mardi 28 avril 2015

Concert Choeurs Eternels : Un vent nouveau va souffler à Boiscommun...

Dans 2 mois jour pour jour, le 28 juin plus précisément, Laurent Coignard nous invite à assister à son 5e concert à Boiscommun, concert qui s'annonce somptueux à l'occasion du 5e anniversaire de Chœurs Éternels.

Ce concert sera dirigé par Andrei Feher, un des plus jeunes sinon le plus jeune chef d'orchestre au monde, avec la participation exceptionnelle d'Aline Kutan, soprano canadienne.

Né en Roumanie d’une famille de musiciens, Andrei Feher a commencé l’apprentissage du violon à l’âge de 7 ans. À son arrivée au Québec, il entame ses études à l’école Joseph-François Perrault à partir de la 2e année du secondaire. Il participe à deux tournées en Europe avec l’orchestre symphonique de l’école. À partir de 2006, il étudie dans la classe de Johanne Arel au Conservatoire de musique de Montréal. Il termine ses études universitaires de violon en 2013.

Intéressé et passionné par la direction d'orchestre depuis quelques années, il dirige la Marche Hongroise d’Hector Berlioz lors d’un concert à Nantes avec l’orchestre de Joseph-François Perreault en 2008. Les années qui suivent, il organise de nombreux projets afin d'acquérir de l'expérience. En 2011, il participe à un atelier de direction d'orchestre avec Gilles Auger. L'année suivante, il est sélectionné pour un stage au Centre national des Arts à Ottawa avec Kenneth Kiesler.

À partir de 2011, il étudie la direction d’orchestre auprès de Raffi Armenian. Au printemps 2012, il forme l’Orchestre des Artistes avec lequel il dirige le Sacre du Printemps de Stravinsky et la Symphonie no 5 de Tchaïkovski. En novembre 2012, il emporte l'audition pour le poste de chef assistant en résidence à l'Orchestre symphonique de Québec auprès du Maestro Fabien Gabel.

Andrei Feher est aujourd'hui Chef Assistant de Paavo Järvi à l’Orchestre symphonique de Paris et Chef Assistant, à l'Orchestre symphonique de Québec.

Rendez-vous le dimanche 28 juin à 15h30 à l'église Notre Dame de Boiscommun (Loiret)


Laurent Coignard présente Les Quatre Saisons de Geneviève Mahaud : Exposition à Chambon la Forêt

L'autre soir, mon ami Laurent Coignard me téléphone pour me confirmer la date de l'exposition qu'il présentera sur les grilles de sa résidence : Les Quatre Saisons de Geneviève Mahaud, exposition du 23 mai jusqu'au 20 juin 2015.



Je confie à ce blog les propos de Geneviève Mahaud : " Tout commence par le concert de Chœurs Éternels en juin de l'an dernier, auquel je vais assister pour la première fois. Passionnée de photographie depuis près de 40 ans mais cependant non professionnelle, mon appareil photo ne me quitte jamais. J'immortalise alors par quelques clichés ce formidable moment d'émotion et de partage, magnifié par la beauté des lieux, offert à un large public par une personnalité dont j’ignorais totalement l'existence, Monsieur Laurent Coignard.

Ces photos iront rejoindre quelques jours plus tard ma galerie virtuelle sur le site Flickr où figurent aussi de nombreux clichés illustrant mon amour pour la nature, au travers de paysages divers, de fleurs, d'animaux, d'insectes...
Au mois d'août qui suit, Laurent Coignard, qui se trouve alors au Canada, découvre tout à fait par hasard sur Internet mes photos du concert via un moteur de recherche. Elles suscitent un vif intérêt de sa part, il en apprécie la qualité, les ambiances et les angles de prise de vue et veut en savoir plus sur la personne qui en est à l'origine.

Ayant réussi à obtenir mes coordonnées, il me contacte aussitôt par téléphone pour me faire part de sa curiosité et m'exprimer un véritable coup de cœur. Une conversation s'engage, dans laquelle il va m'expliquer les projets qu'il nourrit. Il a peut-être en perspective d'organiser une 5ème édition de Chœurs Éternels en 2015 et pour en faire l'annonce souhaiterait pouvoir acquérir quelques unes de mes photos du concert 2014, il désire que nous en parlions ensemble. Il m'indique également que son attention a été attirée par les centaines de photos de la nature qu'il a pu découvrir au fil de ma galerie, qu'il a pris soin de visiter dans sa totalité. Il me fait part du charme, de la poésie que certaines lui évoquent et de l'émotion qu'il a ressentie. Et si ma surprise et mon étonnement face à cet incroyable échange, aussi gratifiant qu'inattendu, pouvaient me faire douter de mes qualités artistiques, il m'assure que ses activités professionnelles lui permettent d'affirmer la perception d'un regard particulier et une façon de photographier la nature à laquelle il est tout particulièrement sensible. Son enthousiasme est réellement valorisant et fait chaud au cœur. Il souhaite me rencontrer et le rendez-vous est donc pris pour le mois de septembre.

C'est là que le projet de cette exposition photographique a vu le jour et qu’il me l’a soumis. Elle devra être le fruit d'une demande très précise : Illustrer les 4 saisons en photographiant la nature et ses paysages, impérativement sur le territoire de Chambon la Forêt et ses environs proches, l'objectif étant de pouvoir exposer les photos en mai 2015. Voilà un challenge auquel je vais me livrer avec le plus grand plaisir, beaucoup de joie et d'enthousiasme. Cette exposition est un fantastique cadeau, un rêve qui se réalise.

Il ne me restait plus qu'à prendre mon appareil, partir arpenter la campagne en me laissant guider par les attraits de cette nature généreuse qui sait nous offrir ses plus beaux spectacles. Vous pourrez les apprécier au travers des 20 photos qui seront exposées, chaque saison étant représentée par 5 clichés ".

Les fagots... pour déguster

Jeudi soir, après un rapide examen de routine chez mon dentiste, je rejoins des amis à Orléans. Nous décidons de dîner au restaurant où j'ai pris la délicatesse de réserver.
Il est vrai que sans réservation, il est très difficile de trouver une place après le tout début de soirée.
Derrière la rue de Bourgogne, dans le quartier où la municipalité mène un long projet de réhabilitation des vieilles bâtisses du centre ville, nous sommes donc "aux fagots". L'ambiance nous rappelle la brocante pour la décoration qui n'a pas changé depuis des années. C'est un endroit sympa, simple et on y mange bien. A notre table, des harengs pommes à l'huile en entrée et une bonne salade, les plats sont cuisinés dans la cheminée, grillades, magrets de canard, jusqu'aux pommes de terre. Les desserts sont faits maison et il est impossible d'en douter. Le tout arrosé d'un bon vin rouge, un vrai délice.
Si vous êtes sages, je vous y emmènerai la prochaine fois !

Les fagots : 32, rue du Poirier à Orléans

samedi 18 avril 2015

Escapade à Cerdon : Exposition d'art contemporain ART-GENS

Le week-end dernier, sous un soleil éclatant, visite du 6e parcours d'art contemporain à Cerdon du Loiret, en Sologne. À l'origine de cet événement culturel, l'association Sarcelle et bout d'ficelle voulait faire connaître aux habitants de la région l'art contemporain qui n'était jamais transporté à la campagne jusque là. Depuis, c'est chose faite car la manifestation attire un peu plus de monde chaque année.

Cette année encore, douze artistes ont été sélectionnés pour présenter des œuvres dans des thèmes divers et de qualité incontestable. J'ai beaucoup aimé cette exposition et confie à ce blog ces quelques images...















Crédits Baudouin N'G - Exposition d'art contemporain ART-GENS, Avril 2015

jeudi 16 avril 2015

Nous vieillissons à notre rythme...

J'écris de temps en temps à Catherine Caron pour prendre des nouvelles. Grâce aux réseaux sociaux (comme quoi, c’est possible !) nous nous sommes retrouvés. Nous constatons que nous avons changé et que le temps, le bon temps, a fait son œuvre.
Nous nous souvenons de l’époque où nous travaillions ensemble, Catherine comme Adjointe au responsable de production de l'imprimerie. J’étais alors moi-même, comme j’aime à le dire, « employé de bureau », d’abord adjoint au responsable du service devis, puis responsable de planning et ordonnancement et, enfin, directeur d'unité de production.

A Catherine, s’annonçait une carrière que beaucoup disaient prometteuse. Chacun s'accordait à lui reconnaître le talent et l'enthousiasme qui caractérisaient la manière dont elle exerçait ses responsabilités d'Adjointe au responsable de production. Elle a quitté l'imprimerie et a changé de région par la suite pour des raisons que j'ignore.

S’il nous est arrivé dans l’histoire de notre collaboration de nous heurter, c’est bien parce que nous avions des ambitions concurrentes, celle notamment d’exercer des responsabilités de premier plan. Le temps et la vie ont émoussé nos anciennes frictions. Elle n’est pas devenue responsable de l'unité de production et je ne le suis plus. Comme moi, Catherine est à la retraite. Cette sorte d’égalité que le sort nous a fait retrouver nous permet de nous livrer à l’évocation des nombreux bons souvenirs de notre vie professionnelle partagée ainsi qu’à celle de nos moments de vraie complicité.
Cat, comme j'aimais l'appeler, profite de sa retraite au bord de la mer aux Sables d'Olonne, la ville du Vendée Globe. C'est une région que je ne connais pas bien, et par son insistance, j'ai promis de lui rendre visite bientôt.

lundi 6 avril 2015

Week-end de Pâques...

Dimanche comme Lundi, je privilégie le repas et les retrouvailles en famille. En même temps, après 9 mois d'intenses activités, je ressens un besoin de m'isoler et de me ressourcer. Je connais un endroit où je suis certain de trouver le repos et le calme, la Bretagne. La Bretagne est sublime!
Je voudrais y vivre en paix sans trop de touristes irrespectueux des traditions et qui ne comprennent aucunement l'inspiration culturelle bretonne ! Pour empêcher que tout le monde ne vienne perturber la sérénité de cette partie de la France, je confirme qu'en Bretagne : il pleut tous les jours!

Dolce Vita ? - Art décoratif italien 1900-1940 du Liberty au design industriel : Exposition au musée d'Orsay

Dolce Vita ? - Art décoratif italien 1900-1940, du Liberty au design industriel : Exposition au musée d'Orsay du 14 avril au 13 septembre 2015...
Dans l’Italie du début du XXe siècle, les arts décoratifs sont les héritiers d’une grande tradition artisanale et artistique, et ils se font les interprètes du désir de progrès d’une nation venant de trouver son unité.

Ébénistes, céramistes, maîtres verriers travaillent souvent en collaboration avec les plus grands artistes, créant ainsi un véritable « style italien » destiné à influencer la naissance même du design moderne. Il s’agit là d’une période d’ « optimisme paradoxal », comme le souligne le titre de cette exposition dont l’objectif est de mettre en avant ces décennies d’intense créativité sur fond d’une société en profonde mutation, nourrie tout d’abord par les espoirs apportés par le gouvernement Giolitti, mais qui finira par connaître le traumatisme de la première guerre mondiale et l’issue tragique du régime mussolinien.

Crédits © Musée d’Orsay, dist. RMN-Grand palais / Patrice Schmidt - Frederico Tesio (1869-1954), Bureau et Fauteuil, 1898 Chêne marqueté d’ébène

Afin d’explorer ce climat, l’exposition présente un parcours chronologique composé d’une centaine d’œuvres, basé sur un dialogue continu entre arts décoratifs et arts plastiques.

Le début du XXe siècle est caractérisé par l’affirmation de l’Art Nouveau, connu dans sa version italienne comme « style Liberty » ou « floréal ». S’affirmant à l’Exposition Internationale des Arts Décoratifs de Turin en 1902, le style Liberty acquiert une originalité particulière dans les œuvres d’artistes et artisans tels que Carlo Bugatti, Galileo Chini, Eugenio Quarti, Ernesto Basile, Carlo Zen. Leur goût pour les lignes sinueuses inspirées des formes de la nature, aux accents parfois exotiques, se rattache à l’œuvre des peintres divisionnistes, proches des tendances symbolistes répandues dans toute l’Europe et représentées dans l’exposition par d’importants tableaux de Previati, Segantini, Morbelli, Pellizza da Volpedo. Lire aussi ici
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