vendredi 31 décembre 2010

Écrire...

Écrire pour obéir au besoin que j'en ai.
Écrire pour apprendre à écrire. Apprendre à parler.
Écrire pour ne plus avoir peur.
Écrire pour ne pas vivre dans l'ignorance.
Écrire pour panser mes blessures. Ne pas rester prisonnier de ce qui a fracturé mon enfance.

Écrire pour me parcourir, me découvir. Me révéler à moi-même.
Écrire pour déraciner la haine de soi. Apprendre à m'aimer.
Écrire pour surmonter mes inhibitions, me dégager de mes entraves.
Écrire pour déterrer ma voix.
Écrire pour me clarifier, me mettre en ordre, m'unifier.

Écrire pour épurer mon oeil de ce qui conditionnait sa vision.
Écrire pour conquérir ce qui m'a été donné.
Écrire pour susciter cette mutation qui me fera naître une seconde fois.
Écrire pour devenir toujours plus conscient de ce que je suis, de ce que je vis.
Écrire pour tenter de voir plus loin que mon regarde ne porte.

Écrire pour m'employer à devenir meilleur que je ne suis.
Écrire pour faire droit à l'instance morale qui m'habite.
Écrire pour retrouver - par delà la lucidité conquise - une naïveté, une spontanéité, une transparence.
Écrire pour affiner et aiguiser mes perceptions.
Écrire pour savourer ce qui m'est offert. Pour tirer le suc de ce que je vis.

Écrire pour agrandir mon espace intérieur. M'y mouvoir avec toujours plus de liberté.
Écrire pour produire la lumière dont j'ai besoin.
Écrire pour m'inventer, me céer, me faire exister.
Écrire pour soustraire des instants de vie à l'érosion du temps.
Écrire pour devenir plus fluide. Pour apprendre à mourir, au terme de chaque instant.
Pour faire que la mort devienne une compagne de chaque jour.

Écrire pour donner sens à ma vie. Pour éviter qu'elle ne demeure une terre en friche.
Écrire pour affirmer certaines valeurs face aux égarements d'une société malade.
Écrire pour être moins seul. Pour parler à mon semblable. Pour chercher les mots susceptibles de le rejoindre dans sa part la plus intime. Des mots qui auraont peut-être la chance de le révéler à lui-même. De l'aider à se connaître et à cheminer.
Écrire pour mieux vivre. Mieux participer à la vie. Apprendre à mieux aimer.
Écrire pour que me soient donnés ces instants de félicité où le temps se fracture, et où enfoui dans la source j'accéde à l'intemporel, l'mpérissable, le sans-limite.

Charles Juliet

Ce qui s'est passé en 2010 avec l'office de tourisme de Nibelle...

Rappel de quelques actions menées par l'office de tourisme de Nibelle en 2010...
Ces actions, y compris la promotion du tourisme et du patrimoine, ont installé l'office de tourisme de Nibelle au cœur de la vie culturelle de notre région. Elles n’ont été possible que grâce à la qualité, à la compétence, à l’enthousiasme des membres de l’association, grâce aussi à la solidarité de la population et au soutien de la municipalité. Je tiens à en remercier tous sans exception et espère que 2011 donnera encore plus de rayonnement à notre association.


Jeudi 25 mars 2010 : Bourse touristique du Loiret...

Dimanche 18 avril 2010 : Troc de plantes du printemps...

Dimanche 25 avril 2010 : Concert dans la grange du Château du Hallier avec la Chorale a cappella La Villanelle de Dadonville...

Dimanche 25 avril 2010 : Concert dans la grange du Château du Hallier avec l'orchestre de jazz Swing.com...

Dimanche 2 mai 2010 : Foire à la brocante et antiquités...

Dimanche 2 mai 2010 : Exposition de peinture avec les peintres locaux...

Samedi 5 et dimanche 6 juin 2010 : Marché de potiers...
Samedi 10 juillet 2010 : Fête de l'été...


Dimanche 11 juillet 2010 : 50 ans du comité des fêtes...


Samedi 21 août 2010 : Fête de Nibelle...


Dimanche 26 septembre 2010 : Les virades de l'espoir...

Samedi 30 octobre 2010 : Fête des frissons...

Samedi 13 novembre 2010 : Théâtre amateurs Les "Sautéziots" de Chambon la Forêt...

Samedi 4 décembre 2010 : Arrivée du père noël...

Samedi 4 décembre 2010 : Spectacle pour enfants "Enquête à la ferme"...

En début décembre, les décorations de Noël : L'office de tourisme décore le village...


Crédit photos Filiz Cetin, Patricia Brière Scalla, Marie-Christine Larrivière, Christian Siret, Baudouin N'G

mercredi 29 décembre 2010

Tenir un blog...

Je reçois un commentaire d'un ami blogueur sur un sujet que j'ai publié sur mon blog. Il m’interroge sur le bilan que je peux tirer au bout de cinq années de vie du blog "Nibelle et Baudouin". Je livre, ci-après, la version in extenso de ma réponse.
Je tiens un blog, que certains qualifient de "blog en mouvement", consacré notamment à la vie de mon village Nibelle et ses environs, à la vie culturelle, à mes passions, à mes envies, à mes opinions et à des tas d'autres choses...

Je me réjouis, il est vrai, que ce blog génère beaucoup de trafic grâce à la diversité de ses sujets. C’est comme un journal où il faut produire chaque jour avec, de préférence, une parole franche. J’apprécie beaucoup cette spontanéité que permet une édition immédiate et quotidienne de mes réflexions. Les blogs et Internet permettent aussi, ce qui est un gain très appréciable, l’immédiateté de la transmission d’un message et l’empêchement des incertitudes que l’accumulation d’intermédiaires peut faire subir à cette transmission. Au delà de ces considérations, je trouve dans la rédaction quotidienne de mes billets un simple et vrai plaisir d’écrire.

Envers moi-même et mes lecteurs, je dirai que c’est un véritable engagement. Cet engagement demande beaucoup de temps, une réflexion incessante et une grande discipline mais qui m’apporte une grande satisfaction. Celle de savoir que mes lecteurs peuvent réagir dans mon sens ou être tout simplement à contresens. C’est naturellement un acquis démocratique considérable puisque la démocratie repose justement sur la liberté d'expression de ses opinions.
Je ne choque donc personne quand je dis que j'ai le plaisir de diffuser un texte et d’en recueillir éventuellement l’écho.

En règle générale, j’écris très tôt le matin ou alors très tard dans la nuit. Et à chaque fois, je ne cesse de m’interroger sur certains points, à savoir : Comment dois-je écrire ? Quel degré d’intimité dois-je respecter ? Est-il important de traiter tel ou tel sujet ? Cet exercice est une excellente ascèse car il nous pousse à cultiver une autre sociabilité.

Promenade en forêt d'Orléans...

Un cours d'eau et quelques clichés pour contempler la nature...



Crédit photo Baudouin N'G - Près du Carrefour des huit Routes

Belle fête à tous !

Je voudrais vous remercier de vos nombreuses visites et de vos nombreux messages que régulièrement vous postez sur ce blog. Je n’ai pas toujours le temps de répondre mais j’essaierai de m’atteler à cette obligation par politesse. Vous n’imaginez pas à quel point ces mots et soutiens font chaud au coeur. Derrière l’anonymat, il y a beaucoup de générosité, de fidélité et de l'émotion, souvent.

A la veille de cette fin d'année 2010, je voudrais vous adresser mes voeux les plus chaleureux et vous souhaiter une excellente année 2011. J’ai une pensée particulière et amicale pour les personnes malades et les personnes qui sont dans la solitude, en espérant que nous leur soyons plus attentifs. J'ai aussi une pensée à toute ma famille restée au Congo et tous les autres que je n'oublierai jamais. Trente-cinq ans passés sans les voir commencent à peser lourd pour mon équilibre. Le temps qui passe me conduit, que je le veuille ou pas, à investir le passé de façon douloureuse.
Que ce nouvel an soit le tremplin pour réaliser les projets qui nous tiennent à coeur !


Crédit photo Country french antiques

Jacky Barruet

Je lis le faire-part du décès de Jacky Barruet survenu dans sa 63ème année. Jacky était un entrepreneur installé et connu à Nibelle mais aussi dans toute la région.
J’avais fait sa connaissance alors que je préparai mes cartons pour occuper la maison que je venais d'acquérir à Nibelle en 1988.
Comment ne pas évoquer, dans sa vie à Nibelle, le temps qu'il a consacré directement ou indirectement aux associations.
Je me souviens avec émotion de sa présence et disponibilité, malgré ses emplois du temps très chargés, pour aider les membres de l'office de tourisme à installer les drapeaux qui annoncent les fêtes de l'été du village. Je conserve de ses interventions dans le milieu associatif un souvenir très agréable et tonique. Sa disparition me navre.




Crédit photos Archives Baudouin N'G - Ce jour-là, le maire du village Gérard Rousseau et Christian Goret étaient avec Jacky pour poser les drapeaux dans la rue principale et sur la place de l'église.

lundi 27 décembre 2010

Miriam Makeba - Khawuleza

Miriam Makeba est née en 1932 Johannesburg. Prénommée Zenzi, diminutif d’Uzenzile qui signifie «Tu ne dois t’en prendre qu’à toi-même», elle n’a que quelques jours lorsque sa mère est inculpée durant six mois pour avoir fabriqué de la bière afin de subvenir aux besoins de sa famille. Son père meurt lorsqu’elle a cinq ans. En 1947, les nationalistes afrikaners gagnent les élections. C'est le début de l’apartheid.

À 20 ans, Zenzi Makeba, bonne d’enfants puis laveuse de taxis, vit seule avec sa petite fille Bongi et sa mère. C’est là qu’elle commence à chanter, presque par hasard, avec les Cuban Brothers, puis devient choriste du groupe Manhattan Brothers, en 1952, qui lui donne son nom de scène, Miriam. Si elle devient très rapidement une vedette, elle se sert de son nouveau métier pour dénoncer le régime de l'apartheid.



En 1956, elle écrit son plus grand succès, la chanson Pata, Pata, avec laquelle elle fait le tour du monde. En 1959, elle est contrainte à un exil qui durera 31 ans, en raison de son apparition dans le film anti-apartheid Come Back, Africa du cinéaste américain Lionel Rogosin. Lorsque sa mère meurt en 1960, elle ne peut assister à ses obsèques, du fait de son interdiction de séjour en Afrique du Sud. C'est avec un passeport français qu'elle reviendra en Afrique du Sud à la libération de Nelson Mandela, emprisonné avec la plupart des dirigeants du Congrès National Africain (ANC) au pénitencier de Robben Island. Elle ne cessera de prononcer des discours anti-apartheid et d’appeler au boycott de l’Afrique du Sud devant les Nations Unies.

Miriam Makeba a toujours rêvé d'une grande Afrique unie. Pour son pays, elle exhortait ses frères noirs au pardon. "Il faut nous laisser grandir. Les Noirs et les Blancs doivent apprendre à se connaître, à vivre ensemble".
Elle avait annoncé en 2005 qu'elle mettait fin à sa carrière, mais elle continuait à défendre les causes auxquelles elle croyait. Elle est décédée le dimanche 9 novembre 2008, à l'âge de 76 ans, à Naples des suites d'un malaise, à l'issue d'un concert de soutien à l'auteur de "Gomorra", Roberto Saviano, traqué par la Camorra (la Mafia napolitaine).

Lundi...

Je suis triste comme un lendemain de fête. [Alfred de Musset]

Crédit photo Automatism

dimanche 26 décembre 2010

Offrir ou recevoir un cadeau idéal...

Sitôt offerts, sitôt revendus ! Dès le réveillon, les déçus de Noël se sont précipités sur le net pour revendre le dernier Goncourt, un jeu vidéo en double ou les cadeaux jugés d'un goût douteux, mettant en évidence un phénomène qui prend de l'ampleur chaque année.
Avec des millions d'objets revendus après les fêtes, se débarrasser de cadeaux tout en empochant de l'argent rentre peu à peu dans les moeurs.
En recherchant un cadeau idéal, peut-on enrayer ces habitudes qui rentrent peu à peu dans nos moeurs ?

Chaque fin d’année, c’est la même chose, vous ne savez pas quoi acheter comme cadeau, vous voulez toujours trouver le présent idéal mais vous hésitez, vous tardez et vous vous rabattez la veille de Noël sur une lampe ou un bouquin dont vous savez qu’ils risquent de décevoir le destinataire... Voici nos conseils pour retrouver le plaisir d’offrir.
Pour arrêter de vous recommencer chaque année le scénario catastrophe du cadeau de Noël, suivez nos conseils :

*Soyez à l’écoute, vos proches vous parlent toujours de leurs envies et coup de coeur, de manière plus ou moins détournée. Le problème c’est souvent qu’on ne retient pas ces informations précieuses... Alors achetez un petit carnet "spécial idées cadeau" pour noter ce que vous entendez.
*Les parents, les beaux-parents, le frère, la soeur, le compagnon, les enfants... Inutile de courir après tous les cadeaux en un après-midi, vous allez vous disperser et au final ne rien trouver.
Fixez-vous un ordre : aujourd’hui je cherche le cadeau des beaux-parents, demain je m’occupe des enfants… En planifiant, vous n’oublierez personne et vous éviterez de courir.

*Vous redoutez la foule dans les magasins les week-ends précédents les fêtes ? Optez pour les boutiques virtuelles ! Qu’il s’agisse de DVD, livres, High-tech ou même paniers garnis ou bonnes bouteilles, vous pouvez commander en ligne et faire directement livrer au destinataire. Et les délais sont rapides, donc le cadeau devrait arriver avant Noël !
*Au fait, avez-vous dit clairement à votre entourage ce que vous aimeriez recevoir pour Noël ? Non il ne s’agit pas d’être égoïste, mais en suggérant ce que vous voulez, votre interlocuteur devrait faire de même...
*Arrangez-vous avec votre compagne ou compagnon, avec vos proches parents pour décaler certains cadeaux a après les fêtes… Car l’important c’est de passer un réveillon détendu, et si vous stressez parce que vous n’avez pas trouvé tous les cadeaux ou vous n’avez pas celui qu’il ou elle voulait absolument... Mieux vaut donner le cadeau qui va plaire avec un peu de retard, qu’un objet insignifiant dans les temps ! En vous profiterez en plus des soldes de janvier !

*Rien de tel que l’indécision face à des dizaines de cadeaux. Faut-il lui prendre la robe bleue ou la verte ? Une aide extérieure peut-être précieuse. Alors partez en quête du cadeau avec un ami et échangez vos points de vue et conseils sur les idées cadeaux.
*Pour des cadeaux originaux, épluchez les catalogues ou les sites spécialisés. D’ailleurs, n’hésitez pas à aller voir les sélections de cadeaux Doctissimo. De nombreuses idées originales vous y attendent.
*Si vraiment vous n’avez pas d’idée, arrêtez de vous prendre la tête et de stresser. Offrez des bons-cadeau. Autre idée : la carte de crédit jetable, une carte cadeau avec une certaine somme qui peut être utilisée pour régler les achats dans tous les magasins. (www.carte-bleue-cadeau.com).

*Pour trouver le cadeau idéal, il faut commencer... par ne pas se focaliser sur le cadeau idéal ! Car à trop être obsédé par la perfection, on risque de passer à côté !
*On offre un cadeau de manière désintéressée, pas en pensant recevoir un cadeau de même valeur en échange. Alors si vous trouvez un cadeau qui va plaire, achetez le sans entrer dans les calculs de type... oui mais qu’est-ce qu’il va m’offrir en retour. (Source Louis Asana)


Crédit photo Automatism

samedi 25 décembre 2010

Bon week-end de Noël

Crédit photo Dutchbaby

Noël est une fête chrétienne célébrant chaque année la naissance de Jésus de Nazareth, appelée Nativité. À l'origine de cette fête existaient déjà sous forme de différentes fêtes païennes qui marquaient le solstice d'hiver. Au XXIe siècle, Noël a toutefois retrouvé un large rôle païen. Elle est devenue une fête commerciale et un moment de l'année célébré, y compris par les non-croyants. Cette fête est associée aux cadeaux et, pour les enfants, au Père Noël.

Noël est actuellement fixé au 25 décembre dans les calendriers grégorien et julien par la plupart des Églises.


Crédit photo RMN, Boîtier de montre avec cadran, Vauquer Robert 1625-1670, musée du Louvre.

Noël ensemble...

Crédit photo John Falter, Morning

Hier matin, une amie m'écrivait ceci : "Je te souhaite un joyeux noël auprès de tes petits. Profites, dégustes, ces moments là sont précieux. C'est magique quand ils sont petits, après ce n'est pas pareil alors ouvres grand tes yeux, tes oreilles et ton coeur..."
J'en conviens que ce premier réveillon avec mes petits-enfants est un moment de vrai bonheur...


Lilian, débordé par les paquets, ne tient plus...il est tard.

Ci-dessous, Isaac ne sait plus où donner de la tête avec les cadeaux...
Crédit photos Baudouin N'G

jeudi 23 décembre 2010

Qu'allons-nous trouver dans nos chaussons à Noël ?



Crédit photos Chris Everard via Automatism

Les étrennes...

Chaque année se pose la question des étrennes. On donne ou on ne donne pas ? Un peu, beaucoup ou pas du tout ?
Pompiers, facteurs, gardiens d'immeuble, associations sportives, éboueurs, femmes de ménage ou baby-sitters vont recevoir une enveloppe ou un petit cadeau en guise de remerciement pour les services rendus non rémunérés. Une tradition vieille de l'époque romaine où l'on offrait des figues et du miel à ceux que l'on aimait.

Si elle a tendance à se perdre en famille depuis que Noël est la fête des cadeaux, la coutume des étrennes reste vivace envers ceux qui servent la communauté. Pompiers, facteurs, éboueurs sollicitent chaque année un petit geste de notre part en remerciement de leur dévouement.

Mais voilà, à Paris, selon un avis préfectoral, les éboueurs, les égoutiers, bref les agents municipaux n’ont plus le droit d’arrondir fin de mois et d’année de cette manière.
Qu'en est-il à la campagne, et qui mérite vraiment nos étrennes ?
La crise, bien présente dans nos portefeuilles, va-t-elle modifier nos habitudes ?

Décoration de Noël 2010 à Nibelle : On en parle ici...

Nibelle : Noël représenté à travers la musique et les poupées Russes...

Les décorations de Noël réalisées par l’office de tourisme de Nibelle sont cette année concentrées en un seul lieu, la place de l’église.
Le thème de l’année dernière était sur la Russie avec les décors représentant les poupées russes matriochkas et les maisons slaves.
Pour Noël 2010, les artistes y ont apporté une touche personnelle en y ajoutant la France à travers la musique, l’inspiration vient de Maurice Chevalier et Charles Trenet.
C’est pour cela que l’on peut découvrir de nombreux instruments de musique, le violon, le saxophone, le vuzuzela (instrument africain) et même la clé de sol.

Joe Chaploteau, décoratrice reconnue pour son immense talent, a suggéré son idée au président Baudouin N’Gunda, tous les membres ont finalement adhéré et se sont mis activement au travail. Le froid et la neige ont considérablement ralenti le déroulement de la mise en place de la scène principale. Noël est encore une fois bien représenté à Nibelle, grâce à une équipe de bénévoles et l’aide des employés communaux. (Article paru dans le Courrier du Loiret du jeudi 23 décembre 2010)


Crédit photo Patricia Brière Scalla - Conception de la décoration par Joe Chaploteau

Couronnes de Noël...




Crédit photos Garden Tyrant

A propos des décorations de noël...

Cette matinée annoncée de façon lumineuse cède vite la place à une journée plutôt maussade. Toutes ces maladies de saison qui n'épargnent personne et infestent petits et grands se sont abattues sur moi. Toux, bronchite, frissons, rien ne m’épargne. Je suis à vrai dire un peu patraque.

Avide d'information de la presse locale, je vais au bistrot du village et parcours les journaux de ce jeudi. Des pleines pages dans les journaux pour parler des réveillons de Noël et du Nouvel An, mais aussi les décorations de noël à Nibelle, Chambon la Forêt et d'autres villages du canton. Un effort particulier a été fait un peu partout, et c'est tant mieux.

Pour Nibelle, comme beaucoup d'entre vous, je regrette qu'on ne parvienne pas à résoudre un petit souci électrique qui empêche d'éclairer comme il le faut et de mettre en valeur les décorations installées sur la place de l'église. Il est temps de prendre le taureau par les cornes si on espère garder le rang de ce village dans ce domaine.
Faut-il pour autant ne rien faire et n’y a-t-il rien à faire ? Je ne le crois pas.

A vrai dire, je suis trop crevé pour entrer dans le sujet qui me passe un peu par dessus la tête. Et puis les débats qui ne donnent aucun résultat immédiat finissent par me raser !
L’intérêt qu’on doit marquer à l’action culturelle menée par une association ou des bénévoles mérite mieux que ces échanges un peu rhétoriques.
J'aime quand les décisions sont prises vite et déteste quand on hésite comme un papillon qui craint pour ses ailes.


Crédit photo Baudouin N'G - Décorations de Noël chic et kitsch - Les nounours articulés et fleuris font de la musique à côté de la tour Eiffel avec son chapeau et aux allures de Maurice Chevalier ou Charles Trenet...

mercredi 22 décembre 2010

Phil Collins - Do you remember

Réflexion...

L'amour demeure la seule force qui transforme un individu en un être extraordinaire et irremplaçable. La seule chose pour laquelle il vaille la peine de vivre et de souffrir. [Francesco Alberoni - Extrait de Vie publique et vie privée]

Crédit photo Automatism

Une crèche africaine à Nibelle

Une nouvelle fois, le brouillard s’abat sur Nibelle et enveloppe le village, imposant à la forêt qui l'entoure ce silence si particulier qui caractérise son environnement. C’est dans ce silence d’un village qui se recueille que j'ai choisi de rendre visite à Christian, un ami sur qui on peut compter.
Nous avons pris le café ensemble et beaucoup discuté. Nous évoquons inévitablement la situation politique de la Côte d'Ivoire, un pays qu'il connaît bien pour y avoir séjourné longtemps.

Christian Goret, que j'ai l'habitude d'appeler l'Africain blanc, connaît mieux l'Afrique que moi. Il a débarqué en Afrique en 1959, son travail lui a permis de sillonner le continent en passant par plusieurs autres pays avant de revenir en France en 1988.
De sa vie, il parle pudiquement, préférant parler des autres, de la vie, de l'art et de l'Afrique.
Il y a quelques années, en 2002, il était venu à l'office de tourisme pour y donner un coup de main et il y est resté jusqu'aujourd'hui.
Pour tous ceux qui le connaissent, Christian a l'étoffe de quelqu'un de bien.

Passionné par la culture africaine et l'art africain, il confectionne chaque année une crèche de noël avec des personnages en terre cuite. Ces sujets peints proviennent de la région nord de la Côte d'Ivoire. C'est une façon, pour lui, de faire un clin d'oeil et se souvenir de ce continent qui l'a beaucoup marqué.





Crédit photos Baudouin N'G
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