vendredi 31 janvier 2014

Envie...

Aujourd'hui, journée presque non productive. Réveil tardif et programme décalé pour mon agenda journalier. L'heure du repas était forcément décalée et j'ai eu envie d'un casse-croûte, comme dans les chantiers du bâtiment ou comme celui-ci mais nos envies ne sont pas toujours satisfaites comme on voudrait. Alors, ça sera pour la prochaine fois. Vous ne le savez sûrement pas, je suis gourmand de...

Via

mercredi 29 janvier 2014

Gustave Doré (1832-1883) - L'imaginaire au pouvoir : Exposition au musée d'Orsay

Gustave Doré (1832-1883)- L'imaginaire au pouvoir : Exposition au musée d'Orsay du 18 février jusqu'au 11 mai 2014...
Gustave Doré est sans doute l'un des plus prodigieux artistes du XIXe siècle. A quinze ans à peine, il entame une carrière de caricaturiste puis d'illustrateur professionnel - qui lui vaudra une célébrité internationale - avant d'embrasser tous les domaines de la création : dessin, peinture, aquarelle, gravure, sculpture.

L'immense talent de Doré s'investit aussi dans les différents genres, de la satire à l'histoire, livrant tour à tour des tableaux gigantesques et des toiles plus intimes, des aquarelles flamboyantes, des lavis virtuoses, des plumes incisives, des gravures, des illustrations fantasques, ou encore des sculptures baroques, cocasses, monumentales, énigmatiques...

Crédits © Bibliothèque Nationale de France - Gustave Doré, Le Chat Botté

En tant qu'illustrateur, Doré s'est mesuré aux plus grands textes (La Bible, Dante, Rabelais, Perrault, Cervantes, Milton, Shakespeare, Hugo, Balzac, Poe), faisant de lui un véritable passeur de la culture européenne. Il occupe ainsi une place cruciale dans l'imaginaire contemporain, de Van Gogh à Terry Gilliam, sans compter son influence certaine sur la bande-dessinée ; autant d'aspects que cette première rétrospective depuis trente ans souhaite explorer. Lire ici

Bella Bella - Mbuta

lundi 27 janvier 2014

La femme d’à côté : Exposition à la galerie Les filles du calvaire

La femme d’à côté : Exposition à la galerie Les filles du calvaire jusqu'au 22 février 2014...
Cette exposition ressemble à un théâtre où, de la mise en scène aux personnages, tous les rôles sont tenus par des femmes. L’espace scénique prend plusieurs formes : l’intérieur d’une maison bourgeoise, les pièces d’une demeure abandonnée dont les histoires sourdent des murs, l’atelier d’une peintre ou le studio d’une photographe. Les héroïnes jouent dans l’ombre de rues bordées d’immeubles, dans celle d’un jardin arboré, face à un miroir ou au creux d’une rivière.

Le registre est plutôt celui de la tragédie. Cependant la fin de l’histoire reste en suspens et l’interprétation est laissée libre, à l’appréciation du spectateur. Ici, les héroïnes ne succombent pas à la passion qui dévore Mathilde, la femme du film de Truffaut. Le souffle qui les anime est celui des artistes, car sans leur regard ou leur geste créateur, elles auraient pu tout aussi bien rester en dehors de la scène. A côté.

Crédits © courtesy Gallery Taik Persons - Nelli Palomäki Becky at 23, 2011

Si les décors et les histoires évoluent d’une pièce à l’autre, le sujet reste le même, chaque œuvre, ou ensemble, proposant le portrait d’une femme particulière. Qu’elle soit sourde ou bruyante, suave ou grinçante, imperceptible ou assourdissante, une voix s’entend, un visage surgit et une femme s’incarne dans l’œuvre. Le discours de cette femme, réelle ou imaginaire, est traduit, transmis par une autre, l’artiste. Dans cette chambre d’écho, une femme se présente, à côté d’une autre femme. Et leurs histoires respectives, qu’elles soient vécues ou fabriquées, entrent en résonance.

En choisissant d’aborder un sujet féminin, ces artistes nous parlent autant de modèles établis que d’elles-mêmes. Certaines travaillent à partir de personnages qu’elles se réapproprient et dont les références sont aussi bien artistiques — picturales, littéraires et cinématographiques — que populaires, quand d’autres élisent des figures anonymes, recherchées à dessein ou choisies parmi leur entourage. (Charlotte Boudon) Lire ici

dimanche 26 janvier 2014

Le Bistro 443 à Saran...

Mon amie Fedora Jama m'informe que son restaurant, Le Bistro 443 à Saran, ouvre son site Internet (Voir ici).
La cause du bien-manger a de nombreux apôtres et, en tout premier lieu, ceux qui font de la cuisine et de la table, leur passion et leur métier comme ces chefs, ici en l'occurrence Jean-Louis Jama, qui se prêtent à nous faire découvrir des mets que personne ne soupçonne le plaisir que cela apporte aux papilles... Le Bistro 443 est sans aucun doute l'une des meilleures tables de l'agglomération orléanaise. Courez-y !


Crédits Fedora Jama - Le Bistro 443 à Saran

vendredi 24 janvier 2014

Waiting in vain

Envie...

Ce midi, j'ai eu envie d'un bon gros steak avec des frites comme celui-ci mais nos envies ne sont pas toujours satisfaites comme on voudrait. Alors, ça sera pour la prochaine fois. Vous ne le savez sûrement pas, je suis gourmand de...

Crédits Via

@ BaudouinNGunda

Ce choix me frustre car je fais partie de ceux qui ne souhaitaient pas s'inscrire sur Twitter. Un des avantages du blog, Twitter en a d'autres, reste la possibilité de déployer pleinement une pensée surtout sur des sujets complexes.
Mais le monde change, les moyens de communication aussi, alors je décide de me lancer. Je continue bien évidemment l'activité de mon blog.
Je vous invite à me suivre sur Twitter @BaudouinNGunda en espérant y être très assidu.

Henri Cartier-Bresson : Exposition au Centre Pompidou

La rétrospective Henri Cartier-Bresson au Centre Pompidou du 12 février au 9 juin 2014...
À travers plus de cinq cents photographies, dessins, peintures, films et documents, le Centre Pompidou consacre une rétrospective inédite à l’œuvre d’Henri Cartier-Bresson, la première en Europe depuis la disparition de l’artiste. Il invite le public à parcourir plus de soixante-dix ans d’une œuvre qui impose le photographe comme l’une des figures majeures de la modernité. Lire aussi ici




Crédits © Henri Cartier-Bresson / Magnum photos, fondation Cartier-Bresson

jeudi 16 janvier 2014

Congo...

Ce soir, une amie m'envoie ce SMS : « Regardes sur M6, on parle de ton pays, le Congo ». La congolaise qui reçoit dans l'émission « Un dîner presque parfait » présente son menu en utilisant des mots en Lingala, un dialecte très populaire au Congo. Je ne suis pourtant pas un adepte de cette émission que je classe dans les émissions de téléréalité, mais là, j'allume la télévision pour regarder ma compatriote.

J'ai un peu de mal à comprendre la signification des mots en Lingala. Je me souviens de ma grand-mère N'Guala, née en 1800 et quelque, qui n'avait jamais apprit le Français, malgré sa « cohabitation » avec les colons belges. Le Kikongo et le Lingala, ces patois que les linguistes désignent aujourd’hui comme une langue, restèrent ses seules langues. Ce sont ces langues-là qui furent les premières que j’entendis et que je parlais, à l’ombre de cette grand-mère adorée, qui m’éleva.
Aujourd'hui, je suis incapable de les parler. Le temps est passé et la vieillesse me gagne, quelle angoisse !

Benoît Foulard

Mercredi après-midi à Nibelle, à l'église Saint-Sulpice, grande tristesse aux obsèques de Benoît Foulard. Sa disparition me navre. D'autant plus que j'ai énormément de respect et de tendresse pour lui, qui fut, comme mon ami Christian Goret disparu en 2012, passionné par l'Afrique centrale.

Mes deux frères africains blancs, comme j'avais l'habitude de les nommer, aimaient profondément l'Afrique. Aussi étrange que cela puisse paraître, tous les deux aimaient parler avec humour et me faisaient beaucoup rire, c'est vrai qu'ils sont drôles, ce qui pour moi, était loin d'être négligeable !

Que je regrette Benoît. Il y a quelques semaines, deux, trois, je lui parlais encore à la terrasse du bistrot du village. Comme d’habitude, il ne me cachait rien des récidives insidieuses de son mal mais savait en plaisanter, sans cesser d’afficher un optimisme qui, le connaissant, tenait autant de la politesse que de la conviction.
Je me souviens qu’il ne manquait jamais, en période de cueillette des champignons, d’aller en forêt pour les ramasser et contempler par la même occasion cette belle forêt, sans doute pour se rappeler des forêts denses, profondes, et apparemment impénétrables d'Afrique centrale qu'il aimait découvrir.

C’est dans l’après-midi de vendredi dernier que Benoît a choisi de partir. Quelle tristesse !




Crédits Archive Baudouin N'G - Benoît Foulard

samedi 11 janvier 2014

David Lynch - Small Stories : Exposition à la Maison Européenne de la Photographie

David Lynch - Small Stories : Exposition à la Maison Européenne de la Photographie (MEP) du 15 janvier au 16 mars 2014...
Cinéaste de renom, David Lynch est aussi artiste plasticien, designer et musicien. Pour la Maison Européenne de la Photographie, qui lui a donné carte blanche, il a imaginé « Small Stories ».

De petites histoires, autour d’une quarantaine de ses photographies en noir et blanc, créées spécialement pour l’exposition. Des images oniriques, troublantes, habitées… dans lesquelles le visiteur retrouvera les motifs récurrents de l’univers de David Lynch. Lire aussi ici

Crédits Courtesy David Lynch & Galerie Item, Paris - Photographie David Lynch, Head #15

« Les images fixes peuvent raconter des histoires. La plupart du temps, les images fixes racontent de petites histoires. Et il arrive parfois que les histoires intéressantes soient de petites histoires. Les petites histoires se déroulent sur une période très courte. Cependant, la pensée et les émotions peuvent être impliquées quand on regarde une image fixe, et les petites histoires peuvent se développer jusqu’à devenir de grandes histoires. Tout ça dépend, bien sûr, du spectateur. Il est quasiment impossible de ne pas voir une sorte d’histoire émerger d’une image fixe. Et ça, je trouve que c’est un phénomène magnifique. » ( David Lynch )

Carte postale

Cliché du photographe Tim Walker en hommage sans doute à l'Afrique...

Crédits ici

Bon week-end...

Via

vendredi 10 janvier 2014

Rendez-vous dans une autre vie

Merci pour vos vœux...

« J’ai enlevé beaucoup de choses inutiles de ma vie et Dieu s’est rapproché pour voir ce qui se passait. » ( Christian Bobin )

Je viens d'écrire une dernière carte qui termine ainsi les présentations de mes vœux. C'était aussi l'occasion de discuter, d'écouter et d'échanger avec les uns et les autres.
Qu'est-ce que l'année 2013 m'a appris de plus que la précédente ? Qu'on le veuille ou non, les années passant, on change. Les expériences, les souffrances, les deuils nous changent. Les rencontres, les joies, les plaisirs de la vie nous changent aussi. Aussi, les reproches, les ressentiments, les prétextes, les silences nous changent. C'est aussi vrai pour les privations, les sous-entendus, les mots blessants, les partis pris et l’égoïsme.

Par ces enseignements, je souhaite que 2014 nous laisse des souvenirs impérissables de bonheur, et le seul fait d'y rêver est déjà très important, comme le disait Jacques Brel avec les mots ci-dessous:

" Le seul fait de rêver est déjà très important,
Je vous souhaite des rêves à n’en plus finir,
Et l’envie furieuse d’en réaliser quelques-uns,
Je vous souhaite d’aimer ce qu’il faut aimer,
Je vous souhaite d’oublier ce qu’il faut oublier,
Je vous souhaite des chants d’oiseaux au réveil,
Je vous souhaite des rires d’enfants,
Je vous souhaite des silences,
Je vous souhaite de résister à l’enlisement,
À l’indifférence, aux vertus négatives de notre époque.
Je vous souhaite surtout d’être vous. "
(Jacques Brel)

samedi 4 janvier 2014

Urgent et Important...

Hier, en fin d'après-midi, je prends le temps de marcher le long du canal d'Orléans pour me remettre les esprits en place après ces fêtes rapprochées de fin d'année. Période pendant laquelle, dit-on dans les campagnes, les animaux parlent. A cette occasion, les hommes ne devraient-ils pas savoir se taire ? Cela leur éviterait de dire parfois des bêtises.

Cette promenade m'a fait penser à la lecture d'un billet, sur le blog d'un psy, qui oppose ce qui est urgent dans nos vies et ce qui est important.
« Urgent » consiste à faire ce que la vie nous demande de faire : le travail, les courses, le bricolage, le temps à donner aux autres...
« Important » consiste à prendre son temps, marcher dans la nature, contempler les belles choses, prendre le temps de parler à de vieux amis... L'urgent prend vite la place de l'important, qui peut toujours attendre et n'est presque jamais urgent. Nous le savons en théorie, comme toujours. Et en pratique, que faisons-nous ?

Si l'on veut avoir une place dans notre société, il n'y a pas d'autre issue que de participer à l'urgence. Mais tant que ce combat existe, rien n'est perdu. Combien de personnes ne vivent plus que pour l'urgence ?
Ce combat, je l'aime et le revendique parce que ce qu'il m'apporte c'est du temps à donner à ce qui est important et ce en toute conscience. Et puis, ne nous voilons pas la face nous avons des comptes à rendre à ceux qui nous sont proches et à moins de devenir marginal ou moine... Alors tant que j'aurai du temps à consacrer à l'important, tout ira bien.

Repérer quand il est important de céder à l'urgent et quand il est urgent de privilégier l'important, est un défi quotidien.

Bon week-end...

Via

mercredi 1 janvier 2014

2014

Premier billet pour une année nouvelle. Excellente année à vous, fructueuse, joyeuse, ensoleillée, revigorante, riche en complicité, pleine d'échanges, de nouvelles découvertes, de désirs insoupçonnés et de bonne humeur. Je vous souhaite beaucoup de bonheur, la santé et l'amour. Comme quoi, on a du mal à se passer du rituel...

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