journal, retirer ou transférer de l'argent, prendre un verre le soir au village... autant de besoins simples qui ne sont plus satisfaits dans de nombreuses communes rurales.
Pour parer à ce problème, les projets de réouverture ou de maintien des commerces dans les villages ruraux, soutenus par les élus locaux, les chambres de métiers et la chambre de commerce sont de plus en plus nombreux dans certains départements.

Aussi, les chaînes de grandes distributions se développent autour de grandes agglomérations et villes de 20.000 ou 10.000 habitants qui s'étendent en gagnant du terrain vers le territoire rural. Autour des agglomérations, les couronnes s'étendent et se rapprochent du milieu rural.

Tout le monde se rue dans les centres commerciaux à la recherche du plus grand choix, et l'on fini par oublier que derrière chaque commerce de son village il y a une âme, une volonté profonde d'apporter plus qu'une démarche commerciale.
La qualité des produits et de l’accueil, le professionnalisme constituent autant d’atouts que le commerce de proximité tente de faire valoir.

Autre constat, l'absence de possibilités d'emploi et de revenus oblige les habitants des villages d'aller travailler loin de leur village. Ils effectuent par la même occasion leurs achats dans la ville où ils travaillent ou sur leur trajet.

Ce phénomène, en constante augmentation, entraîne la difficulté et, à long terme, la disparition d'activités situées dans le milieu rural. L'offre de services disponibles au village, forcément limitée, ne peut combler les attentes du consommateur actuel, influencé par la norme urbaine voulant que soit offerte une gamme étendue de produits et de services. D'où une tendance à délaisser les petits commerces ruraux.

N'oublions pas aussi, que les paniers coûtent moins cher depuis que les légumes proviennent de son jardin et que, les conserves en bocaux et grands congélateurs sont devenus la botte secrète des foyers ruraux.

Pensons-nous à la vie, à la pérennité de vos villages et à tous ces commerçants qui chaque jour lèvent leurs rideaux et sont là pour nous accueillir avec le sourire ?

Nouvelle Vague - In a Manner of Speaking

Envie...

« Pour mon quatre heures, j'avais envie de manger des macarons comme ceux-ci mais nos envies ne sont pas toujours satisfaites comme on voudrait. Alors, ça sera pour la prochaine fois, je l'espère. Vous ne le savez sûrement pas, je suis gourmand de...

Crédit photo Tartelette - Macarons

mercredi 22 février 2012

mardi 21 février 2012

Tim Burton - L'exposition événement à la Cinémathèque française !

Tim Burton, l'exposition événement ! du 7 mars au 5 août 2012 à la Cinémathèque...
L’événement autour de Tim Burton, ses fans le savent déjà, est non seulement l’occasion jubilatoire de revoir tous ses films (dont ses courts-métrages les plus confidentiels) mais aussi, grâce à l’exposition majeure conçue par le MoMA à New York en 2009 et accueillie ici ce printemps, de découvrir ses talents de dessinateur, peintre, vidéaste, photographe, inventeur de sculptures bigarrées et stupéfiantes. Lire aussi ici.


Ai Weiwei - Entrelacs : Exposition au Jeu de Paume

Ai Weiwei : Entrelacs, exposition au Jeu de Paume du 21 février au 29 avril 2012...
Au début des années 1980, Ai Weiwei (Pékin, 1957) choisit New York comme terrain d’expression, y photographiant quotidiennement le monde qui l’entoure. Il poursuit cette pratique à Pékin, où il revient en 1993, montrant les multiples aspects de la réalité urbaine et sociale de la Chine. Ses photographies témoignent du capitalisme anarchique qui se développe dans son pays et des contradictions de la modernité. Tout à la fois architecte, sculpteur, photographe, blogueur et adepte des nouveaux médias, Ai Weiwei devient rapidement l’un des artistes majeurs de la scène artistique indépendante chinoise, produisant une œuvre prolifique, iconoclaste et provocatrice.

Crédit photo © Ai Weiwei - Étude de perspective - La tour Eiffel, 1995-2003

Ai Weiwei est un artiste généraliste et un critique social qui a entrepris de faire bouger la réalité et de contribuer à la façonner. C’est un observateur perspicace des enjeux et des problèmes sociétaux d’aujourd’hui, un grand partisan de la communication et des réseaux, et un artiste qui sait introduire de la vie dans l’art et de l’art dans la vie. Il aborde de front la question des conditions sociales en Chine et dans d’autres pays en livrant son témoignage sur les bouleversements que subit Pékin au nom du progrès, en adoptant dans ses Études de perspective une attitude irrespectueuse à l’égard des valeurs établies ou en rompant avec le passé dans des oeuvres composées de vieux meubles trouvés. L’idée qui le guide reste la même : libérer les potentiels dans le présent et pour l’avenir, affirmer ses positions grâce aux dizaines de milliers de photos et de textes diffusés sur son blog ou par le biais de Twitter.

Crédit photo © Ai Weiwei Juin 1994

“Ai Weiwei : Entrelacs” est la première grande exposition en France consacrée à cet artiste et homme de communication qui observe l’état du monde, l’analyse et tisse des liens avec ses semblables par de multiples canaux. L’exposition, qui présente également des vidéos de l’artiste, est centrée sur les photographies d’Ai Weiwei : celles par lesquelles il rend compte des mutations profondes du paysage urbain de son pays ; celles aussi qui relèvent d’une démarche plus artistique : le Conte de fées pour la documenta de Cassel et les innombrables photos numériques diffusées sur son blog ou à l’aide de son téléphone portable.

Par la richesse de son iconographie, cette exposition consacrée à Ai Weiwei tend à montrer la diversité et la complexité du personnage et sa manière d’être constamment en relation avec le monde. D’où cette idée d’entrelacs, de liens qui ne cessent de se tisser par-delà les frontières et les obstacles en tout genre.
Placé en détention le 3 avril 2011 par les autorités chinoises, libéré sous caution le 22 juin 2011, il est, à ce jour, toujours interdit de sortie du territoire. Lire aussi ici.

lundi 20 février 2012

Jeremiah Clarke - Trumpet Voluntary

Jeremiah Clarke (1674 - 1er décembre 1707) fut un compositeur anglais dont les deux œuvres les plus connues aujourd'hui, intitulées « Marche du Prince de Danemark » et « Trumpet Voluntary », ont été pendant très longtemps attribuées à Henry Purcell.

Il s'agit de pièces dans le style du Grand Siècle, comportant une partie de trompette qui sont des morceaux de bravoure pour cet instrument.
Il a été élève de John Blow à la maîtrise de la cathédrale Saint-Paul et devint plus tard organiste de la Chapelle Royale d'Angleterre. Il se suicida à la suite d'un chagrin d'amour.


Concert à Boiscommun : C'est le samedi 16 juin 2012...

Concert de l'ensemble Chœurs Éternels sous la direction de Patrick Marie Aubert, chef de Chœur de l'Opéra National de Paris. Je vous en avais parlé ici.
Quelle magnifique idée de Laurent Coignard, devenue réalité le 4 juin 2011 en l'église Notre-Dame de Boiscommun !, une grande première. Eh bien, cette année, il remet ça.

Laurent m'a appelé et me confirme la date arrêtée pour le concert qui aura lieu finalement le samedi 16 juin 2012 en soirée. J'y participerai avec plaisir à ses côtés pour l'organisation et en assurer la réussite. J'invite les mélomanes de retenir cette date dans leur agenda pour ne pas passer à côté de ce moment unique.




Crédit photos Marianne Dubois / Baudouin N'G - Concert du 4 juin 2011 à Boiscommun

Escapade à Orléans pour le Salon des métiers d'art...

Dimanche après-midi, je rejoins mes amis à Orléans et me plonge dans le monde des maîtres d’art en visitant le Salon des métiers d'art. Je retrouve beaucoup d'artisans que je connais et plein d'autres qui ont retenu mon attention.

Je partage l'enthousiasme de beaucoup de visiteurs pour les créations de Benoît Vieubled et Pierre Queuille qui vous transportent dans un monde imaginaire où vivent cerfs habillés, poules et autres créatures dans un lieu qui nous fait penser à certaines pièces de château et en même temps à un poulailler luxueux... Un monde qui laisse libre cours à notre imagination.
On peut lire sur le site de l'artiste ceci : « L'univers résolument décalé de l'artiste plasticien Pierre Queuille s'inscrit tout droit dans la lignée de l'art animalier du XIXème siècle. Se définissant lui-même comme un pessimiste joyeux, il n'a de cesse de créer un monde imaginaire et merveilleux qu'il veut tendre, drôle, loufoque et fantaisiste ».

Crédit photo Pierre Queuille

L’enthousiasme et la satisfaction de nombreux exposants ainsi la forte affluence des visiteurs, me confirment dans la certitude que ce Salon des métiers d'art mérite vraiment de la part de la région Centre et du réseau des Chambres de métiers, la meilleure attention et le plus ferme soutien. On est là au cœur des missions fondamentales des organisateurs avec l’objectif de valoriser des savoir-faire et de faire naître des vocations.

Lundi...

Crédit photo This is glamorous

samedi 18 février 2012

Bon week-end...

« Oublier est le grand secret des existences fortes et créatrices. » [Honoré de Balzac - Extrait du César Birotteau]

Crédit photo Jean Bradbury

vendredi 17 février 2012

The Beatles - Yesterday

Le crocus : Je l'aime en secret...

J'ai bien aimé cet hiver, un grand froid malgré le peu de neige tombée dans notre région. Maintenant, j'en ai un peu marre. Ce matin, la douceur de la température me fait penser au printemps. C'est un peu tôt mais les jours rallongent déjà. Le printemps est devant nous et nous fait penser déjà aux crocus qui colorent notre environnement.

Le crocus, bien connu des jardiniers est une plante bulbeuse vivace à floraison printanière ou automnale selon les espèces. Ses fleurs unies, panachées, rayées ou encore dégradées peuvent se décliner en différentes couleurs. Dans les pelouses, le crocus se multiplie facilement et naturellement d'une année sur l'autre sans entretien particulier. Le nom crocus vient du grec krokos qui signifie "safran".

Crédit photo Michel Baumann - Crocus...

Le crocus traduit le "Bonheur de jeunesse".
Dans le langage emblématique des fleurs, selon la couleur, le crocus peut signifier différentes choses, toutes reliées au domaine de l'inquiétude;
Bleu, il signifie : "J'espère, mais je crains" (expression d'un amour naissant);
Jaune, il signifie : "Rassurez-moi" (je suis inquiet et j'ai besoin que vous me rassuriez sur vos sentiments);
Rouge, il signifie : "J'ai peur de trop aimer";
Violet, il signifie : "Vous regrettez de m'aimer" (je suis inquiet et j'ai besoin que vous me rassuriez sur vos sentiments);
Blanc, il signifie : Votre amour m'inspire joie et allégresse.

Radio : Ouvrez grand vos oreilles ! : Exposition au Musée des arts et métiers

Radio : Ouvrez grand vos oreilles ! : Exposition au Musée des arts et métiers du 28 février 2012 au 02 septembre 2012...
Le Musée des arts et métiers présente sa nouvelle exposition temporaire sur l’histoire de la radiodiffusion en partenariat avec Radio France et l’Institut national de l’audiovisuel (INA).

C'est en 1921 que les premières émissions de la radio française sont diffusées sur les ondes de Radio Tour Eiffel. En quatre-vingt-dix ans d’existence, la radio s’est imposée comme le média préféré des Français. Univers fascinant, elle a formé, bien avant Internet, une formidable porte d’entrée vers le monde entier, permettant de capter des sons, des musiques et des voix de n’importe quelle partie de la planète.

Affiche de l'exposition Radio : ouvrez grand vos oreilles ! © Musée des arts et métiers/Work Division

Associé à Radio France et à l’Institut national de l’audiovisuel, le Musée des arts et métiers célèbre l’histoire de la radiodiffusion dans une grande exposition patrimoniale réunissant objets, documents et archives sonores. L’occasion de découvrir, de part et d’autre du poste récepteur, ceux qui ont fait ou qui font la radio : techniciens, réalisateurs, programmateurs et bien entendu grandes « voix », témoins des différentes époques de la radio. Lire la suite ici

jeudi 16 février 2012

Alexander von Reiswitz - Animal Stars

Une jolie série de portraits d'animaux par Alexander von Reiswitz...





Crédit photos Alexander von Reiswitz - Animal Stars

Patagonie - Images du bout du monde : Exposition au musée du quai Branly

Patagonie - Images du bout du monde : Exposition au musée du quai Branly du 6 mars au 13 mai 2012...
Qu’évoque la Patagonie ? Un territoire du bout du monde aux contours flous, le mythe des géants patagons, des animaux fabuleux survivants de la préhistoire.
Le terme « Patagonie » prend son origine dans une construction imaginaire romanesque, que l’on peut dater du XVIe siècle. Elle a suscité depuis de nombreuses représentations visuelles et interprétations notamment dans les textes et légendes qui se sont mélangées les unes aux autres et enrichies au fil du temps.


L’exposition Patagonie, Images du bout du monde, présente cette diversité de représentations, de récits et de mythes attachés à la pointe australe du continent américain. Elle aborde ces territoires du bout du monde selon une géographie de la fiction mettant en perspective représentations imaginaires et réalité tangible. Poursuivant un fil chronologique, l’exposition propose au visiteur ce va et vient entre le réel et la fiction, à travers photographies anciennes et contemporaines, gravures et dessins sur 300 m² de la mezzanine Est du musée du quai Branly.

L’exposition invite à une déambulation visuelle et sonore, en partie chronologique, dans laquelle le visiteur se laisse porter par la magie du récit, alternant des évocations fantastiques et des retours à la réalité. Elle rassemble des oeuvres issues des collections du musée du quai Branly et de prêts provenant de collections françaises et allemandes. Lire la suite ici

Et si on votait...

Dans moins de trois mois, chaque citoyen sera invité à exprimer son choix quant à l'avenir de notre pays en mettant dans l'urne, il faut l'espérer, le candidat qui montrera l’expression d’une véritable vision marquée à la fois par la sincérité, l’ambition et la raison.

« Oui, je suis candidat à l'élection présidentielle », a annoncé Nicolas Sarkozy mercredi soir, à la télévision, estimant que ne pas être candidat « serait comme un abandon de poste ».
Candidat de fait à sa succession, tout ce qu’il a dit ou n'a pas dit dans le cadre de ses fonctions et de ses déplacements avant cette annonce, prenait inévitablement la résonnance d’un discours de campagne. Ses opposants l’ont d’ailleurs bien compris.

Qui incarnera en 2012 cette alternative au cours des choses ? Le candidat issu des primaires du parti socialiste ou le président-candidat lui même qui érigerait en thème de sa campagne, non pas seulement sur le bilan de son action mais sa capacité à être le promoteur d'autres changements à en croire le slogan de sa campagne pour « une France forte ».
On verra le dimanche 6 mai 2012 au soir pour le verdict...

mardi 14 février 2012

Saint-Valentin...

« Il y a deux sortes d'amour : l'amour insatisfait, qui vous rend odieux,
et l'amour satisfait, qui vous rend idiot ». [Colette]


Crédit photo This is glamorous

lundi 13 février 2012

Sarah McLachlan - I Will Remember You

Oiseaux...

Aquarelles issues de l'Histoire Naturelle d'Isaac Sprague (artiste autodidacte américain, spécialisé sur les paysages, la botanique et l’ornithologie).





Crédit photos BibliOdyssey - Histoire Naturelle d'Isaac Sprague

« Le club » de Leonard Michaels

Sept hommes - certains se connaissant déjà, les autres non - se réunissent un soir pour créer un club. Il ne s’agit pas d’un club professionnel, ni d’un club urbain, sportif ou mondain. Imaginé par un psychothérapeute, ce club est inspiré des groupes féministes des années 1970. Sans s’être fixé de but précis, ces hommes discutent de leur vie, de leur travail mais surtout de leurs rapports aux femmes en général et à leur épouse en particulier. Il est question de perplexité, de besoin, d’amour, et de mariage.

Au fil du roman, qui s’avère être une nuit de discussions, de débats et de confessions, ils discutent, mangent, boivent, fument, se battent mais, toujours, font preuve d’une écoute attentive les uns envers les autres. Leur réunion témoigne à la fois d’un phénomène réel bien que marginal (de tels groupes apparurent dans le sillage du mouvement féministe et Michaels lui-même faisait partie de l’un de ces groupes à Berkeley), et particulièrement emblématique de l’essor de la consultation de psychiatres et psychologues dans les années 80.

Le style impérieux et percutant de Michaels met l’accent sur l’oralité sans négliger les comparaisons et métaphores qui font toute l’originalité de son écriture, et donne vie à chacun de ces hommes, relatant leurs gestes, leurs histoires, leurs paroles. Toutes leurs histoires sont aussi atroces qu’elles semblent véridiques. Le tout raconté avec un humour corrosif faisant de ces personnages des hommes que l’on peut haïr et aimer comme si on les connaissait.



« Il n’y a rien à dire sur une relation qui fonctionne, pas vrai ? Qui voudrait en entendre parler ? Quant au mariage, c’est une nature morte. Comme cette table avec ses assiettes et ses verres. Rien ne bouge. Tu croises un vieil ami, vous échangez une poignée de main, tu lui dis : “Quoi de neuf ?” Il répond : “Je me suis marié le mois dernier.” Ton coeur chavire. Le pauvre. Non seulement il ne lui arrive rien mais, en plus, il ne va pas tarder à être malheureux. Tu dis :”Merveilleux.” Tu crèves déjà d’envie qu’il te lâche. Ce n’est pas que tu ne l’aimes pas, mais c’est atroce de devoir mentir – ou plutôt, de ne pas pouvoir lui dire ce que tu fais. Que tu entretiens plusieurs liaisons, que là tu es en train d’organiser un voyage à Rome, et que tu t’es offert une nouvelle Porsche. Il t’invite à dîner chez lui. Ça te ferait plaisir de venir, de rencontrer sa femme, mais tu ne vois pas trop quand. Tu lui dis que tu appelleras. Il te supplie de ne pas oublier. Tu promets, mais tu n’appelleras jamais. Jamais. Plutôt passer un coup de fil à la morgue que lui téléphoner ». (page 127)

Ce roman est avant tout un portrait saisissant des rapports hommes-femmes, du couple, de l’adultère banalisé, des crises de nerfs dans lequel tout un chacun reconnaîtra des éléments de sa propre vie.

Les hommes ont toujours eu besoin de leurs petits clubs pour se sentir exister, comme cela se faisait vers la fin du 19ème siècle en Angleterre. Seuls les hommes étaient admis et s’y rendaient pour parler de divers sujets, jouer à différents jeux ou même prendre leurs repas. Certains d’entres eux, n’admettaient que l’aristocratie anglaise et dans d’autres, il était même possible d’y passer la nuit.

Des clubs pour échapper au quotidien, à bobonne et aux enfants et avoir l’impression d’être éternellement jeune et si différent. Face aux femmes omniprésentes l’homo occidentalis tente de reprendre en main son petit univers. C’est une de ses tentatives que nous raconte avec art et finesse l’écrivain américain Leonard Michaels.
« Le club », un roman passionnant que j'ai beaucoup aimé...

Clichés-verre - Les débuts de la photographie : Exposition à la galerie Serge Aboukrat

Clichés-verre - Les débuts de la photographie, exposition à la galerie Serge Aboukrat jusqu'au 15 mai 2012...
La galerie Serge Aboukrat présente un ensemble exceptionnel d’une quarantaine de « clichés-verre » de Corot, Daubigny, Delacroix, Millet et Rousseau. La technique du cliché-verre, à mi-chemin entre la gravure et la photographie fut inventée dans les années 1850 par Constant Dutilleux et son gendre Charles Desavary.
Jean-Baptiste Camille Corot, invité, lors d’un de ses voyages à Arras à découvrir ce procédé en réalisa une soixantaine. En 1853, il fut le premier à réaliser ce qu’il nomma un « dessin sur verre pour photographie ».

Crédit photo DR - Eugène Delacroix, Tigre en arrêt Cliché-verre

Le cliché-verre tient, par sa nature même, à la fois du dessin, de la gravure et de la photographie. Mais c’est avant tout un procédé de multiplication de l’image s’appuyant sur les débuts de la photographie.
Le cliché-verre est un procédé d’impression par les moyens photographiques, à partir d’un négatif sur verre réalisé manuellement et directement par l’artiste. La plaque est préalablement enduite d’une couche épaisse de collodion (vernis) sur laquelle l’artiste, dessine avec une pointe, son sujet.
Le tirage est obtenu par l’action de la lumière qui passe à travers le verre et marque le papier photo-sensible qui est ensuite révélé et fixé.

Lundi...

Un lundi comme un autre. Non, pas vraiment...

Crédit photo This is glamorous

samedi 11 février 2012

Nouvelle normalité...

Chaque visite sur son blog est pour moi, outre le vrai plaisir que j’y prends, l’occasion aussi de m'arrêter un moment sur des tas de sujets dont Christophe André traite avec aisance.
Pour ma part, il ne me vient jamais à l'esprit de me demander si les personnes que je rencontre sont en couple, mariées ou divorcées. J'avais envie de rééditer sur mon blog ce texte, qui n'engage que son auteur, mais qui me fait sourire.

"Nouvelle normalité : "Je n'ai jamais été mariée, mais je dis toujours que je suis divorcée, comme ça tout le monde croit que je suis normale."
Cette phrase de Elayne Boosler nous fait rire, puis réfléchir, comme toujours quand l'humour est bon : drôle et profond.
La normalité aujourd'hui, ce n'est plus de vivre marié, mais d'avoir testé le couple. Sinon, on devient suspect : une personne célibataire est forcément un produit avec un vice caché, un humain défectueux, que personne n'a jamais pu supporter dans son intimité..."


Crédit photo The bedlam of beefy

Salon Régional des Métiers d'Art 2012 au parc des expositions d'Orléans

Rendez-vous désormais incontournable, le 10ème salon régional des Métiers d'art, organisé et financé par la Région, se déroulera du 17 au 19 février 2012 au parc des expositions d'Orléans.

Le salon fera découvrir cette filière particulière avec la présence de 140 professionnels d’artisanat d’art alliant culture, art et technique de la Région Centre ainsi que les établissements de formation aux métiers d'art de la région. Seront représentés les arts graphiques, bois, cuir, décoration, métal, métaux précieux, pierre, terre, textile, verre...


L’accent est mis cette année sur le textile et la mode. Stylistes et modistes vous présenteront leurs créations lors de défilés de mode les vendredi et samedi.
On y découvrira également de jeunes tapissiers qui n’hésitent plus à marier les styles et les tissus.

La Loire vue de Beaugency...

Beaugency est une ville-carrefour entre Beauce, Val de Loire et Sologne. C'est l'un des fleurons du Val de Loire, classé au Patrimoine Mondial de l’UNESCO et une cité médiévale appartenant au réseau des « Plus Beaux Détours de France ». C'est là que j'aime, de temps en temps, aller flâner à chaque fois que j'ai un rendrez-vous avec mon dentiste. Je reconnais que je vais parfois loin mais j'ai une préférence pour retrouver des spécialistes dans le domaine de la santé.

Sur cette ville, mon choix se tourne en cette période d'hiver vers ce clin d'oeil sous forme de clichés pris sur la Loire.






Crédit photo Baudouin N'G - La Loire en hiver, Février 2012
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