lundi 31 janvier 2011

Rando VTT et Marche : « La Fred Rivière » Dimanche 6 février 2011 à Nibelle

Thierry Mercier m'a demandé, il y a quelques jours, de disposer de la salle des fêtes Jacques Poisson le dimanche 6 février 2011, avec le soutien de l'office de tourisme de Nibelle, pour organiser une randonnée avec le VTT Sermaises.
Cette rando baptisée « La Fred Rivière » rend hommage à un ami du club, Fred, disparu récemment en début de l'année 2011.
Le VTT Sermaises est connu à Nibelle. Ses cyclistes participent, depuis 6 ans, à la course cycliste « La Nibelloise » dans l'après-midi juste avant le repas champêtre de la fête de l'été.

Vous êtes tous conviés, oui TOUS !
Le principe de cette randonnée est de se rencontrer, amis de Fred ou non, vététistes ou non, de rouler ou de marcher en forêt d'Orléans. Il n'y a ni inscription, ni tracé précis mais un point chaud qui sera le parking du Belvédère des Caillettes, où sera prise une photo de groupe. C'est donc un circuit aller Salle des fêtes - Belvédère des Caillettes et retour Belvédère des Caillettes - Salle des fêtes.

Crédit photo Alain Croce - VTT Sermaises

Quelques infos :
* Accueil à la salle Jacques Poisson à 8h30
* Formation des groupes suivant les envies, les capacités de chacun, vététistes, marcheurs
* Pour la sécurité, le casque est fortement conseillé
* On respecte le code de la route
* Les locaux nous guiderons simplement dans le but de prendre du plaisir, de découvrir la beauté de la forêt d'Orléans et de se rendre vers 10h30 au Belvédère avant de revenir à 12h30 à la salle Jacques Poisson.
Un casse-croûte se prend ensemble dans la salle des fêtes pour ceux qui auront prévu d'apporter leur repas, sinon on peut s'approvisionner à l'épicerie Panier sympa (ouvert jusqu'à 12h30).
Pour plus de renseignements, voir VTT Sermaises ou téléphoner au 06 30 32 32 50.

Assemblée générale...

Janvier est le mois des vœux, mais aussi celui le plus fréquemment choisi par beaucoup d'associations pour tenir leurs assemblées générales.
Ainsi, les assemblées générales de deux associations, qui œuvrent beaucoup pour les enfants, auront lieu la semaine prochaine à Nibelle. Celle de l'A.N.J.E (Association Nibelloise Jeunesse Enfance) le vendredi 11 février 2011 et les Amis de la bibliothèque de Nibelle, le samedi 12 février 2011.
Les membres de ces 2 associations vous attendent nombreux pour les encourager dans leurs actions.

L'A.N.J.E organise son centre aéré (Centre de Loisirs Sans Hébergement C.L.S.H) tous les ans au mois de juillet pour les enfants scolarisés âgés de 3 à 15 ans des communes de Nibelle, Batilly en Gâtinais, Boiscommun, Chambon la Forêt et Nancray sur Rimarde.
Les activités du centre aéré sont encadrées par des professionnels titulaires du BAFD (Brevet d'Aptitude aux Fonctions de Directeur en accueils collectifs de mineurs) et des étudiants titulaires du BAFA (Brevet d’Aptitude aux Fonctions d’Animation) ou de l’AFPS (Attestation de Formation aux Premiers Secours).

Les animateurs participent à l’éveil des enfants en leur proposant des activités diverses qui se déroulent dans la salle des fêtes, dans la nature et dans les camps : jeux, promenades découvertes, activités sportives et manuelles etc.. Sans oublier, la piscine tous les vendredis et la sortie-visite du mercredi en dehors du centre.

Crédit photo Baudouin N'G - Visite du Muséum national d’Histoire naturelle de Paris, 2010


Les amis de la bibliothèque de Nibelle est une association en lien direct avec la bibliothèque municipale de Nibelle, composée d’un conseil d’administration et d’une équipe de bénévoles actifs sur le terrain. Ses objectifs sont d'une part de soutenir et promouvoir la bibliothèque en organisant des prêts de livres et des animations lecture auprès des enfants des écoles primaires et maternelle du SIRIS grâce à une équipe de bénévoles et d'autre part d'organiser des évènements culturels pour tous sur la commune de Nibelle (expositions, spectacles, ateliers...)


Crédit photo Baudouin N'G - Atelier créatif lors de l'exposition sur l'Art postal, 2010

Lundi...

Crédit photo Automatism

dimanche 30 janvier 2011

Harmonie de Boynes "Harmunbo" en concert...

Malgré un froid glacial dans l'après-midi, je suis allé au concert du nouvel an donné par l'harmonie de Boynes "Harmunbo" dans la salle des fêtes de Boynes.
J'avais promis à mon amie Brigitte Boury, saxophoniste soprano dans cet orchestre, d'aller la voir. Beaucoup de Nibellois connaissent l'harmonie de Boynes et apprécient son répertoire très varié.
Dirigé par Fabien Desserprit, qui est également mon chef de choeur à la chorale La Villanelle de Dadonville, le groupe s'est lâché pour offrir au public un spectacle de qualité.

J'ai profité de l'occasion pour les réinviter à la fête de l'été à Nibelle. Ils accompagneront la retraite aux flambeaux et animeront, avec quelques morceaux de musique, le repas champêtre qui aura lieu dans le square Cottinat le samedi 9 juillet 2011.
A l'issue de cet après-midi musical et récréatif, l'association s'est réunie en assemblée générale pour faire le bilan de sa santé morale et financière.


Crédit photo Christian Siret


Crédit photos Fabien Desserprit - Harmunbo

vendredi 28 janvier 2011

Théâtre : La troupe de comédiens amateurs de Nibelle en 1964

Sur ces 3 photos empruntées à la famille Poisson, on voit toute la troupe des comédiens amateurs de Nibelle. C’était il y a 47 ans déjà. Michèle et Jacques constatent, en riant, qu'ils ont changé et que le temps, le bon temps, le dur temps, a fait son œuvre...

Ici, ils jouaient la pièce "Un Cousin d'Australie" dans la salle derrière l'actuel café Relais Saint-sauveur


Crédit photos Archives Jacques Poisson - De gauche à droite Michèle Beauvais Archenault, Jacques Poisson, Michèle Poisson, Pierre Vellard, Jacqueline Claveau et Michel Claveau

Le bonheur est dans le pré ou ailleurs ?

Le bonheur existe. Il est dans l'amour, la santé, la paix, le confort matériel, les arts, la nature et encore à des milliers d'endroits. (Michèle Morgan - Extrait de Pourquoi pas le bonheur ?)

Crédit photo Baudouin N'G - Chemin des lavandières à La Chapelle au Grain (Mayenne)

Le bonheur est un état durable de plénitude et de satisfaction, état agréable et équilibré de l'esprit et du corps, d'où la souffrance, l'inquiétude et le trouble sont absents.

Le bonheur : la quête de toute une vie!
Le bonheur est le degré selon lequel une personne évalue positivement la qualité de sa vie dans son ensemble. Lazarus et Lazarus (dans Passion & Reason 1994) suggèrent que nous cheminons vers le bonheur lorsque nous croyons faire suffisamment de progrès vers la réalisation de ce qui nous tient à cœur. J’aime bien cette suggestion qui inclue une évaluation subjective de ce qui peut être suffisant, la notion de mouvement, et implicitement la constatation qu’il nous faudra une direction, un but, un engagement vers quelque chose qui nous permettra d’évaluer la direction que prend notre vie.

Les mêmes auteurs suggèrent que nous ne puissions faire du bonheur le but de notre vie: il est un effet secondaire d'une bonne utilisation de nos capacités naturelles et de tendre vers autre chose que notre simple bien-être. Lire l'article complet ici.

Concert prestigieux...

Dans l'après-midi, avec Laurent Coignard nous travaillons sur le projet du concert programmé cet été en l'église de Boiscommun.
Il nous confie la mission de diffusion au niveau des offices de tourisme de la région et de la presse locale, pour donner corps à son projet qui est bien avancé. Nous allons, au cours des prochains jours, publier un dossier de presse qui donnera toutes les précisions sur cette manifestation.

Notre-Dame de Boiscommun est une église romane, classée en 1886 et dont la partie la plus ancienne fut édifiée par Philippe le Hardi entre 1270 et 1285, renferme depuis le début du XIIIe siècle un trésor inestimable : un vitrail représentant la Vierge à l’Enfant, le plus ancien du Loiret. C'est un atout pour son attractivité mais l'église est aussi réputée pour son acoustique remarquable.

Crédit photo Patrice Nin - Patrick Marie Aubert

Sous la direction de Patrick Marie Aubert, le chef du Chœur de l’Opéra national de Paris, ce concert prestigieux réunira un ensemble vocal et instrumental composé de 20 choristes et 20 musiciens professionnels.
Chef du chœur de l'armée française jusqu'en juillet 2000, Patrick Marie Aubert a participé pendant près de vingt ans aux grands événements rythmant la vie de la Nation (cérémonies au Panthéon, 14 juillet, coupe du monde de football...) et a dirigé de nombreux concerts en France et à l'étranger. Il a été chef du Chœur du Capitole de Toulouse de septembre 2003 à août 2009.

Ses activités professionnelles lui ont permis de travailler avec Maurizio Arena, Serge Baudo, Maurizio Benini, Roberto Benzi, Jean-Claude Casadesus, Christoph Eschenbach, Claus Peter Flor, Eliahu Inbal, Jacques Mercier, Marc Minkowski, Evelino Pidò, Michel Plasson, Yutaka Sado, Pinchas Steinberg, Jeffrey Tate...
Chef du Chœur de l'Opéra national de Paris depuis le 1er août 2009, Patrick Marie Aubert est officier de l'Ordre national du Mérite et commandeur de l'Ordre des Arts et des Lettres.

Ce concert, entièrement gratuit, aura lieu le samedi 4 juin 2011 à 17 heures précises en l'église Notre-Dame de Boiscommun dans le Loiret. Nous écouterons Bach, Haendel, Verdi, Vivaldi, Fauré et bien d'autres compositeurs célèbres. C'est un rendez-vous à noter dans vos agendas...

Galette de la chorale

Je m’étais décidemment fait une mauvaise idée en pensant qu'il était tard pour tirer les rois. Je me suis trompé.
Ensemble, nous avons « tiré les rois » après la traditionnelle répétition du jeudi soir. Tous les choristes (presque) étaient présents pour déguster les galettes des rois à la frangipane ou sèches avec un verre de cidre ou de pétillant. Un moment de détente et de convivialité que les choristes de La Villanelle de Dadonville savent apprécier...


jeudi 27 janvier 2011

Jennifer McCurdy : Céramiques de rêve...





Crédit photos Jennifer McCurdy via Paradis express

Lilian et Isaac...

Faites des bêtises, mais faites-les avec enthousiasme. [Colette]

En ce moment, je suis souvent à quatre pattes avec eux, mes petits-enfants, pour faire le pitre. C'est une façon pour moi de revenir en enfance...



Crédit photos Baudouin N'G - Lilian et Isaac (2ème photo)

Jeudi : Un jeudi comme un autre...

Qu’est-ce que le bonheur sinon l’accord vrai entre un homme et l’existence qu’il mène [Albert Camus]

Crédit photo Kévin Sloan

mercredi 26 janvier 2011

Photo - femmes - féminisme : 1860-2010 Collection Bibliothèque Marguerite Durand à la galerie parisienne des bibliothèques

1860-2010 Collection Bibliothèque Marguerite Durand jusqu'au 13 mars 2011...
Cette exposition célèbre 150 ans d'histoire de combattantes pour leurs libertés. Les quelques 200 photographies réunies rendent compte de l’ampleur chronologique de la collection de la bibliothèque Marguerite Durand, des conquêtes des femmes à la lumière de l’histoire des arts, de la littérature, du sport et de la photographie.

Crédit photo Catherine Deudon - Manifestation du 6 octobre 1979 pour la loi Veil.

Photos Femmes Féminisme propose un parcours historique dans le fonds de la bibliothèque Marguerite-Durand à travers une sélection de deux cent vingt photographies. Le choix a été réalisé en fonction de l’intérêt esthétique des œuvres, avec une attention particulière pour la rareté de la photographie, son auteur, sa qualité propre. La sélection a également été guidée par la volonté de rendre compte des principales thématiques et de l’ampleur chronologique de la collection.

Parcourir cette collection féministe donne les éléments-clés d’une culture visuelle destinée à permettre aux femmes de s’affirmer comme sujet ; sujet de leur propre histoire et sujet d’une histoire collective. Alors que l’histoire, celle de la photographie comme celle de la vie politique, s’écrit encore bien souvent au masculin, restituer ces multiples regards invite à une autre écriture du passé qui accorde à l’émancipation des femmes toute son importance, décisive dans la conquête de l’égalité et de la liberté.



Ancienne comédienne devenue journaliste, Marguerite Durand a entamé une collecte de photographies à la fin du XIXe siècle autour du quotidien féministe La Fronde qu’elle a fondé et de sa bibliothèque dont elle a fait don à la ville de Paris. Le fonds, qui compte aujourd’hui quatre mille photographies, a été enrichi tout au long du XXe siècle dans le même esprit : valoriser l’activité et la créativité des femmes et rassembler une documentation sur le féminisme, ses actrices et acteurs autant que ses manifestations. Le fonds comporte des œuvres de photographes de renom, telles Germaine Krull, Laure Albin-Guillot, Berenice Abbott, Gisèle Freund, Yvonne Chevalier, Edith Gérin, Sabine Weiss, Margaret Bourke-White, Janine Niépce, Irina Ionesco. Lire ici

Claudin de Sermisy - Tant que vivray : Clin d'oeil à tous les choristes...

Un clin d'oeil à tous mes amis choristes de La Villanelle de Dadonville...

mardi 25 janvier 2011

Ensemble vocal...

Un ami m'informe, avec tristesse et amertume, que le chef de choeur de l'ensemble vocal des "voix de Nibelle" a souhaité quitter le poste qu'il occupait. Pour les soixante choristes esseulés, les répétitions sont suspendues jusqu'à temps de trouver un remplaçant.

Fin 2008, je quittais volontairement l'ensemble vocal des "voix de Nibelle" dans lequel j’avais chanté avec bonheur et de façon déterminante pendant deux années. Je l’ai alors fait en accord avec ma conviction de rejoindre une chorale où on chante a cappella, avec la lecture des partitions et le respect des notions du solfège.
Le choix de garder le répertoire chanté avec une partie rythmique d'accompagnement avec bandes sonores, sans notions de solfège pourtant nécessaires pour bien interpréter sa partie et un doute sur les perspectives de progression ont été les raisons de mon départ.

Le cauchemar qui hante aujourd’hui les "voix de Nibelle" ne réjouit personne. Les choristes de Nibelle aspireraient à la stabilité.
J’invite, par le biais de ce blog, les lecteurs qui connaîtraient un chef de choeur, à en avertir les responsables de cet ensemble pour qu'il continue à rayonner, s'il le souhaite, dans le style qui est le sien.


Crédit photo Archives Voix de Nibelle

Poucette - canard et le petit pois : Spectacle pour les enfants à Nibelle

Anne Boutin-Pied fait un spectacle pour les enfants de 3 à 8 ans, le dimanche 13 février 2011 à 15h30 dans la salle Jacques Poisson à Nibelle...
Bernadette Després sera présente pour une séance de dédicace du livre qu'elle a illustré.
Pour plus de renseignements, téléphoner à la bibliothèque municipale de Nibelle au 02 38 32 21 57



Noires blessures : Roman de Louis-Philippe Dalembert

Je rejoins un ami à la bibliothèque de Nibelle et on discute de nos lectures récentes. L'idée me vient en tête de parler du roman de Louis-Philippe Dalembert, paru récemment aux éditions Mercure de France. J'ai lu le résumé intéressant fait sur le blog "Double je". Ceci m'a donné, naturellement, envie de lire le livre.

Louis-Philippe Dalembert aborde son texte avec sa double culture haïtienne et occidentale. Il donne à voir avec objectivité et réalisme les deux continents. il montre l’Afrique sans concession dans toute sa réalité : ses habitants qui « se mangent entre eux pour des bagatelles », parce que le voisin possède plus que l’autre. Il dit la misère, le chômage, la faim. Il donne à voir le racisme de certains Blancs, les relations dominants dominés qui existent encore en ce début de XXIe siècle, le relent colonialiste qui subsiste toujours dans certains esprits : avec le Blanc méprisant et arrogant, le Noir respectueux, exploité, soumis, inhibé malgré sa conscience aiguë du problème et son orgueil, parce que contraint de travailler pour faire vivre sa famille, « pour ne pas retomber dans la poussière ». Dans Noires blessures, Louis-Philippe Dalembert insiste sur l’ambivalence profonde de l’être humain, écrivait Annie Forest-Abou Mansour sur le blog "L'écritoire des muses".


Le Mot de l'éditeur : Noires blessures
Mamad tente d’ouvrir les yeux, mais il n’y parvient pas. Ses paupières, gorgées de sel et de sang, refusent d’obéir à son cerveau. Autour de lui, les objets continuent de flotter dans le brouillard. Un goût d’hémoglobine traîne sur ses lèvres sèches et bouffies. En face de Mamad, le Blanc est méconnaissable. Il a les yeux injectés de sang. Une épaisse écume blanchâtre auréole les commissures de ses lèvres. Les veines de son cou tendues à se rompre. De grosses gouttes de sueur perlent sur son front, qu’il essuie du revers de sa manche retroussée, entre une calotte et une autre. Mamad n’a plus la force de crier. Du regard, il implore pitié. Mais le Blanc cogne, tel un forcené, tout en crachant ses injures.

Deux hommes s’affrontent quelque part dans la jungle africaine. Laurent Kala, le Blanc, pris de folie furieuse, est sur le point de tuer Mamad, son domestique noir... Comment les deux hommes en sont-ils arrivés là ?
Issu d’une famille nombreuse, Mamad n’a pas connu son père. Pour faire vivre la famille, sa mère vend des fripes sur les marchés. L’école est loin : chaque jour Mamad parcourt des kilomètres à pied, l’estomac vide. Cacher à ses camarades de classe sa situation précaire, maîtriser les nausées qui lui tordent l’estomac… tel est son combat quotidien. Grâce à son exceptionnelle mémoire, Mamad a peut-être une issue : décrocher une bourse, faire des études, trouver un emploi et mettre la famille à l’abri. S’il échoue, il lui restera la solution de tous les désespérés de la terre : fuir son pays vers un avenir meilleur.

Laurent Kala, Français expatrié, travaille pour une ONG. Il a grandi dans le XIVe arrondissement. Il a perdu son père alors qu’il avait dix ans, tué lors d’une manifestation de protestation contre l’assassinat de Martin Luther King. Son père était particulièrement attentif à la cause des Noirs, ce qui a toujours intrigué Laurent. Comment le fils de cet humaniste a-t-il bien pu se transformer en bête féroce et sanguinaire ?
A la fois grave et tendre, et non sans humour, le roman de Louis-Philippe Dalembert dresse des portraits émouvants d’hommes et de femmes accrochés à leur humanité, au milieu des relents de racisme et de colonialisme engendrés parfois par la présence à l’étranger d’expatriés français.



Louis-Philippe Dalembert est né à Port-au-Prince en 1962. Romancier, nouvelliste, poète et essayiste, cet ancien pensionnaire de la villa Médicis a publié notamment L'autre face de la mer (prix RFO), Rue du Faubourg-Saint-Denis et Les dieux voyagent la nuit (prix Casa de las Americas).

samedi 22 janvier 2011

Une vie comme une autre

Je suis invité à prendre un café cet après-midi chez des amis. Je suis arrivé un peu en avance, le repas n'était pas terminé. Ils sont nombreux autour de la table. Je sens l'atmosphère paisible qui reflète un moment d'intense bonheur affectif, de communication chaleureuse et de plaisir de partager un bon repas.

Je me souviens d'un seul coup dans mon enfance, des repas de famille où tout le monde, ou presque, était là. J’y revois plein d'images qui défilent dans ma tête, ma grand-mère maternelle très autoritaire, mon grand-père paternel, mon père, ma mère, mes soeurs, mes frères, mes cousines et mes cousins. Je me rappelle de ma tante, Marie, qui n'était pas conviée à notre table parce qu'elle avait fait un enfant dont le père était inconnu. Mon autre tante, Thérèse, qui avait quitté un mari, que la famille avait choisi, pour faire un enfant avec un jeune garçon de 17 ans. Ce qui était une humiliation pour la famille, répétait sans arrêt ma grand-mère. Tante Thérèse était belle, on l'appelait princesse. Je les aimais mes deux tantes et savais qu'elles étaient tristes de cette situation familiale compliquée qui les cantonnait dans cette espèce de purgatoire.

Aujourd'hui, on peut dire que les mœurs familiales se sont civilisées. Les filles-mères, les familles recomposées et les familles homoparentales ne sont plus ou peu pointées du doigt, tout comme les séparations et les ruptures conjugales ne sont plus forcément suivies de haines inexpiables comme c’était très souvent le cas. On sait mieux et on peut mieux assumer les états successifs de sa vie amoureuse et conjugale.
Ainsi, ce moment passé autour d'une tasse de café, soulève toute une page de mon histoire personnelle et, de façon générale, de celle de toutes les sociétés modernes ou indigènes.


Crédit photo Automatism

Alfred Hitchcock : Séances des films les plus célèbres projetés à la Cinémathèque de Paris

L’intégrale des films d’Alfred Hitchcock va être projetée à la Cinémathèque de Paris jusqu'au 28 février 2011...
Le maître du suspense. Cette étiquette, forgée par un demi-siècle de films est insuffisante à décrire son génie. Hitchcock fait en effet partie de ces réalisateurs qui ont su concilier, avec une virtuosité rare, métaphysique et divertissement.
La rétrospective complète de l’oeuvre du maître incontesté du suspense qui se tient à la Cinémathèque de Paris va ravir de nombreux amateurs nostalgiques des films cultes d’Alfred Hitchcock. Lire ici


Crédit photo Cinémathèque / Alfred Hitchcock

Jean-Jacques Goldman - Là-bas

Bon week-end

Crédit photo Automatism

vendredi 21 janvier 2011

Peurs sur la ville : Exposition à la Monnaie de Paris

« Peurs sur la ville » à la Monnaie de Paris, photographies historiques, réelles et imaginaires jusqu'au 17 avril 2011...
Située en plein cœur de la capitale, la Monnaie de Paris est le témoin depuis plus de douze siècles des grands événements qui marquent la vie parisienne. La centralisation française, unique en Europe, a fait de Paris le foyer dans lequel se concentrent les passions et les moments tragiques de tout un pays. Peurs sur la ville propose une réflexion sur la violence urbaine à Paris à travers des photographies historiques, réelles et imaginaires.

Crédit photo Patrick Chauvel / Photomontage Paul Biota - Peurs sur la ville

Volontairement construite autour d’images chocs, l’exposition s’articule autour de trois points de vue : les photos d’archives de Paris Match, magazine de référence du photojournalisme, la série Paris Street View de Michael Wolf et Guerre ici de Patrick Chauvel. Trois prises de parole pour revenir sur « la vie telle qu’elle est », prendre conscience d’une violence psychologique que nous ne soupçonnons pas et se projeter dans une fiction dramatiquement réaliste de conflits mis en scène dans Paris.

Ainsi, qu’elle soit frontale, intime ou fantasmée, qu’elle se traduise par des blessures corporelles ou psychologiques, cette violence interpelle, inquiète, effraie. Peurs sur la ville invite le spectateur à voir et regarder pour comprendre et pour rester vigilant à cultiver la paix. L’exposition est organisée avec Paris Match, La Galerie Particulière et La Galerie Photo12. Sous la direction de Max Gallo, contributions écrites de : Olivier Royant, directeur de la rédaction de Paris Match, pour le fonds d’archives de Paris Match, Guillaume Foucher, La Galerie Particulière, pour Michael Wolf, Goksin Sipahioglu et James Nachtwey pour Patrick Chauvel. Pour plus d'informations, lire ici

Céramiques d'Afrique...



Crédit photos Ardmore via Paradis express

Manger des insectes : C'est la nourriture de demain...

Manger des insectes est un sujet qui intrigue. En Afrique et plus précisément au Congo, que je connais bien, les insectes sont comestibles. Ce sont les grillons, les sauterelles, les criquets, les termites, les larves blanches du palmier, certaines chenilles...
Je reconnais que nos habitudes alimentaires nous font manger ce que nous connaissons et nous font éprouver une certaine répulsion à consommer des insectes. Pourtant d'après les scientifiques, tout comme les crustacés, leurs proches parents, les insectes s’avèrent d’une richesse nutritive insoupçonnée.

En 2008, parmi les conclusions de la conférence de l'Organisation des Nations unies pour l'alimentation et l'agriculture (FAO), qui réunissait une trentaine de scientifiques de 15 pays à Chiang Mai (Thaïlande) figurait la pertinence de l’utilisation des insectes comme ressource alimentaire. Les spécialistes de la FAO suggèraient que la consommation d'insectes pourrait constituer une précieuse source de nourriture en situation de crise (sécheresse, famines...).
Il suffirait juste de s'y habituer ou, plutôt, de généraliser une pratique alimentaire connue dans le monde entier et depuis la nuit des temps.

Ce sujet, ci-dessous de Mariette LE ROUX (AFP), ne fait que confirmer cette idée.
"Un goût... de noisettes" : Walinka van Tol, étudiante néerlandaise, mord dans un chocolat d'où dépasse un ver, la protéine du futur, selon des chercheurs néerlandais persuadés que les insectes finiront par remplacer la viande dans nos assiettes.
"Le jour viendra où un Big Mac coûtera 120 euros et un Bug (insecte en anglais, NDLR) Mac 12 euros, où les gens qui mangent des insectes seront plus nombreux que ceux qui mangent de la viande", a prédit l'entomologiste Arnold van Huis, au cours d'une conférence à l'université de Wageningen (centre des Pays-Bas).

Walinka van Tol et 200 autres curieux jouaient ce soir-là aux cobayes pour l'équipe de scientifiques de Wageningen qui mène des recherches sur les insectes en tant que source de protéine alternative à la viande, meilleure pour la santé et l'environnement.
A la pause, le public s'est rué vers le buffet. Rouleaux de printemps aux sauterelles, ganache au chocolat et aux larves, quiche aux vers de farine ont été rapidement engloutis.
Mais Marcel Dicke, le chef du département d'entomologie de l'université de Wageningen, sait qu'il faudra plus qu'un ver enfoui dans un chocolat pour changer la mentalité occidentale.
"Le problème est là", dit-il à l'AFP, un doigt sur la tempe. "Les gens croient que c'est sale", explique-t-il, devant une exposition de moucherons, guêpes, termites et coccinelles, quelques-unes des 1.200 espèces d'insectes comestibles.
"Nous devons manger moins de viande ou trouver une alternative", assure le chercheur qui affirme manger régulièrement des insectes en famille.

Selon l'agence de l'ONU pour l'alimentation et l'agriculture (FAO), la planète comptera 9 milliards d'habitants en 2050 alors que la superficie des terres agricoles a déjà commencé à diminuer.
Les insectes sont riches en protéines, pauvres en graisse et avec dix kilos de végétaux, on produit six à huit kilos d'insectes, contre un kilo de viande seulement.
Abondants, ils rejettent peu de gaz à effet de serre et de lisier, et ne transmettent pas de maladies à l'humain qui les consomme.
"La question à se poser devrait vraiment être : pourquoi ne pas manger d'insectes?", estime Marcel Dicke en citant une étude selon laquelle chacun mange, à son insu, en moyenne 500 grammes d'insectes par an, dissimulés dans de la confiture de framboises ou du pain par exemple.
Environ 500 variétés d'insectes sont consommées au Mexique, 250 en Afrique et 180 en Chine, où ils sont souvent considérés comme des mets très délicats, souligne Arnold van Huis l'entomologiste.

Installé à Deurne (sud-est des Pays-Bas), Roland van de Ven produit plus d'1,2 tonne de vers de farine par semaine, destinés à des zoos et des animaleries mais pas seulement : 1 à 2% d'entre eux sont réservés à la consommation humaine.
La demande augmente, souligne-t-il en passant la main dans les vers qui grouillent dans l'une des innombrables caisses en plastique empilées jusqu'au plafond du hangar. Il en a vendu 900 kilos en 2010, contre 300 kilos en 2008, via un site internet et un grossiste du secteur de la restauration.
"Lorsque vous voyez un insecte, il y a un blocage. C'est différent si les insectes sont transformés et deviennent invisibles dans les aliments", assure Roland van de Ven. Copyright © 2011 AFP »


Crédit photo AFP - Tartelette aux vers, Miam miam !

Petite tradition...

Que janvier passe vite ! Déjà le vingtième jour, il n'est pas trop tard pour souhaiter ses voeux. Depuis quelques années, nous avons pris l'habitude de frapper à leur porte pour souhaiter nos bons voeux à Michèle et Jacques Poisson. Cette habitude s'est interrompue deux années de suite pour des raisons diverses, absence des uns et des autres, problèmes de santé, voyage, etc..

Ce jeudi soir, nous sommes tous présents pour cette presque tradition. Une rencontre qui parvient à happer quelques malentendus qui, de toutes manières, n’étaient marqués, d’un côté et de l’autre, par aucune opiniâtreté ou envie de ne plus se voir.

On aura, dans l’histoire de nos relations, rarement vu des gens heureux se placer volontairement et paisiblement autour de l'apéritif dînatoire improvisé, comme de coutume, par Michèle.
C’est toujours un grand bonheur de discuter avec Michèle et Jacques. Ils sont au courant de presque tout et porte sur les choses et les êtres un regard lucide et rigoureux. A 82 et 84 ans, ils ont l'âge et la sagesse de savoir être indulgent. Ils savent qu’on peut juger sans être inquisiteur et que tenir des propos ou des paroles un peu durs n’ouvre pas forcément le droit d’actionner le couperet de la guillotine. C’est bien ainsi.





Crédit photos Baudouin N'G

jeudi 20 janvier 2011

Mondrian / De Stijl : Exposition à Beaubourg Paris

Jusqu'au 21 mars 2011, le Centre Pompidou de Paris présente une exposition inédite consacrée aux parcours croisés du mouvement De Stijl et de Piet Mondrian, sa figure magistrale. Cette rétrospective événement est la toute première, en France, à éclairer ce moment clé de l'histoire de l'art du 20e siècle. De Stijl synthétise, dès la fin des années 1900 et dans les années 1920, une vision esthétique et sociale, un art total, qui constitue une base pour comprendre les sources de l'art moderne.

À Paris, entre 1912 et 1938, Mondrian, acteur central de cette avant-garde et nourri de son expérience, met en place un vocabulaire et une « nouvelle plastique abstraite », une entreprise radicale qui révolutionnera la peinture et l'art, avec à ses côtés Theo Van Doesburg et Gerrit Rietveld, les autres fondateurs de ce mouvement transdisciplinaire qui aborde la peinture, la sculpture, l'urbanisme, l'architecture, la conception de mobilier et le graphisme. Source ici


Crédit © Adagp, Gerrit Rietveld - Chaise rouge-bleu 1918, hêtre et contreplaqué, Utrecht, coll. Centraal Museum Donation 1959.

Crédit Theo van Doesburg, Cornelis van Eesteren - Reconstitution de la maquette de la Maison d'artiste, 1982. La Haye, Gemeentemuseum.

The Beatles - Hey Bulldog in the studio

Site internet : Crédible ou pas ?

Je lis le journal officiel et principalement l'arrêté du 12 novembre 2010 fixant les critères de classement des offices de tourisme.
Dans le texte, ce qui m’a frappé, c'est le paragraphe sur la diffusion et la mise à jour de l'information touristique sur le site des offices de tourisme. Cette lecture me donne l'occasion de vous confier la remarque que bon nombre d'internautes font lors des forums.

Avec le boom d'internet et de la nouvelle technologie, beaucoup se sont véritablement lancés dans cette aventure avec la création de nombreux sites qui foisonnent dans ce monde virtuel.
Petites et moyennes entreprises, grandes entreprises, secteur public, administrations, collectivités locales, collectivités publiques, particuliers, associations, etc.., tout le monde y est présent.

Certains se contentent d'une seule page statique, histoire de disposer d'une petite carte de visite virtuelle. D'autres voient plus grand, avec des sites multipages ou de vastes boutiques en ligne.

Malgré cette représentation massive et diversifiée, on peut constater, hélas, que beaucoup de sites restent assez statiques ou ne sont pas mis à jour. C'est pourtant l'élément essentiel pour une communication active sur Internet. Les spécialistes dans ce domaine vous diront qu'une fois votre site créé, il est très important de procéder régulièrement à sa mise à jour, de veiller à l'exactitude des données en les modifiant dès que nécessaire, mais aussi à créer un contenu actualisé.

Un site mis à jour donnera l'envie au visiteur d'y revenir le plus souvent, mais il favorisera aussi son référencement sur les moteurs de recherche, Google par exemple. Un site souvent mis à jour gagne aussi en crédibilité.

mercredi 19 janvier 2011

Mille lectures d'hiver...

Je reçois de Marie-José Foulard, bibliothécaire à Nibelle, un mail qui m'informe de l'animation de lecture dans le cadre de l’opération « Mille lectures d’hiver » initiée par la Région et le Livre au Centre.
La lectrice, Catherine Gautier, nous lira « La chaussure sur le toit » de Vincent Delecroix. Comme de coutume, un débat a lieu après la lecture et la soirée se termine par le partage des mets et boissons apportés par chacun.
La lecture aura lieu le 4 février 2011 à 19h00 à la bibliothèque de Nibelle. Pour recevoir une invitation, écrire à biblio.nibelle@orange.fr ou contacter le 02 38 32 21 57.

Crédit photo Archives Baudouin N'G - 1000 lectures d'hiver en 2010 à Nibelle

Comment s'organisent les « Mille lectures d’hiver » ?
L’histoire est simple. Elle se déroule en hiver.
Une personne, que nous appellerons « accueillant », invite quelques humains un peu curieux à partager un moment convivial. Ils sont une vingtaine, dix au minimum, trente au maximum. Ce sont des amis, des parents, des lycéens, des cousins, des voisins ou des collègues qui sont conviés à écouter le texte d’un écrivain vivant édité, français ou étranger. Chacune des mille lectures d’hiver se déroule en deux temps.
Après la lecture qui dure une heure environ, la rencontre se poursuit par une « après-lecture » pour un échange à bâtons rompus des auditeurs avec le lecteur. L’après-lecture est agrémentée d’une collation, d’un buffet ou d’un repas auquel chacun des invités aura contribué selon son envie. L’accueillant offre le gîte et le couvert au lecteur. Il choisit ses convives, le lieu et l’heure de la lecture. Il ne choisit pas l’écrivain qui sera lu.

Les mille lectures d’hiver sont liées à la découverte de la littérature qui s’écrit aujourd’hui. Elles sont offertes à tous ceux, audacieux et aventureux, qui prennent un peu de leur temps pour s’ouvrir aux mots du poète dits à voix haute. L’accueillant et ses invités sont ou ne sont pas des familiers du livre et de la lecture. Seul compte le désir de se retrouver, d’entendre le texte d’un écrivain et d’en parler. Lire ici.

20ème balade du canal d’Orléans : Le dimanche 20 février 2011...

Avant de prendre connaissance du courrier qui afflue dans la boite aux lettres de l'office de tourisme, je fais un tour rapide pour voir le sentier écologique et sensoriel de Combreux. Le lieu a changé depuis que l’ONF y a installé cette promenade ludique. Nous ne sommes pas loin du canal d'Orléans. L'affichage très convaincant sur les panneaux d'une balade qui aura lieu bientôt tout le long de ce canal me décide de relayer l'information sur mon blog.

Crédit photo Baudouin N'G

Le dimanche 20 février 2011 à partir de 7h00, c'est la 20ème édition d'une grande promenade à travers la nature, la balade du canal d'Orléans...
Organisée par le Syndicat d'Orléans et le Conseil Général du Loiret, la Balade du canal d'Orléans propose à tous les sportifs de la région de s'offrir une escapade à travers la nature. Cette randonnée pédestre offre quatre parcours différents selon le niveaux de chaque participant, entre 9, 15, 21 et 25 km.
Ainsi chacun peut, à son rythme, découvrir la beauté du paysage du Canal d'Orléans, des étangs et de la forêt de la ville.

Au programme de cette 20e édition : 4 parcours sont proposés : 9, 15, 21 et 25 km
A partir de 12h : remise des lots autour d'un pot d'amitié accompagné du traditionnel boudin.
Tarifs d'entrée : - Plein tarif : 3 €, Tarif réduit : 2 €, Enfants jusqu'à 10 ans : Gratuit
Pour plus de renseignements, téléphoner au 02.38.46.82.91 ou écrire à canal.orleans@wanadoo.fr

mardi 18 janvier 2011

Exposition Nouvelles acquisitions - Chambord 2005-2010

Exposition Nouvelles acquisitions, Chambord 2005-2010 au château de Chambord jusqu'au 23 avril 2011...
Le Domaine national de Chambord vous invite à découvrir 5 années d’enrichissement de ses collections dans des pièces de l’aile royale habituellement fermées aux visiteurs.
L’exposition, à travers une sélection d’objets et de documents d’archives majoritairement présentés pour la première fois, a pour objectif d’expliquer et valoriser le travail réalisé sur ses collections depuis 2005, année de la création de l’Etablissement Public du Domaine national de Chambord.


Les collections de Chambord constituent un véritable inventaire à la Prévert que reflète l’exposition : haches à marteler, lit à baldaquin du XVIIIe siècle, projecteurs du premier son et lumière au monde, un fusil de garde-chasse, un portrait de François Ier…
Autant d’objets qui témoignent de la diversité des collections du château et du parc forestier mais aussi de la variété des modes d’acquisition : achat, dépôt, versement et don.

Au fil du temps, Chambord a acquis 4 500 pièces allant de la préhistoire au XXe siècle. L’exposition Nouvelles Acquisition, Chambord 2005-2010, propose un aperçu des 450 objets et documents d’archives entrés dans les inventaires de Chambord au cours des cinq dernières années. Source : Domaine de Chambord

Mélanie Bourget : Sculptures en céramique

Même si l'artisanat céramique médieval de la région Centre est mal connu des historiens, les documentations disponibles ont permis de prouver que Nibelle est un ancien village de potiers, briquetiers et tuiliers.
L'office de tourisme de Nibelle, organisateur du marché de potiers qui fête sa 10ème édition les 4 et 5 juin 2011, vise avant tout à témoigner du soin que nous attachons à la mise en avant d'un patrimoine culturel auquel nous nous attachons.
En attendant ce rendez-vous obligé des amateurs de céramique de notre région, je vous confie le travail de Mélanie Bourget qu'un ami céramiste m'a recommandé.



Crédit photos Mélanie Bourget

« Sortie de terre, des mains de cette artiste autodidacte, une multitude de personnages a pris corps...
Le travail de Mélanie Bourget est centré sur l’être humain : des modelages figuratifs, dans un style actuel mais un peu décalé, oscillant entre réalisme et onirisme, auxquels elle fait ensuite passer l'épreuve de la cuisson raku.
De grands bustes de femmes aux coiffures un peu folles, queques petits personnages énigmatiques et rêveurs, voilà en quelques mots les personnages poétiques et fragiles qui évoluent dans son univers. Ces personnages sont habités, ils transmettent des sentiments mélangés et profonds. Et au travers des craquelures de l'email transpire avec justesse l’âme humaine...»
Source : Mélanie Bourget

Année du Mexique en France : Quel sera l' impact pour nos villages ?

Le site France Diplomatie consacre un billet sur l'année du Mexique en France qui permettra, par son vaste programme de manifestations, de révéler la richesse du Mexique souvent méconnue du public français, un savant mélange d’influences (espagnoles, indigènes, nord-américaines), un pays multiculturel dont l’Histoire (la Conquête, la Colonisation, l’Indépendance, la Révolution...) a façonné son caractère et son patrimoine au-delà de l’image purement balnéaire que revêt très souvent cette destination lointaine pour les Européens.

Ce serait formidable que l'office de tourisme de Nibelle participe à cette idée en incluant le Mexique dans une fête existante, comme la fête du village en août, ou sous forme d'exposition ayant comme thème le Mexique. Je lance l'idée et me réjouirai si les initiatives se mettent en place pour la réaliser.


Après la Chine en 2004, le Brésil en 2005, la Turquie (juillet 2009 – mars 2010) et la Russie en 2010, la France se prépare à célébrer l’année du Mexique en 2011 avec divers évènements prévus sur le territoire. Ce projet ambitieux a été implusé par le Président de la République français, Nicolas Zarkozy et son homologue mexicain, Felipe Calderon.

De janvier à décembre 2011, le public français pourra découvrir un programme de plus de 200 manifestations tant culturelles qu’éducatives, économiques et universitaires.
Ces événements inviteront le public à retrouver les couleurs, l’art, les images, les saveurs qu’ils associent spontanément au Mexique.
Cette année sera surprenante, elle incitera à la découverte de facettes méconnues du Mexique, un pays étonnant et divers, créatif et savant, entreprenant et festif.
La programmation, riche et diverse, mêlera ainsi attendu et inattendu. De l’avant-garde artistique à l’ambiance festive et colorée des fêtes populaires, des stars du cinéma à Cannes aux prouesses de l’aérospatial au Salon du Bourget, des masques funéraires mayas à la nuit électro au centre de Paris.

L’année du Mexique sera partout et ira à la rencontre de tous les Français : à Paris, comme dans les régions, à travers des événements notamment à Bordeaux, Toulouse, Lyon. Le Mexique sera également à l’honneur de nombreuses manifestations artistiques et culturelles comme le Festival de la photographie d’Arles, le Festival du cinéma de Cannes ou le Salon du Livre.
Eclectique, proche, surprenante, cette année devrait permette au plus grand nombre, de découvrir ou de redécouvrir le Mexique !
Source, lire ici
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