samedi 23 février 2013

vendredi 22 février 2013

L'enfance...

Crédits Seventeen doors

Laure Albin Guillot (1879–1962) — L’enjeu classique : Exposition au Jeu de Paume

Laure Albin Guillot (1879–1962) — L’enjeu classique : Exposition au Jeu de Paume du 26 février au 12 mai 2013... Laure Albin Guillot, un ”nom sonore qui devait devenir fameux”, peut-on lire au lendemain de la Seconde Guerre mondiale. Le paysage photographique français de ce milieu de siècle est en effet singulièrement marqué par la signature et par l’aura de cette artiste qui, de son vivant, fut certainement la plus exposée et reconnue, non seulement pour son talent et sa virtuosité mais aussi pour son engagement professionnel.
Organisée en quatre sections, l’exposition de Laure Albin Guillot permet de découvrir son art du portrait et du nu, son rôle actif dans le domaine de la publicité, son œuvre imprimée et enfin un ensemble conséquent de ses “micrographies décoratives”, stupéfiantes photographies de préparations microscopiques qui firent sa renommée en 1931.

Crédits © Laure Albin-Guillot / Roger-Viollet — Collection musée Nicéphore Niépce, Ville de Chalon-sur-Saône - Laure Albin Guillot, Sans titre vers 1937

L’exposition présentée par le Jeu de Paume réunit un ensemble conséquent de 200 épreuves et de livres originaux de Laure Albin Guillot (Paris, 1879–1962), ainsi que des magazines et documents d’époque issus de collections privées et publiques comme la Parisienne de Photographie, le Musée national d’Art moderne, la Bibliothèque nationale de France, le musée Nicéphore Niépce (Chalon-sur-Saône), le musée français de la Photographie (Bièvres), etc.
Une grande partie des tirages originaux et documents exposés proviennent des collections de l’agence Roger-Viollet qui fit l’acquisition du fonds d’atelier Laure Albin Guillot en 1964. Ce fonds, appartenant aujourd’hui à la Ville de Paris, a été récemment rendu accessible après un long travail d’inventaire. Composée de 52 000 négatifs et 20 000 épreuves, cette source a permis de questionner l’œuvre et la place que la photographe occupe réellement dans l’histoire. Lire la suite ici

Mille et une orchidées : Exposition au Jardin des Plantes

Comme pour appeler le printemps, en parcourant la page Facebook de mon amie Delphine, je découvre cette exposition que je confie sur ce blog.
Du 22 Février 2013 au 18 Mars 2013, dans le cadre exceptionnel des Grandes Serres, le Jardin des Plantes souhaite renouer avec la tradition d'expositions végétales et particulièrement d'exposition d’orchidées. Ainsi, ce sont plus de mille pieds d'orchidées en fleurs qui vont venir animer la serre tropicale. Une draperie de Phalaenopsis cascadera sur le grand rocher après que des gerbes de Cymbidiums auront jailli à l'entrée. Cette famille végétale mythique compte environ 30 000 espèces, elle est l'un des groupes de plantes à fleurs les plus diversifiés et les plus « sophistiqués ».

Crédits Mairie de Paris - François Grunberg

Le Muséum en conserve une très belle collection riche de plus de 1000 espèces « sauvages ». Elles sont, pour la plupart, gardées dans les serres de l’Arboretum de Chèvreloup près de Versailles. L’exposition est aussi une belle occasion de découvrir quelques-unes des raretés appartenant à cette collection historique. Un zoom sera fait sur l’acquisition en 2011 de la collection de l’orchidéïste français Marcel Lecoufle qui a cessé son activité et dispersé les rares plantes qu’il gardait par passion. Le Jardin du Luxembourg du Sénat et les serres d’Auteuil de la Ville de Paris ont été invités à la manifestation. Quelques-unes des orchidées extraites de leurs collections extraordinaires et secrètes seront dévoilées au public.

Enfin, il a été confié à trois producteurs français d’orchidées la création de trois « scènes d’orchidées » où ils mettront en valeur dans des décors simples contemporains et naturels des plantes exceptionnelles.

Cette exposition sera une fenêtre entrouverte sur les plus belles collections d’orchidées conservées à Paris et sur les plus beaux catalogues privés des orchidéïstes français. Lire la suite ici

dimanche 17 février 2013

Rendez-vous au théâtre...

Je reçois une invitation d'Alain Roisin, comédien amateur dans la troupe de théâtre « La Corde Verte » que j'ai eu l'honneur d'inviter à deux reprises pour jouer des pièces remarquables dans la salle Jacques Poisson à Nibelle.

La troupe de « La Corde Verte » propose (Vendredi 22 février – samedi 23 février 20h30 et dimanche 24 février à 16h00) « Klaxon, Trompettes... et Pétarades » une comédie de Dario FO à Vaucresson en région parisienne. Dario Fo, homme de théâtre engagé, prix Nobel de littérature en 1997, a conçu cette farce au cours d’une des périodes les plus sombres de l’Italie, les années 1970-80.

En 2006, au moment de prendre la présidence de l'office de tourisme de Nibelle, il me tenait à cœur de réaffirmer ma conviction qu’il y avait lieu d’engager la nouvelle étape de l’existence de l’association, dans un permanent souci de concertation, concertation entre les membres d’un conseil d’administration, concertation entre l’association et les groupes de théâtre et autres associations culturelles pour animer l'office de tourisme dans un domaine qui était jusqu'alors non exploré, le théâtre, les concerts en plein air, en salle ou dans les églises.
C'est ainsi que ma présidence a eu la sagesse et la maîtrise de faire cohabiter les fêtes traditionnelles et les manifestations culturelles.

Je tiens à rappeler que toute mon action était guidée par le souci d’assurer à l'office de tourisme, dans le paysage culturel local, cantonal et régional, une visibilité renforcée et de contribuer ainsi au développement de la culture dans nos campagnes.

Je regrette que ces actions se sont évanouies tristement au regret de constater que le programme présenté ces derniers temps n'ouvre guère des perspectives véritablement nouvelles et attrayantes. Le meilleur terreau d’une culture aurait-il du mal à se refaire ?

Ce midi...

Le hasard des rencontres vous réserve parfois de surprenants petits bonheurs, comme ceux que j’ai eu en acceptant l'invitation de Lili pour partager un déjeuner autour de la langue de bœuf. Une langue sauce Madère maison qui nous a bien réchauffé le corps et le cœur avant d'aller chiner dans les brocantes du dimanche.

Comment en effet résister au plaisir d’un rendez-vous convoquant à sa table amis, amateurs de bonne chère, famille, beaux esprits, le tout placé sous la double bénédiction de la cuisine et de la convivialité ? La convivialité n'est-elle pas une grande source de bonheur ?

Vous l’avez compris, je suis amoureux d'une telle ambiance. Franchement, on rêverait d’un tel rassemblement autour d'un repas une fois par mois. On a tous nos petits moments de faiblesse !

vendredi 15 février 2013

Sous influences - Arts plastiques et psychotropes : Exposition à la Maison rouge

Sous influences arts plastiques et psychotropes : Exposition à la Maison rouge du 15 février jusqu'au 19 mai 2013... L'exposition "Sous influences" est un ensemble d’œuvres, de documents, de films sur le thème des rapports entre les arts plastiques et les produits psychotropes. Depuis la nuit des temps ou plutôt l’aube de l’humanité, nos semblables ont croisé sur leurs chemins des substances psychoactives, plantes, champignons, macérations diverses et ces rencontres ont entrainé stupéfaction, intoxication, dépendance, accès mystique, soulagement, mort, voire illumination.
Les artistes, toujours à la recherche d’accès à la création, de passages, de déclencheurs, de transgressions, de stimulations, de routes vers des imaginaires transmissibles, ne pouvaient guère éviter d’en tenter les effets. Lire ici


Crédits © photo DR / Courtesy Air de Paris - Carsten Höller, Amanite Fluorescente, 2004

jeudi 14 février 2013

Eileen Gray : Exposition au Centre Pompidou

Eileen Gray : Exposition au Centre Pompidou du 20 février 2013 jusqu'au 20 mai 2013... Le Centre Pompidou consacre une rétrospective à l’œuvre singulier de la créatrice irlandaise, Eileen Gray. À travers une sélection d’œuvres, de pièces de mobilier, de photographies, de maquettes et de documents réunis de façon inédite, cette exposition rend hommage à une conceptrice de génie, dont le travail traverse l’Art Déco et le mouvement moderne.

Au même titre que Le Corbusier ou Mies Van Der Rohe, Eileen Gray figure parmi les architectes et designers qui ont profondément marqué le XXème siècle et défini la modernité. Dans un univers artistique encore largement dominé par les hommes, Eileen Gray incarne aussi une féminité d’avant-garde. Créatrice totale, elle nourrit aujourd’hui encore l’inspiration de toute une génération d’artistes, ses champs d’action allant de la photographie au textile, de la peinture au laque jusqu’à l’architecture.

Crédits © Alan Irvine / Centre Pompidou, Bibliothèque Kandinsky — Fonds Eileen Gray - Villa E 1027, Eileen Gray et Jean Badovici, vue du salon

« Le futur projette la lumière, le passé seulement des nuages » : c’est avec cette détermination résolue qu’Eileen Gray s’est pleinement inscrite dans cet élan moderne. Peintre de formation, autodidacte dans beaucoup d’autres domaines, libre avant tout et évoluant loin des conformismes, Eileen Gray concevra des projets jusqu’à la fin de sa vie et laissera derrière elle plus de soixante-dix ans de création. Elle n’a jamais développé de production industrielle et toutes ses pièces sont donc uniques et d’autant plus rares. Son chef-d’œuvre, manifeste de la modernité, restera la villa E 1027, conçue à Roquebrune-Cap-Martin en 1926, en complicité avec l’architecte roumain Jean Badovici.

L’exposition du Centre Pompidou éclaire le parcours et le travail d’une artiste qui a su lier une prodigieuse virtuosité technique à une force poétique inimitable, en excellant notamment, dans le laque et le textile, mais aussi dans une nouvelle conception de l’espace et du rapport au meuble et à l’objet. Lire ici

Saint-Valentin...

Tu es la femme qui fait battre très fort mon cœur, la femme que je préfère au monde...

79ideas-heart
Crédits 79 Ideas - Saint-Valentin

lundi 11 février 2013

Lily Allen - Who'd Have Known

Eclat de rire...

Je suis en train de fabriquer du gras, m'a-t-elle dit. Nous avons ri...

Crédits via My french country home

Le pape démissionne...

Le pape vient d'annoncer qu'il allait démissionner le 28 février prochain. Je me souviens à quel point la fatigue du pape Jean-Paul II me frappait à chaque fois que je le voyais à la télévision dans ses nombreux voyages et sorties. Benoît XVI a, sans doute, été très marqué par la maladie de son prédécesseur Jean-Paul II, dont il était très proche, et dont les dernières années de pontificat ont été difficiles.

Sa décision est donc un acte courageux et justifié car il le fait pour des questions d'âge, de fatigue et de santé. A 85 ans, le pape Benoît XVI dit n'avoir plus "les forces" de diriger l’Église en raison de son âge. La fonction du pape étant une tâche écrasante qui exige d'être à même de prendre les décisions importantes.

Pour sa succession, il y a automatiquement un conclave qui devrait être convoqué très rapidement. L'intérim est assuré par un cardinal. Benoît XVI démissionne sans avoir réglé les problèmes de célibat des prêtres, le dialogue avec les églises protestantes ou le ministère des femmes. Ces problèmes seront sur le bureau de son successeur...


Crédits AFP - Pape Benoît XVI

Un artiste voyageur en Micronésie - L'univers flottant de Paul Jacoulet : Exposition du Musée du Quai Branly

Un artiste voyageur en Micronésie - L'univers flottant de Paul Jacoulet : Exposition du Musée du Quai Branly du 26 Février au 19 Mai 2013...
Artiste français, Paul Jacoulet (1896-1960) arrive au Japon en 1899, où il séjournera la plus grande partie de sa vie. Il voyage en Corée, en Chine et en Micronésie où il se rend à de nombreuses reprises pour faire des portraits des habitants. À travers ses estampes et dessins, il représente les hommes et les femmes qu’il a rencontrés avec un regard à la fois intime, esthétique et ethnographique.

Affiche de l'exposition - Un artiste voyageur en Micronésie

Plusieurs grandes thématiques permettent de voyager dans son oeuvre abondante et singulière : la vision d’artiste-ethnographe d’un ailleurs devenu quotidien et intime, la représentation des tatouages et des parures mais aussi de certains rituels ou encore la composante érotique qui caractérise certains portraits.

L’exposition réunit plus de 160 dessins, croquis et estampes exceptionnels issus de la donation faite au musée du quai Branly en 2011 par Madame Thérèse Jacoulet-Inagaki, fille adoptive de Paul Jacoulet, ainsi que les trois autres héritiers-donateurs – Messieurs Louis Young Whan Rah, Chisei Ra et Shozo Tomita. Un ensemble de bois utilisés pour la préparation des estampes, des objets du musée du quai Branly et du Museum national d’Histoire naturelle de Paris, ainsi que des programmes audiovisuels complètent cette présentation. Lire ici.


Crédits © musée du quai Branly, photo Claude Germain - Une Parisienne, Paul Jacoulet, novembre 1934.

Marta Klonowska

Marta Klonowska, artiste polonaise, utilise avec génie les éclats de verre pour réaliser des animaux translucides. Ses sculptures sont faites des modèles d'animaux trouvés dans les peintures baroques et romantiques des artistes tels que Peter Paul Rubens ou Francisco de Goya. Son travail est absolument intéressant. Lire ici




Crédits Marta Klonowska via Colossal

Christina Perri - Jar of Hearts

Eugène Boudin : Exposition au Musée Jacquemart-André

Eugène Boudin : Exposition au Musée Jacquemart-André du 22 mars jusqu'au 22 juillet 2013... Pour la première fois depuis 1899, une institution parisienne organise une exposition rétrospective de peintures, pastels et aquarelles de celui que Corot surnomma le "roi des ciels". Eugène Boudin, que Monet considérait comme son maître et comme l’un des précurseurs de l’impressionnisme, a parcouru l’Europe dans une quête toujours renouvelée de la lumière. De sa Normandie natale à Venise, en passant par Anvers, Dunkerque, Berck, la Bretagne, Bordeaux ou la Côte d'Azur, il a su saisir l’atmosphère si particulière de chacun des lieux qu’il a visités. Eugène Boudin, le "roi des ciels" à Paris

Connu pour ses marines et ses scènes de plage, Eugène Boudin (1824-1898) fut l’un des premiers artistes français à poser son chevalet hors de l’atelier pour réaliser des paysages. Dans ses nombreux tableaux, il s’est tout particulièrement attaché au rendu des éléments et des effets atmosphériques. Il a ainsi été l’un des initiateurs d’une vision renouvelée de la nature, précédant dans cette démarche les impressionnistes et son ami Claude Monet.

Crédits © Collection Pérez Simón, Mexique - Scène de plage, soleil couchant

Au fil des années, sa palette s’éclaircit et sa touche s’allège pour mieux restituer les reflets du ciel et de l’eau. De la Normandie à Venise, qu’il découvre à la fin de sa vie, il peint des paysages en mouvement, dans une subtile harmonie de gris colorés. Véritable "roi des ciels", Eugène Boudin a su transcrire à la perfection des éléments aussi changeants que la lumière, les nuages et les vagues.

Une exposition inédite : L’art de Boudin a très tôt suscité l’intérêt des amateurs américains. Dès 1886, il fait partie des peintres présentés lors de la grande exposition impressionniste organisée à New York par son marchand Durand-Ruel. Ainsi, les musées nord-américains possèdent aujourd’hui de nombreuses œuvres de l’artiste, pour lesquelles il n’existe pas d’équivalent dans d’autres collections publiques. Grâce aux prêts exceptionnels accordés par de grands musées américains, comme la National Gallery de Washington ou le Museum of Fine Arts de Boston, certaines de ses œuvres seront présentées pour la première fois en France.

Pour cette exposition, le Musée Jacquemart-André a également bénéficié du concours de musées étrangers, tels le Museo Thyssen-Bornemisza et le Musée national des beaux-arts du Québec, et tout naturellement du soutien du Musée d’Art moderne André Malraux du Havre et du Musée Eugène Boudin d’Honfleur, qui possèdent les plus grands fonds d’œuvres de l’artiste en France.

Exceptionnellement réunis pour rendre hommage à cet artiste indissociable de la mer et de ses paysages, près de soixante peintures, aquarelles et dessins permettront de suivre Eugène Boudin dans sa quête de la lumière, d’Honfleur à Venise. Lire ici.


Crédits © Courtesy Galerie nationale d'Art, Washington - Concert au Casino de Deauville 1865, Washington, National Gallery of Art, Collection of Mr and Mrs Paul Mellon, Washington

Lundi...

Comme un tout autre lundi...

Crédits 79 Ideas

samedi 9 février 2013

La tête qui fait parler les milieux de l'art...

« L'Origine du monde perd la tête », titre amusant hier dans le journal LePoint.fr. Le monde entier connaît le bas, il s'apprête à découvrir le haut, dit-on ici et là.
Le tableau de Gustave Courbet, « L'Origine du monde », sulfureuse représentation d'un sexe de femme, aurait un visage.
Mais pourquoi Gustave Courbet aurait-il découpé le tableau « L'Origine du monde »? Paris Match dévoile l'histoire du passionné d'art qui aurait retrouvé la seconde partie du tableau le plus audacieux de l’histoire de la peinture.

Le musée d'Orsay, sortant de son silence, a qualifié vendredi 8 février de « fantaisiste » l'hypothèse développée par un spécialiste du peintre Gustave Courbet selon laquelle « L'Origine du monde » serait un fragment d'une toile plus grande dont il aurait identifié le visage. Le tableau peint en 1866 et conservé au musée d'Orsay depuis 1995, « est une composition achevée et en aucun cas le fragment d'une œuvre plus grande », assure le musée.

Si la validité de l’expertise qui relie les deux tableaux est attestée, le tableau qui est exposé au musée d'Orsay pourrait s'appeler simplement le « Portrait de Joanna Hifferman » qui fut l'amante de Courbet et peut-être le modèle du fameux tableau.

Quelque soit l'issue de ce séisme médiatico-culturel et la thèse du puzzle pour ce tableau, l’œuvre de Gustave Courbet continue, à un peu moins d'un siècle et demi après sa réalisation, à faire parler d'elle. Même s'il s'agit d'une œuvre d'art en elle-même belle et respectable et, bien que la moralité et les interdits qu'elle dicte aient évolué depuis Courbet, notamment grâce à la photographie et au cinéma, « L'Origine du Monde » reste un tableau « acceptablement » provocateur à l'œil.


Crédits DR Couverture Paris Match - « L'Origine du monde »

Bon week-end...

« Notre vie est pour une grande part composée de rêves. Il faut les rattacher à l'action. » [ Anaïs Nin ]

Crédits via Inspired Design

jeudi 7 février 2013

Sara Bareilles - King of anything

Envie...

C'est terrible quand l'envie nous prend ! Cet après-midi, pour mon quatre heures, j'avais envie de manger un gâteau comme celui-ci. Envie de manger deux ou trois parts, suivant mon appétit que je sentais dévorant, mais nos envies ne sont pas toujours satisfaites comme on voudrait. Alors, ça sera pour la prochaine fois, je l'espère. Vous ne le savez sûrement pas, je suis gourmand de...

Crédit photo Inspired Design - Hummm!!

A chacun son anniversaire...

Il paraît que nous en avons tous un chiffre porte-bonheur. Le mien c'est certainement le 7 qui me suit partout. Une de mes meilleures amies est du mois de juillet (7ème mois), l'autre est du 7 décembre comme moi. Mes autres amis ont un 7 dans leurs dates de naissance. Aujourd'hui, j'ai souhaité un joyeux anniversaire à deux d'entre eux.
Bon anniversaire à Jacques et Gilbert.


Crédits via Inspired design

mercredi 6 février 2013

Lartigue - l'émerveillé : Exposition au Château de Tours

Lartigue - l'émerveillé (1894-1986): Exposition au Château de Tours jusqu’au 26 mai 2013... À travers un parcours chronologique qui reprend la teneur très narrative des « journaux » où Jacques Henri Lartigue collait ses photos, l’exposition du Jeu de Paume, présentée jusqu’au 26 mai 2013 au Château de Tours, propose de redécouvrir en grand format les images de ce photographe dont la vie comme l’œuvre semblent être une démonstration du bonheur.

Crédits © Ministère de la Culture-France/AAJHL - Jacques Henri Lartigue, Renée Perle, à Biarritz, Août 1930

L’exposition présente, en grands formats, plus de 100 photographies qui ont contribué à construire la célébrité de Lartigue. Elles ont été choisies dans les 135 grands albums qu’il a mis en page et légendés (un journal en images qui couvre le XXe siècle avec ses 14 423 pages), et sont complétées par des citations extraites de son journal et une sélection de fac-similés de documents (albums, agendas illustrés de croquis, journal manuscrit, plaques négatives et positives), permettant d’approcher la démarche de Lartigue au plus près.

Crédits © Ministère de la Culture-France/AAJHL - Jacques Henri Lartigue, Renée Perle, à Juan-les-Pins, 1930

Enfant au moment de la naissance d’inventions exaltantes comme l’avion et l’automobile, la vie de Lartigue est rythmée par les sports alors en plein essor (ski, patinage, golf…), les voyages, les vacances en famille... Dès l’âge de 8 ans, il enregistre ces moments avec son appareil, comme un collectionneur qui, sensible à la fragilité de ces instants, tente de les conserver : « Peindre, écrire, photographier, ces choses là me consolaient presque complètement ». Martine d’Astier, directrice de la donation Jacques Henri Lartigue et commissaire de cette exposition, nous parle de la démarche de ce photographe toujours à la recherche de « l’émerveillement ». Lire ici.

Brigitte...

Cet après-midi, il ne pleut pas. Je profite pour arracher quelques mauvaises herbes qui ont poussé vite et tailler quelques plantes qui s’enchevêtrent sans élégance.
Brigitte, une amie, m'aperçoit et s'arrête pour me saluer. « ... On ne te voit plus. Comment ça va, tu vis caché ? Es-tu heureux comme ça ? ». Oui, Dieu merci, je vais bien, ai-je répondu. Elle me dit la déception que lui inspire ma décision de ne plus chanter à la chorale. Il est vrai que, pendant trois ans, nous nous retrouvions pour ce rite immuable. Je lui dit ma conviction que cette décision n'enlève pas ma passion pour le chant.

Ceci n'est pas signe de désenchantement mais j'ai voulu consacrer mon temps à régler mes affaires personnelles avant de reprendre les autres activités qui me passionnent dans un autre endroit (un autre village ou une autre ville). C’est une question à l’égard de laquelle on ne peut être ni négligent ni désinvolte.

J'avais annoncé, il y a un an, que je voulais m'occuper de moi. D'ailleurs, une bonne dose d'égoïsme n'a jamais nui à personne, au contraire. Penser à soi, s'occuper de soi, se faire plaisir, reste encore entaché d'une connotation négative alors que c'est vital pour notre équilibre. Sans aller jusqu'à se regarder le nombril 24/24 heures, il existe un bon usage du narcissisme. J'en suis convaincu et j'en ai d'ailleurs la preuve aujourd'hui.

Dans l'esprit des gens, se recentrer sur soi et sur son désir implique forcément que cela se fasse au détriment des autres. Or, c'est tout le contraire : pour être bien avec les autres, il est indispensable de savoir préserver son espace personnel et de faire respecter son intimité.
J’imagine cependant la déception de beaucoup de gens de ne plus me voir mais la réponse s’est imposée d’elle-même. C’est ainsi que je me suis familiarisé avec cette vie dans l'ombre. Ne dit-on pas, « Pour vivre heureux, vivons cachés » ?

mardi 5 février 2013

Cerise Doucède...

« La photographie, c'est mieux qu'un dessin, mais il ne faut pas le dire », disait le peintre français Jean-Auguste Ingres. Est-ce cela qui me donne le sentiment d’un rapport très étroit entre la photo et moi-même ? En effet, je suis fasciné par le travail de la photographe Cerise Doucède.

Née en 1987 à Toulon, Cerise Doucède est lauréate en 2012 du concours Royal Monceau pour la photographie. Son parcours est lié au dessin et au métier créatif. Après un cursus de graphique designer, elle découvre la photographie qui était au départ un simple outil pour fixer ses réalisations jusqu’à devenir le but même de son œuvre.

L’outil photographique n’est que le prolongement de son univers, il n’est que le résultat d’un apprentissage de volume, de forme, d’un cosmos qui aboutira à un agencement. Son univers atypique sur la lévitation d’objets a comme point de départ un rêve où des feuilles tombées d’un arbre n’avaient plus de gravitation. Une proposition féminine et poétique sur ce que l’imaginaire implique dans la création artistique de Cerise Doucède.

Elle est la riche héritière d'Ilya Kababov pour n’en citer qu’un, où l’installation ne prend de dimensions que grâce à quatre facteurs : - La sémantique : l’installation est assimilée à une sculpture, l’objet photographié est pensé en trois dimensions. - Le volume : l’objet n’existe que par ce qui l’entoure, ce sont les caractéristiques d’une personne ou d’un lieu qui donneront un sens à l’objet. - La spécificité : l’installation est conçue pour et en fonction d’un lieu, d’une période et d’une personne. - L’espace : c’est la tridimensionnalité de l’installation qui donnera l’effet voulu.

La photographie est le résultat d’étude, de l’observation du réel, mais aussi de l’inconscient, elle relève ainsi de l’intime. C’est la dernière étape d’une lente réflexion et d’une préparation assidue. (Source)






Crédits Cerise Doucède - Égarements, Les Attachés, La Genèse, etc..

lundi 4 février 2013

Georg Friedrich Haendel - Alcina « Mi Lusinga il Dolce Affetto »

Sarah Connolly chante « Mi Lusinga Il Dolce Affetto » de l'Opéra Alcina de Georg Friedrich Haendel. Un petit moment de bonheur et de grâce !

Jin Bo : Exposition personnelle à la galerie A2Z Art

Jin Bo Exposition personnelle : Exposition à la galerie A2Z Art du 5 février au 16 mars 2013... Jin Bo est né en 1978 à Huhehaote, en Mongolie Intérieure (Chine), vit et travaille actuellement à Toulouse. Travaillant sur l’illusion photographique avec une technique qui met en avant le mouvement, le lyrisme de la lumière et de la matière, Jin Bo semble décrypter les mondes complexes de l’inconscient humain avec ses passions, ses rêves, mais aussi son intérieur, sombre et torturé.

Il résulte de ses oeuvres un contraste troublant entre le flou du mouvement exprimé sur la toile et la précision, la méticulosité du travail de l’artiste emprunté aux grands maitres de la peinture italienne. Ces corps et ces visages déformés, gémissant dans une plainte silencieuse, témoignent de la violence de la nature et des hommes entre eux.

Crédits © Jin Bo 2013 - Wo Zhi Wai N˚1

Jin Bo fige des moments apparemment anodins qui laissent pourtant des stigmates indélébiles au plus profond des êtres. En alignant ces silhouettes fantomatiques, qui passent sur la toile comme des instants fugaces, l’artiste met en lumière la contradiction du monde contemporain dans lequel il évolue et qui l’a construit. « Quand je peints, je cherche un ailleurs », confie JIN Bo « un ailleurs poétique et dramatique qui résonne en chacun de nous ». Lire ici

Pourquoi ne fêterions-nous pas la Saint-Valentin tout le mois de février ?

« Celui qui sait aimer peut seul savoir combien on l'aime. » [Alfred de Musset - Extrait du La quenouille de Barberine]

Crédits DR via My french country home, Je t'aime...

Nouvel An Chinois...

L'année chinoise du Serpent d'eau commencera le 10 février 2013. Le Nouvel An Chinois aussi appelé Fête du printemps ou Fête du Têt au Vietnam est la fête la plus importante pour les communautés chinoises à travers le monde entier. Le terme nónglì xinnián signifie littéralement "nouvel an du calendrier agricole" car il se célèbre suivant le calendrier chinois qui est à la fois lunaire et solaire.

Cette fête est un moment dont on profite en prenant des vacances, en se réunissant en famille et entre amis. Traditionnellement, les festivités s'étendent sur deux semaines. A Paris, la mairie du 3éme arrondissement accueille une semaine festive et culturelle pour la nouvelle année chinoise, sous le signe du serpent d’eau, symbole de prospérité. Du lundi 11 au samedi 16 février, l’Asie est à l’honneur. Lire aussi ici

Voilà un programme à retenir pour les férus d'escapades parisiennes que nous sommes !


Crédits Hervé Dry - Nouvel an chinois

Lundi...

« Commencez par changer en vous ce que vous voulez changer autour de vous. » [Gandhi]

Crédits 79 Ideas - Change is good...

dimanche 3 février 2013

Jenifer - Sur le fil

A chacun son anniversaire : Lilian 3 ans aujourd'hui...

Bon anniversaire Lilian, 3 ans aujourd'hui. Nous nous sommes tous réunis pour un repas en famille et pour partager le gâteau d'anniversaire. Beaucoup de cadeaux avec des indices d'une rentrée scolaire prochaine car Lilian ira à l'école maternelle en septembre. Comme ça passe vite !



Crédits Baudouin N'G - Lilian 3 ans aujourd'hui...

Nouvelles Impressions de Raymond Roussel : Exposition au Palais de Tokyo

Nouvelles Impressions de Raymond Roussel au palais de Tokyo du 27 février jusqu'au 20 mai 2013... Raymond Roussel est enfin célébré à Paris. C’est justice bien tardive pour cet écrivain qui tient depuis un siècle dans l’imaginaire des artistes — de quelques-uns seulement, mais non des moindres — une place centrale, incarnant la figure de l’artiste entièrement dédié, jusqu’aux frontières de la raison, à son oeuvre, celle de l’artiste créateur d’un « monde complet », « ne suivant que la pente de son imagination » (André Breton).

Les « Nouvelles impressions de Raymond Roussel » sont une suite et un complément à l’exposition « Impressions de Raymond Roussel », qui a eu lieu au Museo Reina Sofia (Madrid) en 2011 et au Museu Serralves (Porto) en 2012. S’y traçait une histoire diagonale de l’art du XXe siècle, reliant les points entre les artistes et créateurs qui ont dit l’influence de cet auteur, de ses écrits, sur leur oeuvre. Pour commencer Marcel Duchamp, puis les surréalistes, mais aussi Michel Foucault ou Georges Perec. Ces « Nouvelles impressions de Raymond Roussel » proposent cette fois de laisser une plus large place à l’aujourd’hui et réunit des artistes rencontrés au cours de ces dernières années de recherche autour de Roussel. Il n’a pas paru nécessaire que leur relation à cet écrivain prenne la forme d’un hommage, ni même s’y réfère explicitement.

Crédits Palais de Tokyo, « Nouvelles impressions de Raymond Roussel »

Ce serait sous-estimer la nature de ces influences, aussi profondes que souterraines, que de les réduire à des jeux de citation. Ces oeuvres ne sont pas réductibles à un thème et leur réunion ici est un exercice de dépliage des motifs – toujours différents – que les artistes ont puisé chez Roussel, consciemment ou non, selon une lecture dont il faut bien assumer la partialité. C’est bien le « plus grand magnétiseur des temps modernes », selon André Breton, que cette exposition vient rappeler aux mémoires ; celui qui, pour Michel Leiris, a réalisé « l’évasion du domaine de la Réalité dans celui de la Conception ». C’est dire le pouvoir de la poésie, sa capacité à faire passer dans un « monde à l’envers » ; ce vaste théâtre, enfantin et parfois cruel, qu’est l’univers de Raymond Roussel. Lire ici

Mali...

Hier dans la presse, la photo de Dioncounda Traoré, le Président malien, devant la foule lors de la visite éclair du président français François Hollande. « Je compte sur vous pour qu'il n'y ait aucune exaction, aucun règlement de compte. Ceux qui ont quitté leur maison peuvent rentrer chez eux », a dit Dioncounda Traoré. « Vive Tombouctou, vive Bamako, vive le Mali et vive la France ».

Crédits AFP - Visite de François Hollande au Mali, 2013

Je revois dans le regard du président malien une similitude frappante (foulard blanc au cou, non noué cette fois ci) avec le portrait de Jean-Baptiste Belley par Girodet, chef-d’œuvre des collections historiques. Jean-Baptiste Belley, esclave affranchi, fut, en 1793, élu député du département du nord de Saint-Domingue à la Convention nationale qui abolit l’esclavage le 4 février 1794. Il s’agit d’un vrai héros de la liberté, de l’égalité et de la fraternité.

En voyant ce tableau, j'ai l'impression que ce portrait de Jean-Baptiste Belley manifeste la force de la solidarité qui mobilise aujourd’hui la France en faveur du peuple malien si durement menacé par les groupes terroristes ces derniers mois.


Crédits RMN / Gérard Blot - Jean-Baptiste Belley par Anne-Louis Girodet de Roussy-Trioson

samedi 2 février 2013

Mannequin – le corps de la mode : Exposition à la Cité de la Mode et du Design

Mannequin – le corps de la mode : Exposition à la Cité de la Mode et du Design du 16 février au 19 mai 2013... Le mannequin est un acteur essentiel de la diffusion de la mode. Créé par et pour elle, il incarne les contradictions d’une industrie tiraillée entre création et commerce, dont l’une des principales activités est de produire des images. Des premières photographies du XIXe siècle aux pages de magazines, des publicités aux vidéos, le mannequin est reproduit à l’infini.

Initialement produite par les Rencontres d’Arles pour l’édition 2012, l’exposition Mannequin - le corps de la mode a remporté un vif succès que Galliera prolonge aujourd’hui à Paris dans le cadre de son programme hors-les-murs aux Docks - Cité de la Mode et du Design.

Crédits © Henry Clarke / Galliera - Henry Clarke, 1955. Robe de Jacques Heim printemps-été 1955 Mannequin – Dorian

Près de 120 tirages – dont la plupart font partie des collections du musée Galliera – des vidéos, des magazines de mode et autres ouvrages sont ainsi réunis. Les photographies de grandes signatures comme Horst P. Horst, Erwin Blumenfeld, Henry Clarke, Helmut Newton, Guy Bourdin, Nick Knight, Corinne Day, ou encore Juergen Teller côtoient des objets en volume : mannequins de vitrine, mannequins couturière, marottes…

Empruntant son nom au mannequin en osier des salons de couture du xixe siècle, le mannequin vivant a pour fonction de porter les modèles devant les clientes comme devant l’objectif tout en gardant ce statut d’« objet inanimé » qui met en valeur les vêtements pour mieux les vendre. Pourtant le mannequin, défini comme un idéal féminin de beauté et de jeunesse, doit séduire avec une perfection tout artificielle. Formaté, dupliqué dans des poses mécaniques, façonné par le maquillage ou la retouche, ce corps modèle répond à des normes physiques et esthétiques qui, pour vendre du rêve, laissent peu de place au réalisme.

Crédits © Henry Clarke / Galliera - Henry Clarke, 1955. Robe de Jacques Heim automne-hiver 1951 Mannequin – Ann Nutting (Ann Gunning) / Maurice (assistant de Clarke)

Depuis la naissance de la haute couture, femmes de la haute société et actrices jouent sans discontinuer les icônes de mode. Plus tard, les mannequins professionnels imposent leur visage et leur nom. Révélées par les couturiers ou les photographes, elles deviennent leurs muses, reconnaissables mais modelables au gré de leur inspiration. Devenues stars, elles font vendre du papier glacé.

Du mannequin anonyme à la cover-girl, du porte-manteau au sex-symbol, du top model à la girl next door, ces stéréotypes interrogent la valeur marchande, esthétique et humaine du mannequin. En réunissant ces images, l’exposition propose une histoire de la photographie de mode du point de vue du modèle et non plus seulement du photographe. Lire ici

La Valise Mexicaine : Exposition au Musée d’art et d’histoire du Judaïsme

La Valise Mexicaine : Exposition au Musée d’art et d’histoire du Judaïsme du 27 février au 30 juin 2013... La légendaire valise de Robert Capa, contenant des négatifs de la guerre d’Espagne, était considérée comme perdue depuis 1939. Miraculeusement retrouvés il y a quelques années au Mexique, ces documents, restitués à l’ICP (International Center of Photography) en 2007, ont fait l’objet d’une exposition présentée à New York en 2010, puis aux Rencontres internationales d’Arles en 2011. Après l’Espagne (Barcelone, Bilbao et Madrid), l’exposition La Valise mexicaine est présentée pour la première fois à Paris, au MAHJ, dans une nouvelle scénographie conçue par Patrick Bouchain.

Affiche de l'exposition © International Center of Photography / Magnum. Collection International Center of Photography - Robert Capa, Exilés républicains marchant sur la plage vers un camp d’internement; Le Barcarès, France, mars 1939

L’annonce officielle en 2008 de la redécouverte de cette valise, dont la trace avait été perdue depuis 1939, a provoqué un engouement considérable dans l’univers du photoreportage et de la recherche historique. Après plus de soixante-dix années de pérégrinations rocambolesques et de péripéties diverses, la « valise », composée en fait de trois boîtes de rouleaux de pellicule soigneusement classés, révélait son extraordinaire contenu : près de 4500 négatifs d’images de la guerre civile espagnole, prises entre 1936 et 1939 par Robert Capa, mais aussi par sa compagne Gerda Taro, tragiquement disparue en 1937 pendant la bataille de Brunete, et par David Seymour, dit Chim. Une manne de documents en très bon état de conservation et, pour une large part, totalement inédits, déployant le panorama détaillé d’un conflit qui a changé le cours de l’histoire européenne. On y trouve également les images du photographe et ami Fred Stein représentant Taro – des images qui sont devenues, depuis la mort de la jeune femme, intimement liées à celles de la guerre elle-même.

D'un exceptionnel intérêt documentaire, ces films et clichés racontent aussi l’histoire de trois célèbres photographes juifs, totalement investis dans la cause républicaine, qui, au prix de risques considérables, ont jeté les bases de la photographie de guerre actuelle et donné ses lettres de noblesse au photoreportage engagé.

Portraits, scènes de combat, images rappelant les effets terribles de la guerre sur les civils : si certaines de ces œuvres nous sont déjà familières grâce à des tirages d’époque ou des reproductions, les négatifs de la valise mexicaine, présentés ici sous la forme de planches-contact agrandies, dévoilent pour la première fois l’ordre de la prise de vue, ainsi que certaines images totalement inédites. Lire ici

Bon week-end...

Crédits This is glamorous - Le régal avec en prime les crêpes de la Chandeleur...

vendredi 1 février 2013

Manu Katché - Keep on trippin

Correspondances : Exposition à l'Espace culturel Louis Vuitton

Correspondances : Exposition à l'Espace culturel Louis Vuitton du 1er février 2013 jusqu'au 5 mai 2013... Cette exposition aborde principalement le Mail Art, et vise à regrouper des créateurs de générations et de sensibilités différentes dont le dénominateur commun est d’avoir, à quelques exceptions près, utilisé le courrier postal comme médium artistique. Si une telle « attitude » démocratique s’inscrit, dans les années 1950, 60 et 70, dans une volonté de court-circuiter le marché de l’art et de se tenir à distance des institutions, les artistes des générations suivantes ont vu dans ce médium un moyen d’expérimenter des voies leur permettant de renégocier aussi bien les repères spatiaux que temporels d’une œuvre d’art fréquemment placée sous le signe de l’interactivité.

L’exposition conjugue plusieurs ramifications du Mail Art. La première est historique en accordant une place majeure à l’artiste pionnier Ray Johnson, rarement montré en France. Cet artiste est l’inventeur de la New York Correspondence School et entreprend à la fin des années 1950 ses travaux conçus à base de lettres qu’il demandera à ses amis de parachever. Il ouvre ainsi la voix à des artistes comme Eleanor Antin, Alighiero Boetti et Jan Dibbets qui s’approprient cette tendance synonyme de démarches reproductibles et majoritairement gratuites, échappant à toutes conventions traditionnelles. Cependant, ce ne sont pas exclusivement le marché et le lieu d’exposition qui sont mis à mal par l’art postal. C’est également le statut d’auteur, appelé à se démultiplier, comme l’incarne l’œuvre de Vittorio Santoro, voire à s’annihiler avec l’artiste Danh Võ, au sein de réseaux de correspondances, simples ou complexes, mis en place par des expéditeurs pour ainsi dire dépendants de leurs destinataires.

Crédits © Jeffrey Sturges - Stephen Antonakos, Package Project, 1971 84 paquets — Encre, papier et technique mixte Prêt de l’artiste — Courtesy Konrad Fischer Galerie, Berlin / Dusseldorf

L’art de la correspondance est effectivement intimement lié à l’idée d’un réseau. Réseau du milieu de l’art, d’amis ou d’anonymes dont les acteurs sont solidarisés par une simple lettre ou un paquet dont les contenus, tantôt voilés comme Stephen Antonakos, tantôt dévoilés, sont souvent adaptés aux contraintes des dispositifs d’emballage dont Eugenio Dittborn et Walead Beshty jouent avec inventivité. L’art de la correspondance peut aussi recouper d’autres activités, notamment professionnelles, comme le démontre Kurt Ryslavy, permettant aux artistes de faire coïncider l’art et la vie.

L’Espace culturel Louis Vuitton a souhaité également confier une carte blanche à deux artistes, une vidéaste, Clarisse Hahn, et un sculpteur, Guillaume Leblon, qui répondent à leur manière aux multiples facettes et possibilités d’un art qui, n’en déplaise aux partisans d’un tournant numérique, n’a rien perdu de son actualité.

Quelles qu’en soient les motivations et les répercussions, ces correspondances nous convient en tous cas à des voyages dans le temps et dans l’espace où expéditeurs et destinataires, mais aussi œuvres et spectateurs-lecteurs, sont réunis au sein d’une dynamique créatrice commune. Lire ici

La Chandeleur... c'est demain

Demain samedi 2 février 2013, c'est la Chandeleur. La Chandeleur est une fête religieuse chrétienne officiellement appelée la Présentation du Christ au Temple. Elle est actuellement fixée au 2 février.

Aujourd’hui, on connaît surtout la Chandeleur en tant que jour des crêpes. On raconte que c’est ce même pape Gélase Ier qui faisait distribuer des crêpes aux pèlerins qui arrivaient à Rome.
On dit aussi que les crêpes, par leur forme ronde et dorée, rappellent le disque solaire, évoquant le retour du printemps après l’hiver sombre et froid.


Crédit photo © David Monniaux - Les crêpes sont prêtes hummmmm, comme dit Lili...

Ressenti...

Je suis fichu, ai-je tout de suite pensé quand on m'a posé la question de savoir si j'ai envie de retourner dans mon pays pour voir les miens.

Quelles cordes sensibles cette question a-t-elle fait vibrer et quels processus d’interrogation a-t-elle déclenché chez moi ? Une chose est sûre : cette question me paraît cruciale et profondément personnelle. J'ai vraiment très envie de retrouver mon pays d'origine, avec lequel j'ai plus ou moins rompu pendant un peu plus de quarante ans. Je n'ai jamais cherché à refouler cette question mais j'estime simplement qu'il faut être prêt moralement, psychologiquement et psychiquement pour ré-découvrir son passé. C'est pas facile de replonger dans son passé, de retracer l'histoire de sa famille et revivre cette partie quasi-amputée de son être.

En même temps, je ressens et comprends la tristesse que doit représenter pour mes sœurs, mes frères, mes parents (mes vieux parents) les conversations et les complicités que nous n'avions pas eues pendant ces longues années. Et à mesure que s'accumulent les mois et les années, ou plutôt qu'ils se délitent, comme ces photographies qui jaunissent et s'affadissent, il me semble que s'amenuise entre nous la connivence, du moins le fil conducteur.

Je dois dire que j'éprouve une peine de révéler ce tiroir intime et bouleversant de ma vie. Puisse en tout cas cet état ne pas compliquer les choses et proposer à ma vie un cadre aussi serein que possible.


Crédits Ulysse Bourgeois - Villageois au Congo
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