jeudi 31 octobre 2013

Le bonheur c'est impossible !

Le bonheur c'est impossible ! Au lieu de redouter de perdre notre bonheur, savourons-le ; et gonflons-nous de sa force pour traverser avec le sourire nos petits tourments ! Et les grands, avec tout le courage et l'espoir possibles... Lu ce matin ici.

mercredi 30 octobre 2013

Salon du Chocolat 2013 : Exposition à la Porte de Versailles

Salon du Chocolat 2013 : Exposition à la Porte de Versailles du 30 octobre au 3 novembre 2013...
Le Salon du Chocolat est le rendez-vous incontournable de tous ceux qui partagent la même passion pour ce produit d'exception. Le chocolat sous toutes ses formes s’expose, se goûte, se déguste, s’offre et se dévoile aux gourmands comme aux connaisseurs.

A travers ses animations emblématiques et au sein de ses deux espaces Chocolat et Tendance Confiserie, le Salon édition 2013 mettra à l’honneur une question aussi gourmande qu’existentielle : Pourquoi le chocolat est-il magique ?

Événement mondial devenu un véritable label international, le Salon du Chocolat accueillera pendant 5 jours plus de 550 participants, chocolatiers, chefs et chefs pâtissiers, conférenciers et experts du cacao, venus du monde entier.


Crédits Maxppp - La journaliste Natacha Polony est "La Nymphe des temps modernes" de Christophe Guillarmé et du chocolatier Emmanuel Ryon, Via.

Barbara - Chapeau bas

Ryan & Trevor Oakes

J'apprécie beaucoup le travail de ces deux artistes que je vous invite à voir ici





Crédits Ryan & Trevor Oakes

Secrets d'ivoire - L'art des Lega d'Afrique centrale : Exposition au musée du quai Branly

Secrets d'ivoire - L'art des Lega d'Afrique centrale : Exposition au musée du quai Branly du 13 novembre 2013 au 26 janvier 2014...
Cette exposition met en lumière l'impressionnante collection d'art lega constituée par le physicien Jay T. Last, qui en a généreusement fait don au Fowler Museum at UCLA. Les volumes abstraits et les formes simplifiées de cette tradition artistique, l’une des plus importantes d’Afrique centrale, frappent par leur inventivité et leur élégance. L'art joue un rôle fondamental pour les Lega de la République Démocratique du Congo, en tant que symbole de réussite, outil d'apprentissage et de commémoration des morts.

Ces œuvres d'art font partie intégrante de la société initiatique Bwami, et sont utilisées pour enseigner des leçons de morale et d'éthique. Associées au langage (proverbes) et à l’expression corporelle (mime, danse), les œuvres d'art composent des phrases visuelles : les idées qu'elles véhiculent expriment les valeurs de la société lega, et ses idéaux.

Les artistes lega créent des formes singulières et étonnamment novatrices, tout en respectant des codes esthétiques strictement définis. Afin de souligner cette diversité artistique, l'exposition présente une grande variété d’oeuvres dans une large gamme de styles : chapeaux en coquille de moules, colliers en dents de léopard, cuillères d'ivoire, ceintures de cauris, masques et personnages sculptés dans le bois ou l’ivoire. Lire aussi ici


Crédits Affiche de l'exposition Musée du quai Branly

lundi 28 octobre 2013

André Le Nôtre en perspectives : Exposition au château de Versailles

André Le Nôtre en perspectives : Exposition au château de Versailles jusqu'au 23 février 2014...
Avec l'exposition André Le Nôtre en perspectives. 1613 - 2013, le château de Versailles vous propose de découvrir tous les secrets du plus célèbre des jardiniers. Cette exposition est organisée à l'occasion du 400e anniversaire de la naissance d'André Le Nôtre.

L’exposition André Le Nôtre en perspectives. 1613 – 2013 offre, contre les idées reçues, une image aussi nouvelle que surprenante de l’homme, de son art et de son influence. Jardinier, dessinateur, architecte, ingénieur et hydraulicien, paysagiste et urbaniste, collectionneur, magicien de l’espace, André Le Nôtre, ami intime du Roi, transforme les rêves des princes en réalité.

Crédits © Château de Versailles, Par Carlo Maratta, André le Nôtre (1613-1700), contrôleur des Bâtiments et dessinateur des Jardins du Roi

Le Nôtre a donné ses lettres de noblesse au jardin à la française. Il a été l’auteur des plus beaux jardins du XVIIe siècle et a fait de Versailles son chef-d’œuvre absolu. Ses talents lui ont valu une fortune colossale et une réputation internationale.

A l'occasion de cette exposition, le génie et les secrets de Le Nôtre sont révélés. Ses projets comme son œuvre sur le terrain, illustrés par de superbes documents de sa main et des chefs-d'œuvre de sa collection, sont présentés et expliqués de manière précise, ludique et originale. Lire aussi ici


Crédits © Château de Versailles, Dist. RMN / © Jean-Marc Manaï - Vue du bassin du char d'Apollon par Pierre-Denis Martin

Envie...

Ce midi, j'avais envie de manger des huitres comme celles-ci mais nos envies ne sont pas toujours satisfaites comme on voudrait. Alors, ça sera pour la prochaine fois, je l'espère. Vous ne le savez sûrement pas, je suis gourmand de...

Crédit photo ici

Fiac 2013...

La Foire internationale d’art contemporain (FIAC), qui présentait au Grand Palais sa 40e édition, a fermé ses portes hier dimanche 27 octobre 2013. Y participaient 184 galeries venant de 25 pays.
Les professionnels du marché de l’antiquité et de l’art contemporain se mobilisent pour ce marché de l’art qui est bien devenu un marché mondial.

Les enjeux culturels, économiques qui en dépendent sont importants, dont celui de la capacité de la France à promouvoir l’œuvre des artistes qui travaillent sur son territoire. Cette grande messe de l'art contemporain est aussi un lieu de négociation et d'échange entre galeristes, professionnels de l'art, acheteurs et conservateurs de musées. Voici quelques photos de cet événement mondial.


Crédits Saskia Lawaks - L'œuvre Iron Tree d'Ai Weiwei

Crédits Marc Domage, Presented by galeries Balice Hertling (Paris) et Eva Presenhuber (Zürich) - Sam Falls, Untitled (Tuileries Colored Sculpture), 2013

Crédits galerie Hans Mayer, Düsseldorf. - Markus Ohlen : Free fidelity camp, 2011. Styropopor, corde, radio, micro, bois

Crédits Courtesy galerie Karsten Greve Paris, Cologne, St Moritz. ADAGP, Paris 2013. - John Chamberlain : Chromium plated steel

Crédits Saskia Lawaks - Une œuvre de Niki de Saint Phalle

Lundi...

Crédits ici

vendredi 25 octobre 2013

Versailles...

Mercredi soir, l'émission « Des racines et des ailes » consacrée à Versailles sur France 3 me donne envie de revoir le château de Versailles et m’y promener dans les jardins. Visiter Versailles pour me rappeler cette douce mélancolie qu’a ressentie Marie-Antoinette en quittant pour toujours Versailles, le 6 octobre 1789 et qu’évoque avec délicatesse Sofia Coppola dans son film d'après le livre d'Antonia Fraser et sorti en 2006.

Visiter Versailles pour contempler les jardins conçus par André Le Nôtre, pour visiter les grand et petit Trianon. Visiter Versailles pour découvrir les bosquets. Les bosquets, ces véritables salons d'extérieur clos par des treillages, dissimulés au cœur des espaces boisés des jardins à la française, qui étaient autrefois utilisés comme lieux de réceptions et de concerts.

Je suis impressionné par les travaux du bosquet du Théâtre d'Eau repensé par Louis Benech et Jean-Michel Othoniel. Conçu par André Le Nôtre entre 1671 et 1674, ce bosquet est situé dans les jardins du château de Versailles, entre le bosquet de l’Étoile et celui des Trois Fontaines. Il était à l'origine l'un des plus riches et des plus complexes des jardins.

Le projet organisé dans le cadre de l'année Le Nôtre qui célèbre les 400 ans de la naissance d'André Le Nôtre et qui verra jour en 2014 me séduit, le jardin du 17e siècle revisité par une création contemporaine. Le visiteur sera convié à découvrir une promenade dansante menant à une grande clairière de lumière et d'eau. Trois sculptures-fontaines seront réalisées par Jean-Michel Othoniel. Posées à fleur d'eau et composées d'entrelacs et d'arabesques dorées en perles de Murano, matériau « signature » de l'artiste, elles s’inspirent directement des ballets donnés par Louis XIV et de l’Art de décrire la danse de Raoul-Auger Feuillet.

Envie...

Pour mon quatre heures, j'avais envie de manger des éclairs. Quatre, oui quatre comme ceux-ci mais nos envies ne sont pas toujours satisfaites comme on voudrait. Alors, ça sera pour la prochaine fois, je l'espère. Vous ne le savez sûrement pas, je suis gourmand de...

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Angkor : Naissance d'un mythe - Louis Delaporte et le Cambodge : Exposition au musée Guimet

Angkor : Naissance d'un mythe - Louis Delaporte et le Cambodge : Exposition au musée Guimet jusqu'au 13 janvier 2014...
Le musée Guimet remonte aux origines du mythe d’Angkor, tel que l’Europe, et tout particulièrement la France, l’a construit à la fin du XIXe siècle et au début du XXe. Cette exposition montre comment le patrimoine khmer a été redécouvert et comment les monuments d’Angkor ont été présentés au public à l’époque des spectaculaires Expositions universelles et coloniales.

Issues d’un corpus d’une grande richesse, quelque 250 pièces sont présentées au sein de l’exposition : sculptures khmères en pierre des Xe-XIIIe siècles, moulages en plâtre, photographies, peintures et documents graphiques du XIXe et du début du XXe siècle (aquarelles et encre sur papier, imprimés, etc.), rendant compte des premiers contacts de la France avec l’art du Cambodge ancien, autour de la personnalité emblématique de Louis Delaporte (1842-1925), grand explorateur français dont le but était de « faire entrer l’art khmer aux musées ».

Crédits Affiche de l'exposition Angkor : Naissance d'un mythe - Louis Delaporte et le Cambodge

Installé dans les salles d’exposition temporaire du musée Guimet ainsi que dans les salles khmères de la collection permanente, ce parcours permet d’admirer, pour la première fois depuis 1927, d’impressionnants moulages réalisés entre les années 1870 et la fin des années 1920.

Ces pièces, exposées à l’origine dans les galeries du musée indochinois du Trocadéro de 1878 à 1925, et dont certaines font aujourd’hui figure d’originaux, ont rejoint les collections du musée Guimet et bénéficié d’une restauration complète. Cette exposition permet à ces pièces historiques de retrouver une nouvelle notoriété et révèle un pan important d’un ensemble patrimonial trop longtemps méconnu ou négligé. Lire la suite ici

jeudi 24 octobre 2013

J'y pense encore...

Jamais plus je ne laisserai passer une année sans vacances. Pour moi, c'est le seul moyen de me ressourcer, faire le plein d’air iodé en me promenant sur les sentiers rocheux ou les pieds dans l'eau salée, programme auquel j'aime m’astreindre avec la plus grande rigueur.

Mes seules entorses étant de visiter le patrimoine local, les expositions, les boutiques d'antiquités ou les marchés locaux. Ceci permet de reléguer bien loin sa vie ordinaire, s’occuper de soi, se rapprocher de la nature, remettre ses sens en éveil et son corps en mouvement.

Aujourd’hui, j'ai beaucoup de mal à regarder les feuilles tomber et sentir la fraîcheur de l’automne. Mes petits soucis de tension et ma fatigue prouvent que je n'ai pas rechargé mes batteries.
Désormais, je n'écouterai que moi...

mardi 22 octobre 2013

Erwin Blumenfeld (1897-1969) - Photographies dessins et photomontages : Expoxition au Jeu de Paume

Erwin Blumenfeld (1897-1969) - Photographies dessins et photomontages : Expoxition au Jeu de Paume jusqu'au 26 janvier 2014...
La vie et l’œuvre d’Erwin Blumenfeld épousent de façon étonnante le contexte sociopolitique de l’évolution artistique de l’entre-deux-guerres, tout en mettant en lumière les conséquences individuelles de l’émigration. Consacrée aux multiples facettes de l’œuvre d’Erwin Blumenfeld, cette exposition rassemble au travers de plus de 300 œuvres et documents, depuis la fin des années 1910 jusqu’aux années 1960, les différents arts visuels pratiqués par l’artiste tout au long de sa vie : dessins, photographies, montages et collages.

Ce parcours présente les premiers dessins de l’artiste, ses collages et ses photomontages, exécutés pour l’essentiel au début des années 1920, ses premiers portraits artistiques, effectués à l’époque où il vivait aux Pays-Bas, les premières photographies de mode en noir et blanc de ses années parisiennes, les magistrales photographies en couleur créées à New York et les vues urbaines prises à la fin de sa vie. Lire la suite ici


Crédits Erwin Blumenfeld - Do your part for the Red Cross [Soutenez la Croix-Rouge], Variante de la photographie de couverture de Vogue US, 15 mars 1945

samedi 19 octobre 2013

Frida Kahlo / Diego Rivera - L’art en fusion : Exposition au musée de l’Orangerie

Frida Kahlo / Diego Rivera - L’art en fusion : Exposition au musée de l’Orangerie jusqu'au 13 janvier 2014...
Le musée de l’Orangerie présente, en collaboration avec le musée Dolorès Olmedo de Mexico, une exposition consacrée au couple mythique incarné par Diego Rivera (1886-1957) et Frida Kahlo (1907-1954). L’originalité de la manifestation consiste à présenter leurs œuvres ensemble, comme pour confirmer leur divorce impossible, effectif dans les faits mais aussitôt remis en question après une seule année de séparation. Elle permettra aussi de mieux entrevoir leurs univers artistiques, si différents et si complémentaires, par cet attachement commun et viscéral à leur terre mexicaine : cycle de la vie et de la mort, révolution et religion, réalisme et mysticisme, ouvriers et paysans.

Crédits © Col. Museo Dolores Olmedo, Xochimilco, México — Photo : Erik Meza, Javier Otaola — Banco de México Diego Rivera Frida Kahlo Museums Trust, Mexico - Frida Kahlo, La Columna Rota, 1944

La vie et l’œuvre de Frida Kahlo sont indissociables de celles de son compagnon Diego Rivera (1886-1957). Ils sont entrés ensemble dans la légende et figurent tous deux au panthéon des artistes mexicains du XXe siècle. Célèbre pour ses grandes peintures murales, les peintures de chevalet, dessins, lithographies, qui constituent une part importante de sa production, sont moins connues du grand public en Europe.

Le propos de l’exposition est de retracer son cheminement artistique, depuis les premières œuvres cubistes, témoignages de ses liens avec le milieu artistique parisien au cœur de la collection de l’Orangerie, jusqu’à celles qui firent de lui le fondateur de l’école mexicaine du XXe siècle. L’exposition est une invitation à découvrir les multiples facettes de l’art de Rivera dont les voyages à travers l’Europe ont nourri sa vision et son répertoire sans l’éloigner de ses racines. Il s’inscrira ainsi dans l’histoire comme le fondateur de l’école nationaliste. Lire la suite ici

Bon week-end...

Crédits ici

vendredi 18 octobre 2013

Envie...

Ce midi, juste avant de savourer mon dessert, j'avais envie d'un plateau de fromages comme celui-ci mais... nos envies ne sont pas toujours satisfaites comme on voudrait. Alors, ça sera pour la prochaine fois, je l'espère. Vous ne le savez sûrement pas, je suis gourmand de...

Crédits ici

Balade en forêt...

Pour se mettre au vert, rien de plus simple ! Hier après-midi, contemplation de la végétation en forêt d'Orléans. L'automne reste la meilleure saison pour aller faire des balades en forêt, y voir de belles couleurs de feuilles, des fruits sauvages, certains animaux, l'éclosion d'innombrables champignons et respirer les odeurs d'humus, de feuilles mortes, de fougères, etc..

Pendant la promenade, je remarque beaucoup de véhicules stationnés le long des bois. J’ajouterai que l’augmentation de la fréquentation est fortement motivée, au cours des derniers jours, par la spectaculaire poussée des champignons.
J'en ai profité pour récolter quelques cèpes et chanterelles qui ont accompagné mon repas du soir.






Crédits Baudouin N'G - Balade en forêt, octobre 2013

jeudi 17 octobre 2013

Ana Moura - Desfado

Tiens, aujourd'hui c'est ma fête. J'ai envie de boire un coup (pas au point de me soûler bien entendu) et danser sur ce fado en sautillant comme un cabri. Drôle d'idée non ?

Surtout que le fado est un genre musical portugais qui prend la forme d'un chant mélancolique généralement accompagné par des instruments à cordes pincées, et que le chanteur de fado ou fadiste (fadista) exploite en général des thèmes récurrents : la saudade, l’amour inaccompli, la jalousie, la solitude, la nostalgie des morts et du passé, la difficulté à vivre, le chagrin, l’exil...
Rien de tout cela pour moi. Juste une envie de m'éclater...


FIAC 2013 : Exposition au Grand Palais

FIAC 2013 : Exposition au Grand Palais du 24 octobre 27 octobre 2013...
Pour sa 40e édition, la FIAC , rendez-vous incontournable de la création artistique, poursuit son développement et confirme son statut de foire internationale de premier plan. La FIAC 2013 rassemble au Grand Palais plus de 180 galeries d’art moderne, d’art contemporain et de tendances émergentes venues de 25 pays.

Avec ses projets Hors les Murs, la FIAC manifeste parallèlement une volonté de renforcer durablement son identité en investissant des sites d’un prestige inégalé, situés au cœur de Paris, à travers des parcours d’exposition d’œuvres extérieures, des cycles de conférences, de performances et des projections de films d’artistes. Lire la suite ici


Crédits Fiac / Mirco Magliocca

Brassaï - Pour l'amour de Paris : Exposition à l'Hôtel de Ville de Paris

Brassaï - Pour l'amour de Paris : Exposition à l'Hôtel de Ville de Paris du 4 novembre 2013 au 28 mars 2014...
La Ville de Paris poursuit son exploration de la capitale à travers le regard de ses plus grands photographes en présentant l’œuvre intense et lumineuse de Brassaï. L’exposition "Brassai, Pour l’amour de Paris" relate l'histoire exceptionnelle d'une passion, celle qui a uni pendant plus de cinquante ans Brassaï l'écrivain, le photographe, le cinéaste, aux coins et recoins de la capitale mais aussi à tous ceux, intellectuels, artistes, grandes familles, prostituées et vauriens, bref à tous ceux et celles qui font la légende de Paris. Toute sa vie en effet, Paris demeure au cœur de sa réflexion, le fil rouge de son travail.

Brassaï, le photographe venu d'ailleurs : Né en 1899 à Brasso en Transylvanie, Gyulus Halasz qui prendra le nom de Brassaï lorsqu'il commencera à photographier en 1929, vient tout juste de fêter ses quatre ans lorsque son père professeur de littérature l’embarque avec lui à Paris où il est invité à passer une année sabbatique. Cette période d'enchantement miraculeuse reste à jamais gravée dans la mémoire du jeune homme.

Crédits © Estate Brassaï RMN - Grand Palais / Michèle Bellot - Couple au bal musette des Quatre-Saisons, rue de Lappe vers 1932.

Cette fascination pour Paris amène Brassaï à rejoindre la capitale française en 1924 après ses études d'art à Berlin. Il va rapidement rencontrer Desnos, Prévert qui l’intègrent dans le milieu brillant des artistes et intellectuels qui font la renommée des Années Folles à Montparnasse et l'introduisent dans la nébuleuse surréaliste. Sa pensée s'attache insensiblement à transformer le réel en décor irréel. Il recherche les objets les plus ordinaires et en détourne le sens, ose les juxtapositions insolites et défamiliarise la perception en sortant le réel de son contexte. Voici comment naîtra sa quête obstinée des graffitis à partir de 1929. Lire la suite ici


Crédits © Estate Brassaï RMN - Grand Palais / Michèle Bellot - Couple d'amoureux sous un réverbère vers 1932-1933

Christopher Russell Sculptures

Je découvre le travail de Christopher Russell en feuilletant l'excellent blog de mon amie Delphine





Crédits Christopher Russell

Saint Baudouin : Aujourd'hui c'est notre fête...

La vie est la plus belle des fêtes. [Julia Child]

Aujourd'hui 17 octobre, c'est la Saint Baudouin, notre fête... A savoir : Baudouin est un prénom dérivé du prénom germanique Baldwin.
Les éléments bald-et-win qui forment le prénom ancien Balwin signifient respectivement "hardi" et "ami".
Saint patron : Archidiacre de Laon à la fin du IXe siècle, saint Baudouin fut assassiné par les hommes du maire du palais de Neustrie qui le prenaient pour un ennemi. Il est fêté le 17 octobre.
Prénoms approchants : Baldo, Baldoina, Baldovino, Balduin, Baldwin

L'avis de Baudouin De Préval Versailles sur le prénom Baudouin
Sagesse : "C'est un prénom qui à une grande signification, et qui est peu courant: il est synonyme de sagesse ( Baudouin IV de jérusalem, le roi Baudouin de Belgique...)"

L'avis de Baudouin Paris sur le prénom Baudouin : "Baudouin est un prénom peu porté donc indémodable, mais ayant une histoire très riche, les successeurs de Godefroy de Bouillon et une portée géographique incontestable, Boldwin en Grande Bretagne, Balduin en Germanie, Bodewijn en Flandres ..." (Source Internaute.com)

mercredi 16 octobre 2013

Shocking Blue - Venus

Pourvu que tu changes...

Sur sa table de nuit, j'ai envie de poser délicatement cet ouvrage !
La Première Gorgée de bière et autres plaisirs minuscules (Broché), un petit livre dans lequel Philippe Delerm nous décrit en une trentaine de chapitres quelques unes de ces situations de la vie quotidienne qui nous sont familières, ces plaisirs ou ces gestes qui peuvent paraître anodins mais qui acquièrent ici une saveur toute particulière sous la plume de l'écrivain.

Crédits ici

Ce livre a un goût si unique, qu'on ne peut s'empêcher de le partager. Il évoque avec simplicité des petits bonheurs quotidiens: posséder, au fond de sa poche, un couteau que l'on ouvre et que l'on ferme sans en avoir vraiment besoin; rapporter le carton de gâteaux au sortir de la messe dominicale; lire le journal en sirotant son café du matin; aider à écosser des petits pois; prendre un porto; l’odeur des pommes; le croissant du trottoir...
C'est le secret de la vie, savoir profiter de l'instant présent et de tous les petits plaisirs de l'existence, oublier un peu que le monde tourne, le temps de quelques respirations.

Suite à un commentaire sur ce blog, j'ai relu ce livre qui m'a fait revivre des souvenirs, des moments un peu désuets que l’on aime se rappeler. Il ne lui nous reste plus qu’à apprécier ou réapprendre à apprécier ces petits bonheurs ordinaires.

mardi 15 octobre 2013

La Renaissance et le rêve : Exposition au musée du Luxembourg

La Renaissance et le rêve : Bosch, Véronèse, Greco..., exposition au musée du Luxembourg jusqu'au 26 janvier 2014...
La Renaissance a conféré aux songes une importance extraordinaire. Pour les philosophes, les théologiens, les médecins et les poètes des XVe et XVIe siècles, en rêvant, l’homme s’évade des contraintes de son corps et peut entrer en relation avec les puissances de l’Au-delà, divines ou maléfiques.

Loin des questionnements de notre époque marquée par la psychanalyse et renseignée par les neurosciences, cette conception fascine les artistes de la Renaissance, qui sont confrontés en outre à un défi majeur : comment représenter l’irreprésentable ? Selon le sujet, les périodes et les régions, ils ont apporté à cette question des réponses fort différentes, que l’exposition propose de réunir et de confronter. Le parcours conduit naturellement le visiteur de l’endormissement au réveil, traversant rêves, visions et cauchemars.

Réunissant près de quatre-vingts œuvres d’artistes illustres de la Renaissance, de Jérôme Bosch à Véronèse, en passant par Dürer ou Le Corrège, l’exposition permet de découvrir cet âge d’or de la représentation du rêve et invite chacun à laisser libres les voies de son imagination et à s’abandonner aux troublantes images du rêve. Lire ici


Crédits Musée du Luxembourg - Affiche de l'exposition.

Bretagne encore...

Ce matin, dans ma boite aux lettres, une carte postale de Jean-Claude postée à Paimpol dans les Côtes-d'Armor. « ...Un petit bonjour de ma Bretagne où l'on passe quelques jours avec Martine. C'est bien agréable de se ressourcer sur cette côte qui est tellement belle... ».
Je me souviens à quel point la beauté des Côtes-d'Armor m’avait frappé quand je les visitais. C’était formidable et tout simplement magnifique.

Depuis longtemps, je considère Jean-Claude comme un ami. Il n’a cessé, en toutes circonstances, de me marquer de l’estime et toutes les sollicitudes possibles. Ensemble, nous avions « travaillé » pour les plus belles décorations de noël et notamment organisé, avec l'office de tourisme de Nibelle, les fêtes et manifestations culturelles qui ont contribué à garder la renommée de notre village.

Je suis heureux de pouvoir ainsi savoir qu'il profite bien de sa retraite. Le mot que Jean-Claude m’adresse, court et cordial, apaise le regret qui m’agitait de n'avoir pas été en Bretagne l'été dernier. Cette carte postale me fait croire qu'il fait beau là-bas, pendant qu'il pleut dans le Loiret depuis quatre jours. Quel temps de chien !

Astérix : Exposition à la Bibliothèque nationale de France

Astérix : Exposition à la Bibliothèque nationale de France du 16 octobre 2013 au 19 janvier 2014...
En mars 2011, Albert Uderzo faisait don à la Bibliothèque nationale de France des planches originales de trois albums d’Astérix : Astérix le Gaulois, premier titre de la série, publié dans le journal Pilote à compter du 29 octobre 1959 ; La Serpe d’or, second épisode ; enfin Astérix chez les Belges, vingt-quatrième album dont René Goscinny, décédé le 5 novembre 1977, ne vit jamais la publication. Ce don exceptionnel est au cœur de l’exposition que la BnF consacre à la célèbre bande dessinée savourée depuis plus de 50 ans par petits et grands, au fil de 32 aventures (bientôt 33) traduites en 107 langues et dialectes et vendues à plus de 350 millions d’exemplaires à travers le monde.

Embrassant l’œuvre dans sa genèse, son univers, sa dimension phénoménale et son universalité, cette rétrospective propose un voyage aux sources, une immersion dans le monde de ces irréductibles Gaulois et une analyse de la potion qui fait le succès pérenne de leurs aventures. Invite au rire, elle met en scène la vis comica sans cesse à redécouvrir et appréhendée ici au plus près du processus créatif. Rendant hommage au talentueux dessinateur autant qu’au génial scénariste, l’exposition restitue l’alchimie de leur profonde amitié.

Crédits © 2013 Les Éditions Albert René / Goscinny - Uderzo BnF, département Littérature et art - Astérix à la BnF

Le parcours se penche tout d’abord sur le berceau d’Astérix, retraçant parallèlement l’enfance et la jeunesse des deux auteurs puis leur rencontre, leurs créations communes, le lancement de Pilote pour lequel ils se mirent en quête d’un nouveau personnage et le choix final de « nos ancêtres les Gaulois » qui s’impose alors comme une évidence eu égard à la prégnance du mythe qui nimbe ces derniers.

La naissance actée par la toute première planche originale ouvre une bulle qui immerge le visiteur dans l’univers d’Astérix dressant une véritable galerie de portraits hauts en couleurs ainsi qu’une revue des voyages à la découverte de l’Autre. Planches originales ou imprimées, notes manuscrites et scénarios dactylographiés dialoguent ici avec des pièces archéologiques qui sont autant d’attributs emblématiques de la série rappelant son ancrage historique mais aussi sa distanciation parodique. Lire ici

vendredi 11 octobre 2013

Château de Courances...

Ça m'a pris d'un coup. Il faisait très beau, très chaud ce jour là à Courances. Au retour d'une escapade, j'ai été transporté par l'envie de revoir le jardin et le parc du Château de Courances dans l'Essonne au sud-est de Paris.
Belle journée !







Crédits Wallis / Baudouin N'G - Escapade au Château de Courances

L’école en images - Décors parisiens des années 1930 : Exposition au Petit Palais

L’école en images - Décors parisiens des années 1930 : Exposition au Petit Palais du 22 octobre 2013 au 26 janvier 2014...
L’exposition présente les esquisses joyeuses et colorées peintes pour décorer les murs des écoles parisiennes de 1880 à 1935. Ces esquisses conservées au Petit Palais illustrent le rôle emblématique du décor dans la mise en œuvre d'une pensée moderne appliquée à la pédagogie et à l'environnement de l'enfant.

Ces commandes faites aux artistes furent menées à l’initiative de la Ville de Paris dans un souci de « simplicité, de gaieté et de jeunesse». En 1932 le Conseil de Paris vote un crédit de 10 millions de francs pour lutter contre les effets de la crise économique en aidant la création et l’artisanat. Les écoles embellies et modernisées ont bénéficié en priorité de ce nouvel élan. Les peintres, en accord avec l’architecture moderniste des nouveaux groupes scolaires parisiens, ont renoué avec la technique exigeante de la fresque qui connaît alors un nouvel essor.

Dans l’exposition, petits et grands, vont retrouver l’univers familier de l’école communale symboliquement représenté par les trois lieux les plus caractéristiques de la vie scolaire : Le préau, la classe, la cour de récréation. Chaque espace présente des œuvres originales, une documentation photographique et des installations ludiques multi sensorielles. Lire ici


Crédits © Albert Harlingue — Roger-Viollet - Albert Harlingue, Les élèves de l’école de la rue du Général-Lassalle déco- rant les murs de leur salle de classe, Paris 19e arrondissement, 1923

Mes oreilles ont sifflé...

On a parlé de moi aujourd'hui. Oui, je le sais, mes oreilles ont sifflé. En parlant de moi, on pose des questions : Est-il toujours à Nibelle ? Est-il parti ailleurs, dans son pays ?
Il est vrai que les années passant, les attentes et les goûts changent. Et un beau jour, ce qui vous attirait vivement vous semble briller d’une lueur pâle, comme après un mauvais réveil. Ainsi en va-t-il de ce village pour moi aujourd’hui.

Lorsque je suis arrivé dans cette région du Loiret, je vivais intensément. Ma vie était remplie de promesses. Puis le temps d'un travail passionnant s’est achevé, j’ai quitté l'entreprise où j’avais passé vingt cinq années heureuses. Mes amis se sont dispersés rapidement, souvent aux quatre coins du monde. Ma passion est devenue mon nouveau job, qui est tout aussi intéressant. Aussi, je me suis investi dans la vie associative mais l’envie est passée. Pourtant je n’éprouvais aucune lassitude. Celle-ci aura mis du temps à s’installer. Le changement que j’appelle de mes vœux est devenu plus que jamais nécessaire.

Crédits ici

Pourquoi vois-je les choses si différemment aujourd’hui ? Les années qui passent avec leur lot d’épreuves et de contraintes ont sans doute leur mot à dire dans cette évolution. Le regard que l’on porte sur la vie à 60 ans n’est certes pas le même qu’à 30. Pourtant, il ne me semble pas que j’aie amoindri mes capacités d’enthousiasme ni mon aptitude à la joie. Non, le village a changé. Signe frappant de la tristesse environnante : l'individualisme s'est installé, les gens s'ignorent comme dans les grandes villes, les rues sont presque désertes, plus personne n'y passe, tout le monde vieilli, la relève tarde à venir, le village perd son souffle, le noir et les teintes très sombres portés partout, par tous.

En dépit de tout cela, de toutes les bonnes raisons qui m’inciteraient à quitter ce village dont j’ai beaucoup épuisé les charmes, mes désirs d’ailleurs déclenchent systématiquement une angoisse. Désirer une chose, mais être incapable de répondre dans l'immédiat à ce désir. Le parfait conflit névrotique qui n’arrange rien !

Donc quitter Nibelle, oui, certainement ( ou peut-être pas du tout ), quand mon désir aura mûri, que je n’aurai plus qu’à le cueillir. Et que peut-être alors le choix d’une destination aura lui aussi fait son chemin. Pour le moment mon inclination irait vers... là-bas. Au bord de la mer ? toujours à la campagne ? dans une grande ville ?
Pauvre petit choix, je sens qu’il va devoir percer son chemin à travers d’épaisses brumes avant d’émerger devant moi clair et lumineux. Je lui souhaite bien du courage.
Aussi, dois-je me souvenir de Mahatma Gandhi en ces mots : « Évoluer et changer de point de vue fait partie de la vie. Une personne qui reste toujours sur ses positions finira par avoir tort ».

Stromae - Formidable (ceci n'est pas une leçon)

jeudi 10 octobre 2013

Le printemps de la Renaissance - La sculpture et les arts à Florence 1400-1460 : Exposition au musée du Louvre

Le printemps de la Renaissance - La sculpture et les arts à Florence 1400-1460 : Exposition au musée du Louvre jusqu'au 6 janvier 2014...
« Le printemps de la Renaissance » retrace la genèse de cet immense mouvement artistique et culturel qui naît dans la Florence républicaine du début du XVe siècle.

Au début de la Renaissance, une nouvelle vision de l’homme dans son rapport à l’univers et à l’histoire se met en place à Florence. L’exposition présente les œuvres conçues à partir des innovations majeures, souvent liées à l’antiquité classique, qui transformèrent la conception de l’art en Occident. L’invention de grandes figures inscrites dans un contexte humaniste autant que chrétien, les débuts de l’utilisation de la perspective mathématique par les artistes, le développement de nouveaux sujets comme les petits esprits (spiritelli), ou de nouveaux types de sculptures, comme le monument équestre ou le portrait en buste, sont quelques-uns des thèmes qui incarnent cette nouvelle conception du monde.

Crédits © Musée du Louvre / Philippe Fuzeau - Donatello, Spiritello, 1439 Bronze avec traces de dorure, socle en marbre

Les sculptures de Donatello forment l’un des fils directeurs du parcours à travers quelques-uns des grands chefs-d’œuvre de celui qui apparaît comme l’artiste le plus créatif du siècle. Elles n’éclipsent cependant pas le travail magistral d’autres sculpteurs illustres comme Ghiberti, Luca della Robbia, Michelozzo, Desiderio da Settignano ou Mino da Fiesole. Les panneaux de Brunelleschi et de Ghiberti pour le concours de la seconde porte du Baptistère de Florence (1401), le Saint Matthieu de Ghiberti ou le Saint Louis de Toulouse de Donatello, les terres cuites émaillées de Luca della Robbia ou la série de bustes florentins comptent au nombre des œuvres majeures où se manifeste l’extraordinaire éclosion créative de la Florence du Quattrocento. Lire ici

Envie...

Pour mon quatre heures, j'avais envie d'un gâteau comme celui-ci mais... nos envies ne sont pas toujours satisfaites comme on voudrait. Alors, ça sera pour la prochaine fois, je l'espère. Vous ne le savez sûrement pas, je suis gourmand de...

Crédits ici
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