lundi 18 décembre 2017

Lecture du moment : Le bonheur sans illusions de Malene Rydahl

Je viens de finir de lire le livre "Le bonheur sans illusions" de Malene Rydahl.
Beauté. Argent. Pouvoir. Célébrité. Sexe.
Où ces rêves sont-ils en train de conduire le monde ? Les réaliser peut-il suffire à notre bonheur ?



Malene Rydahl mène l’enquête pour nous, basée sur ses nombreuses années de recherches sur le bonheur, pour aller voir de plus près ces cinq obsessions. Pour savoir si elles permettent oui ou non de nous rendre heureux. Pour faire la part des choses entre illusion et réalité. Pour comprendre si « la vie rêvée des autres » est bien celle qu’on imagine. En un mot, pour en tirer le meilleur et en éviter le pire.

Il semble utile voire urgent dans le contexte actuel de poser la question. Plus de 50 % des jeunes entre 14-18 ans ont comme premier rêve d’être célèbre, sans autre motivation que la célébrité, 61 % des Français affirment « manquer d’argent pour être tout à fait heureux ». La soif de pouvoir pousse les gens dans une course infernale au « succès » sans même en comprendre le sens, mais en mettant en péril leur santé à la fois mentale et physique. Seulement 2 % des femmes se sentent belles et chaque année, les chirurgiens plasticiens « retouchent » des dizaines de millions de personnes. Quant au sexe, il est souvent cité comme l’une des premières sources de « bonheur », mais plus de 60 % des jeunes font leur éducation sur les sites pornographiques avec une dissociation totale entre sentiments et sexe.

Dans ce nouveau livre passionnant, l’auteur, spécialiste en bonheur, s’appuie sur les dernières études et références académiques internationales mais aussi sur les expériences de ses observations personnelles depuis plus de 20 ans. Elles pourront, aider ceux qui le souhaitent à profiter au mieux des jolis moments que la vie nous offre et à affronter les instants difficiles. Pour apprécier la vie dans toute sa beauté et sa complexité sans se perdre dans les illusions du bonheur.

Ed Sheeran (avec Beyoncé) - Perfect

Chagrin d'amour...

J'ouvre aujourd’hui, lundi 18 décembre 2017, un petit journal de lecture que je tiendrai jusqu'à fin décembre pour reproduire mes lectures.
Je confie à ce blog cette lecture intéressante et dans son jus venant du blog de mon psy Christophe André.

« À la fin de l’été dernier, sur les quais de gare, j'ai vu plusieurs fois de petits amoureux qui s’embrassaient et se parlaient avant que l’un des deux, habitant visiblement dans un autre coin de France, ne reprenne le train. Je me demandais ce que deviendraient ces liaisons de vacances, et combien de chagrins d'amour ils engendreraient.

Chagrin ? On ne devrait pas parler de « chagrin » d’amour : c’est un vocable pour ceux qui n’en souffrent pas. Pour les personnes qui le subissent, ça n’a rien d’un petit chagrin, c’est plutôt une grande détresse et une tristesse intense, une sorte d‘état dépressif transitoire mais profond. A la mesure du bonheur vécu : l’amour va tout intensifier dans notre vie, et la rupture à l’inverse va tout désertifier, plus rien n’aura de sens ni d’importance. Comme dans le vers célèbre de Lamartine : « Un seul être vous manque et tout est dépeuplé ».

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Et la douleur de la rupture est telle que, parfois, on fait n’importe quoi, on veut en finir avec la vie ou, au lieu de se remettre à vivre, on se fige dans l’espoir d’un retour de l’être aimé…

Mais un autre aspect passionnant de la rupture amoureuse, c’est le point de vue et l’attitude de celle ou celui qui la provoque, et qui cause le chagrin. Parfois, c’est une attitude de sagouin, égoïste, brutale. Mais assez souvent, la personne qui part voudrait ne pas faire de peine, souhaiterait ne pas trop faire souffrir, et se demande s’il est possible de plaquer quelqu’un gentiment ?

Ce n’est pas seulement parce que les larmes ou les reproches de l’ex sont pénibles, c’est aussi parce qu’on l’a aimé, vraiment aimé. Mais que l’amour ne suffit pas, comme le savent les thérapeutes de couple. L’amour est une condition nécessaire mais pas suffisante, comme on dit en maths. Il faut bien d’autres choses en plus pour qu’un couple dure. Alors, comme la personne qui part se souvient de cet amour, elle rêverait de ne pas faire trop de mal.

Mais c’est mission impossible : même en s’efforçant d’être un « abandonneur gentil », dans une rupture, on ne peut que faire souffrir. L’honnêteté et la bienveillance n’empêcheront pas la douleur et la détresse sur le moment. Mais sans doute permettront-elles un rétablissement plus rapide. Et surtout éviteront-elles le traumatisme de ces amoureux et amoureuses mal quittés, qui du coup ne veulent plus jamais aimer personne, et deviennent comme des grands brûlés de l’amour…

Message donc à celles et ceux qui partent : quitter l’autre avec honnêteté et humanité n’empêche pas le chagrin, mais préserve chez son ex la possibilité d’aimer encore. Ne rompez pas comme des nuls ! »

Manque de lecture...

Vous savez, le manque de lecture, c'est terrible... Ce ne sont pas les grands livres qu'on choisit, on choisit par affinité, et, quelquefois, on est bouleversé par un livre qu'on est seul à connaître. ( Les heures lentes - Henri Thomas )

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