vendredi 5 octobre 2018

Joan Miró - Rétrospective : Exposition au Grand Palais

Joan Miró : Rétrospective au Grand Palais du 3 octobre 2018 au 4 février 2019...
Réunissant près de 150 œuvres dont certaines inédites en France et couvrant 70 ans de création, cette rétrospective retrace l’évolution technique et stylistique de l’artiste. Miró crée à partir de ses rêves et nous ouvre les portes de son univers poétique.

Il transforme ainsi le monde avec une apparente simplicité de moyens, qu’il s’agisse d’un signe, d’une trace de doigt ou de celle de l’eau sur le papier, d’un trait apparemment fragile sur la toile, d’un trait sur la terre qu’il marie avec le feu, d’un objet insignifiant assemblé à un autre objet.
Miró fait surgir de ces rapprochements étonnants et de ces mariages insolites un univers constellés de métamorphoses poétiques qui vient réenchanter notre monde.

"Pour moi, un tableau doit être comme des étincelles. Il faut qu’il éblouisse comme la beauté d’une femme ou d’un poème".


Crédits © Calder Foundation / Art Resource NY — Joan Miro, Femmes et oiseau dans la nuit, 5 mai 1947 (Détail)

mercredi 3 octobre 2018

Caravage à Rome. Amis & ennemis : Exposition au musée Jacquemart-André

Caravage à Rome. Amis & ennemis : Exposition au musée Jacquemart-André jusqu'au 28 janvier 2019...
Venez découvrir une exposition consacrée à Caravage (1571 – 1610), figure emblématique de la peinture italienne du XVIIe siècle. Pour cet événement unique, 10 chefs-d'oeuvre de Caravage, dont 7 jamais présentés en France, seront réunis pour la première fois dans une exposition et dialogueront avec des oeuvres d'illustres contemporains comme le Cavalier d'Arpin, Orazio Gentileschi ou Giovanni Baglione.

Provenant des plus grands musées italiens, comme le Palazzo Barberini, la Galleria Borghese et les Musei Capitolini à Rome, la Pinacoteca di Brera de Milan, les Musei di Strada Nuova à Gênes ou le Museo Civico Ala Ponzone de Crémone, ces toiles extraordinaires permettront de retracer la carrière romaine de Caravage (1592 – 1606) jusqu’à l’exil. Elles dialogueront avec les œuvres d’illustres contemporains, comme le Cavalier d’Arpin, Annibal Carrache, Orazio Gentileschi, Giovanni Baglione ou Ribera, afin de dévoiler toute l’étendue du génie novateur de Caravage et de rendre compte de l’effervescence artistique qui régnait alors dans la Cité éternelle.

Crédits Affiche de l'exposition " Caravage à Rome. Amis & ennemis "au musée Jacquemart-André

Né en 1571, artiste hors-du-commun au cœur de la scène artistique romaine, Michelangelo Merisi, dit Caravage, va révolutionner la peinture italienne du XVIIe siècle par le réalisme de ses toiles et par son usage novateur du clair-obscur, et devenir le plus grand peintre naturaliste de son temps.
L’exposition sera consacrée à la carrière romaine de Caravage et au milieu artistique dans lequel il a évolué : comme les études les plus récentes l’ont montré, le peintre entretenait des relations étroites avec le cercle intellectuel romain de l’époque. L’exposition s’intéressera ainsi aux rapports de Caravage avec les collectionneurs et les artistes, mais aussi avec les poètes et les érudits de son temps, liens qui n’ont jamais fait l’objet d’une exposition.

Il s’agira tout d’abord d’évoquer la vie à Rome au début du XVIIe siècle, en montrant l’activité des ateliers des grands peintres, dans lesquels Caravage fait ses premières armes. C’est aussi à cette période qu’il fait des rencontres qui vont être déterminantes pour sa carrière, celles du marquis Giustiniani (1564 - 1637) et du cardinal Francesco Maria del Monte (1549 - 1627): ils deviennent deux des plus grands mécènes de Caravage et lui adressent de nombreuses et prestigieuses commandes. Évoquer ces collectionneurs et leurs palais, fréquentés par les amateurs et les artistes, permettra aussi de montrer l’influence de Caravage et de ses thèmes sur les peintres européens.

Après les amis et les soutiens de Caravage, l’exposition s’attachera à présenter ses ennemis et rivaux présents sur la scène artistique romaine de ce temps. Caravage, qui ne voulait pas être imité et qui le fut pourtant malgré lui, s’est parfois opposé à ses contemporains, à l’occasion de discussions, de rixes, et même de procès.
L’exposition s’achèvera sur l’épisode de la rixe de 1606, au cours de laquelle Caravage tue Ranuccio Tomassoni, et sur les derniers jours de l’artiste à Rome. Condamné à mort à la suite de cette rixe fatale, Caravage est contraint à l’exil et meurt en 1610, sans avoir pu regagner Rome.
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