lundi 28 février 2011

RIP Annie Girardot

Crédit AFP / Vincent Amalvy

J'étais devant la télévision lors de la cérémonie des Césars en 1996 et me souviens très bien de l'émotion que cela a provoqué quand Annie Girardot recevait le César du meilleur second rôle
en prononçant ces paroles : "Je ne sais pas si j’ai manqué au cinéma français... Mais, à moi, le cinéma français a manqué follement, éperdument, douloureusement". Toute la salle était émue et certainement des millions de spectateurs. La comédienne à la voix rauque est morte, ce lundi, à Paris à l’âge de 79 ans.


Lundi...

Crédit photo Tartelette

dimanche 27 février 2011

Comment surnommez-vous vos bébés ?

Depuis le temps que j'en parle, vous avez compris que je suis grand-père de deux charmants petits-enfants, Lilian et Isaac. J'ai observé comment mes enfants surnomment leurs enfants et cela me décide à rééditer un billet de décembre 2009 qui nous éclaire sur le sujet que voici :

Pourquoi choisissons-nous des surnoms pour nos bébés ?
Poupounette, Terminator, Chonchon, Mimidou, Ma puce par exemple...
Nous ne manquons pas d’imagination pour couvrir nos enfants de surnoms aussi affectueux qu’étonnants. Anodins en apparence, ils sont riches d’enseignements sur la manière dont nous aimons nos chérubins. Décryptages.

Les passionnés :
Ma princesse, Mon trésor, Mon bijou, Ma beauté, Ma vie, Mon cœur, Ma fée, Mon ange, Mon roi, Mon champion...
Ces surnoms dithyrambiques sont gratifiants, mais à utiliser avec modération. L’enfant ainsi appelé devient la parure de sa mère. C’est une manière de reprendre possession de son bébé, de le remettre à l’intérieur de son corps, de nier la séparation de l’accouchement. L’utilisation des possessifs "mon", "ma", vient renforcer ce côté fusionnel... Ces surnoms pleins d’adoration sont des marques de possession charmante, mais ils peuvent être perçus comme trop intrusifs. Les petits n’ont pas forcément très envie que leurs parents aient toujours la mainmise sur eux...

Les miroirs grossissants :
Câlinette, Brise-fer, la Tornade, Typhonfon, Mon petit gueulard, Miss casse-pieds, Morfalou, Lutin-malin, la Téteuse, Terminator, Miam-miam-bouffetout, l’Asticot, Ouin-ouin, Mademoiselle crampon, Crapouillotte, Ronchon, la Fouine, Dormeur...
Ces surnoms miroirs reflètent un trait de caractère, une particularité physique de l’enfant qui amuse l’entourage et qui le distingue des autres. Souvent amusants, ces surnoms ne doivent pas se transformer en une “étiquette” qui enferme l’enfant dans un personnage et un rôle définitifs. Un bébé coléreux et râleur peut devenir un enfant sage, calme et facile à vivre ; un appétit d’oiseau peut se muer en un bon coup de fourchette...

Les diminutifs :
Il y a ceux qui raccourcissent les prénoms : Juju ou Jul pour Juliette, Alex pour Alexandre, Didine pour Géraldine, Zaza pour Isabella, Gaby pour Gabriel, Lolo pour Léopoldine, Nounou, Lulu, Malou, Ninette, Mimi, Doudou... Et puis, il y a ceux qui les rallongent : Jeannoton pour Jean, Marinette pour Marie, Paulinella-Bella pour Paule.
D’un point de vue linguistique, les diminutifs très courts, souvent formés en répétant une syllabe, sont des simplifications que les parents emploient avec l’idée que c’est plus facile à prononcer pour l’enfant et qu’il les intégrera plus rapidement qu’un prénom long et compliqué. Ce qui caractérise tous les diminutifs, c’est qu’ils ont toujours une dimension affective très forte. Ils marquent une grande proximité dans la relation, une familiarité qu’on réserve aux plus proches. Bref, c’est de la tendresse en barre !

Les pseudo-méchants :
Mon gnome, Ma petite horreur, Mon mini-monstre, la Naine, le Schtroumpf hurleur, Petite boule puante, le Chauve, Kipud...
Ce type de surnom, pas très sympa en apparence, est une manière très primitive de brocarder son enfant pour faire en sorte qu’il ne soit jamais repoussant ou monstrueux, mais, au contraire, toujours beau et magnifique ! C’est une sorte de conjuration du mauvais sort, comme dans le conte de Peau d’âne : sous la peau de bête affreuse et repoussante se cache, en réalité, une jeune princesse tout à fait sublime !

Crédit photo Baudouin N'G - Lilian et Isaac

Les comestibles :
Mon sucre d’orge, Mon chou, Mon roudoudou, Mon p’tit bout d’zan, Chupa-chups, Mon poulet, Mon canard, Ma crotte en chocolat...
Ces surnoms de sucreries et d’animaux qui se mangent font partie des classiques ! Ils renvoient aux pulsions orales que les mamans éprouvent quand leur bébé est tout nu. Au moment du change et de la toilette, elles couvrent leur tout-petit de baisers et ont l’envie gourmande de croquer ses rondeurs appétissantes, sa peau douce et sucrée. Ces noms affectueux sont pour la mère une façon de dompter les étranges pulsions que suscite en elle le corps de son enfant.

Les insectes :
Ma puce, Ma petite punaise, le Poux, Moustique, la Morpionne, Mireille l’abeille, Mon p’tit frelon...
Ces petits noms d’insectes dont certains piquent et vous sucent le sang sont fréquemment utilisés par les parents. Ces animaux pas très agréables sont des espèces de “petits vampires”. Appeler ainsi son enfant permet d’exprimer l’ambivalence qu’on éprouve à son égard, et de dire avec humour son inquiétude d’être dévoré par ses exigences qui paraissent sans fin !

Les originaux :
Fripouille ratatouille (pour la rime poétique), le Blorpst (en référence à un film de science fiction), Seigneur de la couche (à cause d’un papa fan du Seigneur des anneaux), Ma tronche (parce que la petite fille ressemble énormément à sa maman), Spocky (parce qu’il a les petites oreilles pointues du héros de Star Trek), Ma coune (en référence au mot espagnol cuna, qui signifie “berceau”), la Walkyrie (par amour de Wagner)...
Certains surnoms très originaux sont liés à une histoire ou à une passion des parents. Ils cristallisent les mouvements fantasmatiques du papa et/ou de la maman qui veulent donner quelque chose de très personnel à leur bébé. Ça fait sens pour eux, mais ils sont les seuls à détenir les clés de ce langage codé et souvent, l’enfant se demande pourquoi il a hérité d’un tel surnom dont il ne comprend pas le sens.

Les petits animaux :
Poussin, Chaton, Poulette, Cocotte, Lapinou, Caille, Biquet, Mimi pintadeau, Loupiote...
Fragiles, innocents, purs, tendres, ils font partie de l’imaginaire enfantin et reflètent la douceur du monde que les parents voudraient pour leurs enfants, bien à l’abri de la noirceur de la réalité. Les tout-petits apprécient ces marques de tendresse et d’amour, mais, plus ils grandissent et plus ils revendiquent d’être appelés par leur prénom. Etre le “poussin chéri” de sa maman, c’est super quand on a 2 ans, mais à 6 ans, quand on entre au CP et devant les copains, ça craint !

De Catherine Marchi avec Laurent Danon-Boileau, professeur de linguistique à Paris V, psychanalyste et auteur avec Mireille Brigaudot de “La naissance du langage dans les deux premières années” (éd. Puf). Lire ici.

samedi 26 février 2011

Ecole de Nibelle : Qui est qui ?

Jeannette Goret me fait parvenir les photos de classe de ses parents. L'école ménagère des filles en 1927, route de la Cave, et l'école des garçons vers 1918. Vous y reconnaîtriez peut-être vos parents, grands-parents ou arrière-grands-parents.


Crédits Jeannette Goret

Bistro le 443 à Saran...

Mon goût pour la cuisine raffinée de mon ami et chef Jean-Louis Jama du Bistro le 443 à Saran n’est plus un secret. En compagnie des amis, nous avons passé une soirée franchement agréable. Côté cuisine, j'aime le respect des produits de grande qualité mis en valeur simplement et respectés dans leurs saveurs, avec une touche de sophistication supplémentaire.

Bien évidemment, comme la cuisine, le service est dans le ton : impeccable, courtois, discret, d’une gentillesse et d’un savoir-faire à toute épreuve. Vous conviendrez avec moi, depuis que j'en parle, que cette adresse ne manque pas de charme, loin de là. Franchement, si vous êtes dans le coin et en bonne compagnie, n’hésitez pas une seconde.
Bistro le 443 : 443, Route Nationale 20 - 45770 Saran. Tél 02 38 72 21 47




Crédits Baudouin N'G

Bon week-end

Crédit photo Automatism

vendredi 25 février 2011

Haute culture - General Idea : Exposition au musée d'art moderne de Paris

Exposition Rétrospective 1969-1994 jusqu'au 30 avril 2011...
Le Musée d'Art moderne de la Ville de Paris accueille la première exposition rétrospective dédiée au collectif canadien General Idea. Composée de près de 300 œuvres, Haute Culture : General Idea propose une vision globale et dynamique du travail de ce trio adepte de l’autodérision et de la parodie.

Crédit © General Idea / Musée d'Art moderne de la Ville de Paris

Entre peintures et installations, sculptures et photographies, vidéos, magazines et programmes télévisés, le parcours non chronologique explore une œuvre subversive et visionnaire, sur laquelle plane l’ombre de Miss General Idea, personnage fictif à la fois muse et objet, image et concept.

Fondé en 1969 à Toronto par AA Bronson, Felix Partz et Jorge Zontal – ces deux derniers décédés en 1994 - le collectif se dote d’un nom générique lui permettant de se « libérer de la tyrannie du génie individuel ». En véritables « parasites culturels », les membres de General Idea se sont inscrits dans l’histoire de l’art de la seconde moitié du XXème siècle avec une œuvre à la fois sérieuse et ironique, grave et mordante, apparemment légère mais toujours profonde.

L’exposition aborde les thèmes de prédilection des trois artistes : le glamour comme outil de création, la société de consommation, l’artiste et le processus créatif, les liens entre médias et culture de masse, l’architecture et l’archéologie. La sexualité, considérée comme symbole d’une organisation sociale à subvertir est également envisagée, de même que le sida à travers le tentaculaire et emblématique projet AIDS.

Crédit © Pierre Antoine - Musée d'Art moderne de la Ville de Paris / ARC, 2011

Partant d’une conception de l’image vue tel un virus infiltrant le réel, General Idea s’en empare afin de l’habiter et d’en modifier le contenu. Il élabore ainsi une version alternative de la réalité.

Haute Culture : General Idea explore le caractère multimédia d’une œuvre qui n’a rien perdu de sa fraîcheur et apparaît rétrospectivement comme anticipatrice de certaines évolutions du monde de l’art actuel.

S’il n’a jamais fait l’objet d’une présentation monographique institutionnelle en France, le travail de General Idea y a toujours été très favorablement accueilli depuis sa première apparition dans une exposition de groupe à l’ARC en 1973.

Directeur : Fabrice Hergott
Commissaires de l'exposition : Frédéric Bonnet et Odile Burluraux
L’exposition est conçue et organisée par le Musée d’Art Moderne de la Ville de Paris, en collaboration avec le Musée des Beaux-arts de l’Ontario. Lire ici

jeudi 24 février 2011

Envie...

Pour mon quatre heures, j'avais envie d'une tarte au citron comme celle-ci mais nos envies ne sont pas toujours satisfaites comme on voudrait. Alors, ça sera pour la prochaine fois, je l'espère. Vous ne le savez sûrement pas, je suis gourmand de gâteaux...

Crédit My french country home

Johann Pachelbel - Canon : Un clin d'oeil à tous les mélomanes...

Hier soir, Laurent Coignard me téléphone pour faire le point sur l'avancement des préparatifs du concert du 4 juin 2011 à Boiscommun. Il m'apprend que Patrick Marie Aubert a inclus le canon de Pachelbel dans le répertoire, un morceau très prenant, émouvant et parfois envoûtant. Ce concert prestigieux, j'en parle ici et .

Le Canon en ré majeur sur une basse obstinée de Johann Pachelbel fait partie d'une pièce de musique de chambre baroque, écrite en 1677 pour trois violons et une basse continue.
Œuvre au caractère solennel et majestueux, à quatre temps lents et imposants (généralement autour de 60 à la noire), d'une durée d'un peu moins de quatre minutes, le canon était à l'origine suivi d'une courte gigue à 12/8, rarement jouée.

Très populaire, ce morceau a été vulgarisé et arrangé pour les instruments les plus divers et dans les styles les plus variés, oubliant souvent sa forme de canon et son écriture polyphonique. Il est généralement présent dans des recueils musicaux de l'ère baroque avec l'Aria de Bach ou l'Adagio d'Albinoni.


mercredi 23 février 2011

Jacques Greibill

Ce mercredi après-midi, en l'église Saint-Sulpice de Nibelle, ont été célébrées les obsèques de notre ami Jacques Greibill, président de l'association Histoire et Patrimoine, responsable de la section généalogie à NLR (Nibelle Loisirs Rencontres), vaillant serviteur de son village et infatigable défenseur du patrimoine de Nibelle depuis son arrivée dans ce village.
Il est mort, emporté par cette terrible et longue maladie, à l'âge 82 ans. Il avait très tôt parlé de sa maladie, c’était sans doute une manière de s’en libérer. Comme tous ceux qui le connaissaient, je suis très peiné par cette triste nouvelle dont je craignais pourtant l’échéance inévitable. Nous l'avons salué pour la dernière fois.

Je me souviens de notre conversation pour discuter de sa lettre, destinée à la mairie et à l'office de tourisme, qui réclamait l'amorce d'une dynamique pour relancer la fête de Nibelle. Après notre discussion très amicale et l'échange de nos points de vue qui se rejoignaient sur ce sujet, nous avons évoqué sa maladie.
Je constate malheureusement que la maladie place ceux qui en sont frappés dans un ailleurs, dans un de ces purgatoires, lieux intermédiaires entre l’enfer et le paradis, entre la vie et la mort. C’est la raison pour laquelle dans les hôpitaux, les malades dont les regards se croisent au hasard d’une consultation, d’une salle d’attente ou de soins, se ressentent comme du même monde, d’un monde où le sort les a déjà mis à part.

Il y a quelques temps, il voulait me voir pour me confier les documents de Nibelle qu'il gardait chez lui et qui pourraient nous servir. Je l'ai rencontré et il me confiait ses autres projets. Il savait que la flamme qui l’animait pouvait s’éteindre à chaque instant. Il s’est en effet éteint mercredi midi, il y a une semaine, un jour où un petit soleil timide a choisi pour éclairer son dernier souffle.

Jacques Greibill, à travers son association, a beaucoup travaillé à mettre le patrimoine de Nibelle en valeur, par des publications et par des expositions. Sa dernière grande exposition fut l'exposition « La Rétrospective des manifestations 200 ans de sociétés savantes du Loiret, Colloque sur les sifflets en terre cuite et la vaisselle ancienne de l'Orléanais » qui a eu lieu en même temps que le marché de potiers.

Dans mon billet du mois d'août 2010 consacré au bénévolat, à lire ici, je disais de lui que de toutes ses aventures du bénévolat partagées, j’aurai pu apprécier ses solides qualités, sa culture, son discernement, sa persévérance. Nous nous connaissions depuis vingt ans et c’est avec plaisir que j’aurai eu la possibilité de constater à quel point ces qualités se sont épanouies et, de plus en plus, rendues disponibles pour la réalisation des projets tels que les différentes expositions, les conférences et l'édition de plusieurs opuscules sur l'histoire de Nibelle.

Nos deux associations, l'Office de tourisme de Nibelle et Histoire et Patrimoine, travaillaient en collaboration pour les Journées européennes du patrimoine. Jacques ne m'a jamais fait défaut, dans les bons comme dans les mauvais jours. Le courant passait très bien entre nous, comme on a coutume de dire. Je conserve de ce travail partagé un souvenir très agréable et amical. Ciao Jacques. Repose en paix.


Crédit photo Baudouin N'G - François Bonis-Charancle à gauche et Jacques Greibill à droite, lors de la « Rétrospective des manifestations 200 ans de sociétés savantes du Loiret » à Nibelle en 2010

Crédit photo Baudouin N'G - Un soir de la Nuit des musées 2009...

Crédit photo Baudouin N'G - Réunion pour le théâtre du Cado 2009

Crédit photo Baudouin N'G - Jacques Greibill et Jean Alliot (à droite) lors de la préparation de l'Exposition Les sifflets en terre cuite et la vaisselle ancienne de l'Orléanais à Nibelle en juin 2010

Dans l'atelier des Menus Plaisirs du roi : Exposition aux Archives nationales

Dans l'atelier des Menus Plaisirs du roi. Spectacles, fêtes et cérémonies aux XVIIe et XVIIIe siècles, exposition jusqu'au 24 avril 2011... .
Le service des Menus Plaisirs, chargé d’organiser et de financer les spectacles et les fêtes de la Cour, employait les meilleurs artistes et techniciens de son temps, pour imaginer et réaliser les décors, costumes, machines et accessoires susceptibles de provoquer l’émerveillement des spectateurs. Les Menus Plaisirs étaient également sollicités pour la mise en scène des grandes cérémonies de pompes funèbres, dont l’exubérance même invitait à la méditation sur la vanité des gloires humaines. Par-delà la magie des représentations, le visiteur pourra admirer la variété, la qualité graphique des dessins et estampes présentés et apprécier l’ingéniosité de leurs auteurs pour créer l’illusion et susciter le rêve.


Cette exposition s’ouvre à l’occasion du tricentenaire de la mort de Jean Berain (1640-1711), dessinateur du Cabinet du roi ayant largement mis son talent au service des Menus Plaisirs. Elle correspond également à la mise en ligne de l’intégralité des huit recueils constitués en 1752 par Antoine Angélique Levesque, garde magasin des Menus Plaisirs, pour y réunir quelque 800 dessins et estampes des meilleurs artistes des fêtes et spectacles royaux aux XVIIe et XVIIIe siècles : à côté de Deruet, Gissey, Berain, Sevin, Meissonnier et des frères Slodtz, les Italiens Torelli, Vigarani, Pizzoli, Algieri et Servandoni. La sélection présentée permet de goûter au merveilleux de l’opéra français, d’admirer les grandes fêtes versaillaises ou d’impressionnantes décorations, dans l’écrin d’époque que constituent les salons rocaille de l’hôtel de Soubise. Pour plus d'informations, lire ici.


Crédits Archives nationales

La Lybie ou l'Alibi...

Le Moyen Orient habitué aux tempêtes de sable est aujourd'hui l'épicentre des tempêtes de révolte des peuples. Dans le monde entier, on passe en boucle le court passage de Khadafi à la télévision libyenne dans lequel il ne fait pas que menacer les libyens de tomber dans la guerre civile mais les inciter à y plonger le pays. Ce discours fait froid dans le dos.
La Lybie, un pays au bord du chaos ! Je mesure aujourd'hui la peur, l'angoisse de ces hommes et de ces femmes qui aspirent à une liberté qui leur est refusée depuis près de 42 ans.
Que va-t-il advenir du Moyen Orient qui prend feu ?

mardi 22 février 2011

Frances Doherty : Céramiques en fleur

L'office de tourisme de Nibelle a programmé son 10ème marché de potiers les 4 et 5 juin 2011. Les inscriptions ont débuté pour cet évènement incontournable des amateurs de céramique.
En attendant ce marché, je vous livre le travail de Frances Doherty, artiste céramiste, qui vit à Brighton en Angleterre et aussi en Normandie. Son inspiration vient essentiellement de la nature : plantes, fleurs, gousses, fruits etc..
J'adore particulièrement son travail et espère pouvoir l'inviter pour participer à notre marché de potiers. Lire ici et








Crédit photos Frances Doherty

Bénévoles respectueux de l'esprit associatif ou bénévoles irrespectueux...

Cet après-midi, conversation au téléphone avec un ami sur le patrimoine de certaines associations. En l’écoutant, je suis surpris de retrouver, brutes de décoffrage, certaines des thèses que les anciens ou actuels membres de l'office de tourisme déploient brillamment en ce qui concerne les biens et matériels de l'association.
L'office de tourisme de Nibelle est propriétaire d'un petit patrimoine constitué de biens par le biais de différents modes d'acquisition tels que les achats ou les dons manuels ou encore, sous certaines conditions, les legs ou les donations.

Ce qui a valu d'établir un inventaire afin d'éviter les ambiguïtés ou les litiges pouvant porter sur la nature des droits rattachés à un bien ou sur l'identité de leur titulaire. Parmi ces biens, on peut citer : chaises, bancs, tables, barnums, bâches, réfrigérateurs, congélateurs, parquets, grilles d'exposition, équipements d'éclairage, ustensiles de cuisine et vaisselle (assiettes, couverts, plats, verres, carafes, casseroles etc..), et même des vêtements pour spectacle.

Ces biens sont à disposition de ses membres ou de ses adhérents dans le cadre de ses activités. C'est également le cas pour les autres associations quand une demande a été formulée. Les modalités liées à l'utilisation des biens peuvent notamment être précisées au sein du règlement intérieur de l'association. Cependant, l'usage de ces biens ne doit pas être exercé de manière abusive sous peine de s'exposer à la constitution du délit d'abus de biens sociaux.

A ma connaissance, parmi les donateurs membres de l'association, personne n'a cherché à reprendre les biens cédés à l'association au moment d'un départ ou d'une démission. Cette démarche serait dans le sens de pénaliser l'association en lui privant de l'usage de ces biens ou réduire ses capacités de fonctionnement.
Pour ma part, je suis d'avis à considérer que les biens que je cède à une association deviennent définitivement sa propriété. C'est le cas de tous ceux qui sont partis de l'office de tourisme il y a de cela quelques années.

Beaucoup d'entre vous partageront le voeu que je forme ici pour que cette tradition se perpétue. Le cas contraire nous obligerait à poser la question si on devient membre d'une association au profit de l'intérêt général ou pour satisfaire des intérêts et ambitions personnels ? C’est, en tout cas, un beau sujet de réflexion.


Crédit photo Marie-Christine Larrivière - Fête de l'été 2009

Assemblée générale de l'Ecocentre de la forêt d'Orléans

Vendredi 18 février, l'association Ecocentre de la forêt d'Orléans tenait son assemblée générale dans la salle Jacques Poisson à Nibelle. Cette association a pour objectif de militer pour la promotion et la construction d'un autre mode de vie : plus sain, plus simple, plus harmonieux, plus convivial, plus proche et respectueux des hommes et de la nature...
L'Ecocentre propose des formations, de l'information et des actions diverses sur les thèmes suivants : alimentation, santé (huiles essentielles, élixirs floraux, plantes médicinales...), connaissance de la nature, écologie relationnelle et intérieure (connaissance de soi), écoconstruction, potager et verger au naturel...

L'assemblée générale était l'occasion de tirer le bilan de deux années marquées par une évolution fulgurante des activités : la mise en place de l'Amapp (Association pour le Maintien d'une Agriculture Paysanne de Proximité), les conférences, les formations et les ateliers qui constituent les points forts des activités de l'association. Les formations ont attiré près de 230 participants tandis que les conférences rassemblaient 291 participants. L'amapp permet de nourrir une cinquantaine de familles avec la distribution de 2146 paniers.
L'association vient d'acquérir la maison forestière, juste à l'entrée de la forêt en allant vers le belvédère, pour asseoir ses activités.
Pour adhérer à l'association et avoir plus d'informations sur ses activités, consulter le blog de l'Ecocentre ici.


Crédit photo Filiz Cetin - De gauche à droite, André Leproust 2ème adjoint à la mairie de Nibelle, Philippe Boiron Président Ecocentre de la forêt d'Orléans, et Baudouin N'Gunda Président de l'office de tourisme de Nibelle.

2011 : Année internationale des forêts.

L’organisation des Nations Unies a proclamé 2011 Année internationale des forêts. L’ONU veut ainsi célébrer les forêts du monde, les hommes qui en vivent et les font vivre et rappeler ce que les forêts apportent à l’humanité. Pourtant, dans certaines régions, ce patrimoine est menacé par la déforestation et des mesures conservatoires doivent être prises.

Xavier Dumont : Sculptures de jardin...



Crédit photos Xavier Dumont via Paradis express

dimanche 20 février 2011

Dîner surprise avec « des oeufs en meurette »

Ce soir, notre plaisir était double. Après avoir pris l'apéritif, comme on a l'habitude le dimanche soir, nous passons à table. C'est depuis un bon moment que ma meilleure amie voulait me faire goûter sa spécialité, celle que faisait son père quand elle était enfant. « Des oeufs en meurette ».
Je ne détaille pas comment elle a fait mais j'ai retenu qu'il fallait faire un court bouillon avec vin rouge et les échalotes, ail, persil, cerfeuil, bouquet garni, sel, poivre, sucre. Dans ce court bouillon, pocher les œufs et les maintenir dans un plat au chaud. Dresser les œufs et ajouter les croûtons, les champignons et le lard et les oignons. Décorer avec un peu d'herbes fraîches...

Je passe les autres détails mais je vous assure qu'on s'est régalé. Dans l’assiette, une cuisine simple mais fine, élégante, aux humeurs vives et légères. Voilà un plat qui évite les lourdeurs des dîners ventripotents, mais dont on rêve déguster de temps en temps. Nous avons rincé nos assiettes en dégustant en douceur cet Œuf en meurette vif à la cuisson parfaite. On était « joie », comme dirait l'autre.


Crédit photo Baudouin N'G

Balade du Canal d'Orléans

Ce matin, le ciel est dégagé, il fait plutôt froid, un temps idéal pour marcher. Avec des amis, nous avons parcouru le circuit de 9 kilomètres. Nous sommes arrivés tard au rendez-vous pour faire les 15 kilomètres prévus auparavant.

Nous éprouvons toujours autant de plaisir à nous rendre dans cet endroit superbe où les cours d'eau, le canal, les étangs, les sentiers et la forêt d'Orléans cohabitent à merveille en formant un havre de paix. Le parcours est plaisant, convivial, nourri de conversations, d'échanges de bons mots et rigolades.

Cette 20ème balade du Canal organisée par le Syndicat du canal d’Orléans et le Conseil général du Loiret a attiré beaucoup de randonneurs sur les 4 circuits de randonnées de 9, 15, 21 et 25 kilomètres. Les organisateurs ont comptabilisé près de 1000 participants. C'est une randonnée bien sympathique et réalisée en bonne compagnie.




Crédit photos Baudouin N'G

samedi 19 février 2011

Eglise Notre-Dame de Boiscommun

Jeudi soir, j'assiste à une visite guidée de l'église Notre-Dame de Boiscommun. Je profite de l'occasion pour visualiser le placement des invités pour le concert de l'ensemble vocal et instrumental sous la direction de Patrick Marie Aubert, programmé le 4 juin 2011 dans cette église. J'en parle ici.

Notre-Dame de Boiscommun est une église romane, classée en 1886 et dont la partie la plus ancienne fut édifiée par Philippe le Hardi entre 1270 et 1285, renferme depuis le début du XIIIe siècle un trésor inestimable : un vitrail représentant la Vierge à l’Enfant, le plus ancien du Loiret. Construite selon un modèle typique du Val de Loire, cet édifice est un exemple éclatant d'architecture gothique flamboyant.

Ce bel édifice de style gothique comporte trois vaisseaux sans transept et un chevet plat. À l'extérieur, domine un clocher carré sur la quatrième travée de la nef. En outre, un portail et une tour-porche de style roman sont admirables.
À l'intérieur, sont à découvrir un beau triforium, une splendide tribune d'orgues, du 16ème siècle, présentant des panneaux de bois peint illustrés de personnages, un vitrail, une Vierge à l'Enfant, dans le collatéral sud qui est l'un des plus anciens et des plus rares de France (début XIIIe siècle) et un magnifique ensemble architectural.





Crédit photo Baudouin N'G

Election...

Les instituts de sondage travaillent sur les intentions de vote. Les tactiques politiciennes, les faits et gestes des candidats sont analysés pour argumenter ces sondages.
Les candidats déjà déclarés, les candidats prévisibles et les partis politiques sont scrutés à la loupe pour « écrire » le scénario des prochaines élections présidentielles.

Ceci me ramène 30 ans en arrière, le 10 mai 1981, quand François Mitterrand a été élu Président de la République. C’est dans le train qu’un voyageur, l'oreille pendue au poste radio, informa les autres voyageurs que François Mitterrand avait été élu. Une moitié du wagon a applaudi. L’autre moitié s’est renfrognée. La défaite de Valéry Giscard d’Estaing était, qu’on en soit heureux ou malheureux, ressentie comme un événement majeur. L'indice pour les uns du passage de la nuit à la lumière, et pour les autres, le contraire.
Dans un an, nous élirons le prochain Président de la République. Quels seront les différents indices pour les uns et pour les autres ?

Femmes éternelles à travers le monde : Exposition sur les grilles du Luxembourg

Femmes éternelles à travers le monde est une exposition de photos d'Olivier Martel sur les grilles du Luxembourg, du 8 mars au 15 juin 2011...
L’exposition Femmes éternelles, que le Sénat présente sur les grilles du Jardin du Luxembourg, nous fait découvrir 80 portraits de femmes.
Avec sensibilité et finesse, leur auteur, Olivier Martel, reporter photographe qui parcourt le monde depuis 35 ans, nous présente de très beaux portraits de femmes. Il dresse une sorte de miroir du monde, dans sa diversité et sa richesse. A travers son itinéraire, Olivier Martel exprime la singularité des quotidiens, souligne l’intensité des visages et des silhouettes et suggère les combats et les espérances de chacune. Tous ces portraits de femmes ont une particularité qui émeut et que l’on n’oublie pas.

Crédit photo Olivier Martel

Capteur d’émotions, Olivier Martel sait rendre la lumière de l’instant. Le reportage qu’il nous propose, riche de situations diverses, invite à la réflexion. Femmes d’Asie, d’Afrique, d’Europe ou d’Amérique… leurs différences tendent à s’estomper au profit d’histoires, de réalités qui leur sont communes.
Le Sénat, assemblée ouverte sur le monde, a choisi de s’associer à cet hommage aux Femmes, à la fois singulières, éternelles et universelles.
« Je souhaite que cet itinéraire au féminin pluriel vous offre un moment d’évasion, de réflexion et d’émotion » (Gérard Larcher, Président du Sénat)

Ave Verum Corpus - W.A. Mozart

Ce chant fait partie de notre nouveau répertoire. Il m'a paru utile de le faire découvrir à mes amis choristes de La Villanelle de Dadonville. J'adore cette version...

Bon week-end

Crédit photo Tom Hare - Sculptures en osier

vendredi 18 février 2011

Jardin...



Crédit photos East bay garden tour

« Le cimetière des éléphants » : Théâtre à Pithiviers

Je relaie sur mon blog l'information que Chantal m'a transmise par mail ce jour. Les Ateliers Théâtre de l'Escarbot présente « Le cimetière des éléphants » de Jean Pierre Dumas avec une mise en scène de Chantal Popelin au Théâtre du Donjon, place Denis Poisson à Pithiviers le dimanche 6 mars à 17h00...


Elles sont quatre femmes octogénaires, quatre femmes venues se réfugiées dans cette maison au nom si prometteur La côte du soleil. Elles se retrouvent chaque jour au salon pour partager ces longues journées d'attente. Elles ne sortent jamais. Jusqu'au jour où arrive la nouvelle pensionnaire. Celle qui va venir bousculer leur vie, créer du rêve et de l'espoir. Comme une fenêtre ouverte vers un monde devenu trop dangereux et dont elles se sont si longtemps protégées.

Pour cette pièce qui parle de solitude, de vieillesse, de souvenir, de vie et de mort, avec humour, simplicité, douceur et émotion, cinq comédiennes incarnent ces cinq personnages féminins : Emilie Bazin, Bérengère Montagut, Véronique Frenoy, Laurie Giroux et Anouck Frenoy.

Renseignements et réservations : 06 71 63 25 04 où 06 87 10 80 75 ou voir ici. Tarifs : 8 euros et 5 euros (Etudiants et privés d'emploi)

Ecole de Nibelle : Qui est qui ?


Crédit photos Archives

jeudi 17 février 2011

La Commune de Paris de 1871 : Exposition à l’Hôtel de Ville

Exposition gratuite à l’Hôtel de Ville du 18 mars au 28 mai 2011...
Ce sont plus de 200 gravures, photographies, affiches et manuscrits qui illustrent les exaltants et dramatiques événements qui se sont déroulés dans la capitale il y a 140 ans.
Ce parcours chronologique illustré et commenté à travers une iconographie variée vous propose d’aider à la compréhension des évènements qui ont eu lieu à Paris de mars à juin 1871 et dont l’Hôtel de Ville fut le théâtre principal.

Les oeuvres et documents exposés, dont plusieurs manuscrits originaux, proviennent des collections municipales (Bibliothèque de l’Hôtel de Ville, Bibliothèque historique de la Ville de Paris, Bibliothèque Marguerite-Durand, Musée Carnavalet-Histoire de Paris).


Crédit photo © Parisienne de photographie - La prise de Paris (mai 1871) La barricade de la place Blanche défendue par des femmes

La danse...

Les premières indications sur l'exécution de danses datent de la Préhistoire, au paléolithique, où des peintures rupestres attestent de l'existence de danses primitives. Il s'agit avant tout d'un acte cérémoniel et rituel, adressé à une entité supérieure afin de: conjurer le sort (danse de la pluie), donner du courage (danse de la guerre ou de la chasse) ou plaire aux dieux (Antiquité égyptienne, grecque et romaine).
La danse primitive, couplée aux chants et à la musique, avait aussi probablement la capacité de faire entrer les participants dans un état de transe.


Fred Astaire and Cyd Charisse, The Band Wagon, 1953

Be-Bop en cave, Saint-Germain-des-Prés à Paris 1951

Jitterbugging in Paris, 1950. Photo by Paul Almasy

Le Tabou, Saint-Germain des Prés, Paris 1947 by Ronert Doisneau

Rocknroll sur les quais de Paris by Paul Almasy
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