lundi 19 novembre 2018

Lecture du moment : Un océan, deux mers, trois continents de Wilfried N'Sondé

Il s’appelle Nsaku Ne Vunda, il est né vers 1583 sur les rives du fleuve Kongo. Orphelin élevé dans le respect des ancêtres et des traditions, éduqué par les missionnaires, baptisé Dom Antonio Manuel le jour de son ordination, le voici, au tout début du XVIIe siècle, chargé par le roi des Bakongos de devenir son ambassadeur auprès du pape. En faisant ses adieux à son Kongo natal, le jeune prêtre ignore que le long voyage censé le mener à Rome va passer par le Nouveau Monde, et que le bateau sur lequel il s’apprête à embarquer est chargé d’esclaves…
Roman d’aventures et récit de formation, Un océan, deux mers, trois continents plonge ce personnage méconnu de l’Histoire, véritable Candide africain armé d’une inépuisable compassion, dans une série de péripéties qui vont mettre à mal sa foi en Dieu et en l’homme. Tout d’ardeur poétique et de sincérité généreuse, Wilfried N’Sondé signe un ébouriffant plaidoyer pour la tolérance qui exalte les nécessaires vertus de l’égalité, de la fraternité et de l’espérance.



Né à Brazzaville en 1968, émigré en France à l’âge de 5 ans, il y fait de brillantes études : licence en Sorbonne puis maîtrise de sciences politiques à l’université de Nanterre. Wilfried N’sondé, chanteur et compositeur de la scène berlinoise qui a grandi dans un quartier populaire de la banlieue parisienne, est un nouvel arrivant dans la littérature urbaine et francophone plus généralement.

Picasso. Bleu et rose : Exposition au Musée d'Orsay

Picasso. Bleu et rose : Exposition au Musée d'Orsay jusqu'au 6 janvier 2019...
Le musée d'Orsay et le Musée national Picasso-Paris organisent une manifestation exceptionnelle consacrée aux périodes bleue et rose de Pablo Picasso. Cette exposition est la première collaboration de grande ampleur entre nos deux musées. Elle réunit des chefs-d'œuvre et propose une lecture renouvelée des années 1900-1906, période essentielle de la carrière de l'artiste qui n'a à ce jour jamais été traitée dans son ensemble par un musée français.

La présentation de cette exposition au musée d'Orsay manifeste la volonté d'inscrire le jeune Picasso dans son époque et de reconsidérer son œuvre sous le prisme de son appartenance au XIXe siècle. L'exposition rassemble un ensemble important de peintures et de dessins et ambitionne de présenter de manière exhaustive la production sculptée et gravée de l'artiste entre 1900 et 1906.

Crédits © RMN-Grand Palais (Musée national Picasso-Paris) / Mathieu Rabeau © Succession Picasso 2018, Autoportrait 1901

En 1900, à dix-huit ans passés, Pablo Ruiz, qui signe bientôt Picasso, a tout du jeune prodige. Sa production se partage entre tableaux académiques, pour se justifier vis-à-vis de son père, professeur rêvant d'une carrière officielle pour son fils, et œuvres plus personnelles, au contact de l'avant-garde barcelonaise.

C'est sa peinture de salon qui le conduit à Paris : désigné pour représenter son pays à la section espagnole des peintures de l'Exposition Universelle, il y présente une grande toile, Derniers moments, recouverte en 1903 par son chef-d'œuvre La Vie. S'ouvre alors une période de création intense ponctuée par les allers et retours de l'artiste entre l'Espagne et la capitale française.
Entre 1900 et 1906, l'œuvre de Picasso passe progressivement d'une riche palette colorée aux accents pré-fauves, qui doit tout autant au postimpressionnisme de Van Gogh qu'à Toulouse-Lautrec, aux quasi-monochromes de la "période bleue", puis aux tonalités roses de la "période des Saltimbanques", et aux variations ocres de Gósol.

Crédits © Image The Pushkin State Museum of Fine Arts, Moscow © Succession Picasso 2018, Acrobate à la boule 1905

Pour la première fois en France, cette exposition embrasse les périodes "bleue" et "rose" dans leur continuité plutôt que comme une succession d'épisodes cloisonnés. Elle se propose de mettre en évidence la première identité artistique de Picasso et certaines de ses obsessions, constantes de sa création.

Christina Perri - A Thousand Years (The Piano Guys)

Envie...

Le froid arrive. J'avais envie de ça, juste un tout petit peu pour me réchauffer, avec modération bien évidemment...

Crédits

100 ans de céramique danoise : Exposition à la Maison du Danemark

100 ans de céramique danoise : Exposition à la Maison du Danemark du 29 novembre 2018 jusqu'au 3 mars 2019...
La Maison du Danemark ouvre ses portes à une exposition rassemblant environ 500 pièces des plus importants artistes danois. L’occasion unique de présenter l’évolution de la céramique d’art danoise et faire découvrir au public français la vitalité et la diversité de la création danoise dans ce domaine, qui a toujours établi un lien subtil entre formes naturelles, fonction et excellence technique.

La céramique d’art est apparue au Danemark dans les années 1880 avec notamment Thorvald Bindesbøll et Niels Hansen Jacobsen, qui entendaient travailler la matière céramique de façon sculpturale. Le plus souvent, ils façonnaient l’argile en bustes, en sculptures, en reliefs ainsi qu’en vases et en plats ornés de décorations abstraites. Un mode d’expression abstrait se développa, se caractérisant par le fait que les glaçures devinrent un centre d’intérêt à part entière. Au lieu de planifier et de maîtriser les glaçures, on les laissa couler librement. Si ces coulures de glaçures étaient initialement inspirées de la céramique japonaise, on y discerne également l’influence de l’art nouveau français.


La plupart des artistes céramistes ont travaillé pendant certaines périodes pour la Manufacture Royale danoise de Porcelaine et pour Bing & Grøndahl. Ils exerçaient une grande influence sur une partie des productions de ces entreprises, en particulier pour ce qui est de la forme donnée aux objets sculpturaux et aux pièces de grès. On observe là les débuts de ce qui s’appellera le « scandinavian modern ». Il s’agit de grès aux formes dépouillées inspirées d’objets utilitaires en céramique. Les ornements inutiles disparaissent, laissant la place à des lignes épurées et des glaçures plus sobres — souvent une seule par vase. À mesure du développement de la céramique d’art et de la perception de l’artisanat d’art comme constituant un domaine distinct, un certain nombre d’ateliers furent créés à partir de 1920 environ, dans lesquels les céramistes s’attachaient à travailler sur la base des solides traditions artisanales nordiques. Saxbo et la céramique d’atelier à vocation utilitaire des années 1930 à 1960 confortèrent la place de l’artisanat d’art danois à l’échelle internationale. Les travaux les plus aboutis en termes de qualité ont par la suite reçu l’appellation « céramique d’atelier ».

Pendant les années de l’entre-deux-guerres et d’après-guerre, la céramique d’art se développa dans différentes directions. Des artistes modernistes tels qu’ Erik Nyholm et Asger Jorn s’orientèrent dans une direction plus expérimentale. Chacun de ces artistes travaillait la matière de façon non conventionnelle et se faisait le plus souvent assister par des potiers sur le plan technique. Un autre groupe de céramistes réalisant des pièces d’argile de grand feu s’inspirait fortement de la tradition potière danoise. À cet égard, Gutte Eriksen a joué un rôle déterminant, et l’on parle au demeurant de l’école de Gutte, qui s’est principalement implantée dans le Jutland. Sur l’île du Seeland et autour de la capitale, Copenhague, les artistes étaient attachés à un mode d’expression plus classique et créaient souvent des objets plus légers, aux parois plus minces et aux ornements simples. Parmi les représentants de cette tradition dont les œuvres sont exposées, on peut citer Bodil Manz, Alev Siesbye et Beate Andersen.

Crédits Erik Balle Povlsen - Lisbeth Munch Petersen, Céramique, produite entre 1950-1990, Collection privée.

Enfin, il convient de mentionner que la petite île de Bornholm, en mer Baltique, a été un véritable vivier de céramistes. Plusieurs grandes manufactures ont été établies sur l’île, en particulier la fabrique Hjort, qui a été aux origines de la production d’un grand nombre de céramistes. Ils ont souvent démarré là avant de créer leur propre atelier. À cet égard, citons les deux sœurs Gertrud Vasegaard et Lisbeth Munch-Petersen (toutes deux nées Hjorth), qui se sont beaucoup intéressées aux formes et aux couleurs de la nature. Au XXème siècle, la céramique d’atelier est devenue une discipline évoluant entre la céramique d’art et un artisanat d’art issu de la poterie. La conceptualisation du lien entre art et céramique a connu un grand essor à la fin des années 1990. Les groupements danois ont été de plus en plus influencés par leurs contacts avec l’international et on constate depuis vingt à trente ans que la matérialité proprement dite est devenue un élément pivot, par exemple dans les expérimentations sur les glaçures de Christina Schou Christensen, Bente Skjøttgaard et Morten Løbner Espersen, ou dans les sculptures complexes de Karen Bennicke et Steen Ipsen.

vendredi 16 novembre 2018

Alain Bashung - Sur Un Trapèze

Alphonse Mucha : Exposition au Musée du Luxembourg

Alphonse Mucha : Exposition au Musée du Luxembourg jusqu'au 27 janvier 2019...
Artiste tchèque de renommée internationale, Alphonse Mucha reste indissociable de l’image du Paris 1900. Sa célébrité lui vient surtout de ses élégantes affiches d’un style très affirmé, emblématique de l’Art nouveau. Mais son activité d’affichiste occulte trop souvent les autres aspects de sa production comportant aussi des peintures, des sculptures, des dessins, des décors, des objets d’art…


Au travers de toutes ces œuvres, c’est la figure d’un homme qui se dessine, mystique et visionnaire, animé d’une véritable pensée politique, à l’heure du renouveau national tchèque et de l’éclatement de l’Empire austro-hongrois. Tout le travail préparatoire pour L’Épopée slave qui l’occupe entre 1911 et 1928 témoigne de son attachement à son pays natal et de son rêve d’unité entre les peuples slaves. Au-delà du maître de l’Art nouveau, c’est donc l’œuvre foisonnante et la personnalité singulière de cet artiste que l’exposition entend révéler aux visiteurs.

jeudi 15 novembre 2018

Giacometti - Entre tradition et avant-garde : Exposition au Musée Maillol

Giacometti - Entre tradition et avant-garde : Exposition au Musée Maillol jusqu'au 20 janvier 2019...
L’artiste suisse Alberto Giacometti est à l'honneur au Musée Maillol. Cette exposition réalisée en collaboration avec la Fondation Giacometti, Paris propose une relecture de son oeuvre en dialogue avec les grands sculpteurs classiques et les modernes de son époque.

L’exposition présente plus de 50 sculptures de l’artiste, toutes issues de la collection de la Fondation Giacometti, mises en regard avec près de 25 oeuvres d’autres artistes majeurs tels que Rodin, Bourdelle, Maillol, Despiau, mais aussi Brancusi, Laurens, Lipchitz, Zadkine, Csaky ou encore Richier.

Giacometti : d’un style à l’autre
À travers un parcours chronologique et thématique, l’exposition met en lumière les relations entretenues avec ces artistes à chacune des étapes de l’évolution du style de Giacometti. Le parcours propose ainsi un éclairage nouveau sur la période méconnue d’avant-guerre : d’abord les oeuvres de jeunesse de Giacometti encore empreintes de modernité classique (Despiau, Maillol), puis une seconde section plus importante consacrée à la rencontre des avant-gardes parisiennes après 1925 (Zadkine, Lipchitz, Csaky).

La tentation de l’abstraction, en marge du surréalisme, est éclairée par de riches comparaisons (Brancusi, Laurens). Le retour définitif à la figuration d’après modèle de l’artiste après 1935, permet d’évoquer la formation de son style de la maturité. De manière thématique, l’exposition propose de nombreuses comparaisons avec Rodin, Bourdelle et Maillol : motif de la tête, question du socle, inspiration de la Haute Antiquité.

Un dialogue entre les sculptures
Les grands thèmes de l’après-guerre (groupes de figures, femme debout et homme qui marche), sont évoqués depuis leur source dans le surréalisme avec la Femme qui marche (1932) jusqu’aux oeuvres iconiques des années 1950-60 comme La Clairière (1950), Femme de Venise III (1956), ou encore l’Homme qui marche II (1960). Les orientations formelles de Giacometti sont analysées de façon novatrice par la comparaison avec plusieurs artistes de référence, en particulier Rodin, et avec certains de ses contemporains comme Richier.

Le parcours est enrichi d’une sélection d’arts graphiques et de documents d’archives. Faisant écho à l’atelier d’Aristide Maillol reconstitué au sein du musée, le mythique atelier parisien de Giacometti est également évoqué par un ensemble de lithographies de l’artiste et des photographies prises par certains des plus grands photographes du XXe siècle tels que Brassaï, Denise Colomb, Sabine Weiss ou Herbert Matter.

vendredi 5 octobre 2018

Joan Miró - Rétrospective : Exposition au Grand Palais

Joan Miró : Rétrospective au Grand Palais du 3 octobre 2018 au 4 février 2019...
Réunissant près de 150 œuvres dont certaines inédites en France et couvrant 70 ans de création, cette rétrospective retrace l’évolution technique et stylistique de l’artiste. Miró crée à partir de ses rêves et nous ouvre les portes de son univers poétique.

Il transforme ainsi le monde avec une apparente simplicité de moyens, qu’il s’agisse d’un signe, d’une trace de doigt ou de celle de l’eau sur le papier, d’un trait apparemment fragile sur la toile, d’un trait sur la terre qu’il marie avec le feu, d’un objet insignifiant assemblé à un autre objet.
Miró fait surgir de ces rapprochements étonnants et de ces mariages insolites un univers constellés de métamorphoses poétiques qui vient réenchanter notre monde.

"Pour moi, un tableau doit être comme des étincelles. Il faut qu’il éblouisse comme la beauté d’une femme ou d’un poème".


Crédits © Calder Foundation / Art Resource NY — Joan Miro, Femmes et oiseau dans la nuit, 5 mai 1947 (Détail)

mercredi 3 octobre 2018

Caravage à Rome. Amis & ennemis : Exposition au musée Jacquemart-André

Caravage à Rome. Amis & ennemis : Exposition au musée Jacquemart-André jusqu'au 28 janvier 2019...
Venez découvrir une exposition consacrée à Caravage (1571 – 1610), figure emblématique de la peinture italienne du XVIIe siècle. Pour cet événement unique, 10 chefs-d'oeuvre de Caravage, dont 7 jamais présentés en France, seront réunis pour la première fois dans une exposition et dialogueront avec des oeuvres d'illustres contemporains comme le Cavalier d'Arpin, Orazio Gentileschi ou Giovanni Baglione.

Provenant des plus grands musées italiens, comme le Palazzo Barberini, la Galleria Borghese et les Musei Capitolini à Rome, la Pinacoteca di Brera de Milan, les Musei di Strada Nuova à Gênes ou le Museo Civico Ala Ponzone de Crémone, ces toiles extraordinaires permettront de retracer la carrière romaine de Caravage (1592 – 1606) jusqu’à l’exil. Elles dialogueront avec les œuvres d’illustres contemporains, comme le Cavalier d’Arpin, Annibal Carrache, Orazio Gentileschi, Giovanni Baglione ou Ribera, afin de dévoiler toute l’étendue du génie novateur de Caravage et de rendre compte de l’effervescence artistique qui régnait alors dans la Cité éternelle.

Crédits Affiche de l'exposition " Caravage à Rome. Amis & ennemis "au musée Jacquemart-André

Né en 1571, artiste hors-du-commun au cœur de la scène artistique romaine, Michelangelo Merisi, dit Caravage, va révolutionner la peinture italienne du XVIIe siècle par le réalisme de ses toiles et par son usage novateur du clair-obscur, et devenir le plus grand peintre naturaliste de son temps.
L’exposition sera consacrée à la carrière romaine de Caravage et au milieu artistique dans lequel il a évolué : comme les études les plus récentes l’ont montré, le peintre entretenait des relations étroites avec le cercle intellectuel romain de l’époque. L’exposition s’intéressera ainsi aux rapports de Caravage avec les collectionneurs et les artistes, mais aussi avec les poètes et les érudits de son temps, liens qui n’ont jamais fait l’objet d’une exposition.

Il s’agira tout d’abord d’évoquer la vie à Rome au début du XVIIe siècle, en montrant l’activité des ateliers des grands peintres, dans lesquels Caravage fait ses premières armes. C’est aussi à cette période qu’il fait des rencontres qui vont être déterminantes pour sa carrière, celles du marquis Giustiniani (1564 - 1637) et du cardinal Francesco Maria del Monte (1549 - 1627): ils deviennent deux des plus grands mécènes de Caravage et lui adressent de nombreuses et prestigieuses commandes. Évoquer ces collectionneurs et leurs palais, fréquentés par les amateurs et les artistes, permettra aussi de montrer l’influence de Caravage et de ses thèmes sur les peintres européens.

Après les amis et les soutiens de Caravage, l’exposition s’attachera à présenter ses ennemis et rivaux présents sur la scène artistique romaine de ce temps. Caravage, qui ne voulait pas être imité et qui le fut pourtant malgré lui, s’est parfois opposé à ses contemporains, à l’occasion de discussions, de rixes, et même de procès.
L’exposition s’achèvera sur l’épisode de la rixe de 1606, au cours de laquelle Caravage tue Ranuccio Tomassoni, et sur les derniers jours de l’artiste à Rome. Condamné à mort à la suite de cette rixe fatale, Caravage est contraint à l’exil et meurt en 1610, sans avoir pu regagner Rome.

dimanche 30 septembre 2018

Oh la vache ! : Exposition sur les grilles du Verger des Fontaines à Chambon-la-Forêt

Les vaches qu'on peut découvrir dans le village de Chambon-la-Forêt dans le Loiret depuis le 15 septembre dernier lors des journées du patrimoine attirent les regards des passants devant les grilles du Verger des Fontaines, résidence de l'organisateur de cette belle exposition nommée " Oh la vache ".

On peut s'interroger sur ce choix. C'est sans doute en se rappelant d'avoir fait quelques clichés amusants de vaches pendant son enfance que tout naturellement Laurent Coignand a eu l'idée de proposer à Pascal Souchard ( un passionné de photographie ) de réaliser ce projet.

Depuis le 15 septembre jusqu'au 15 octobre 2018, les curieux découvriront une série de 21 clichés qui présentent toutes les facettes de bovins photographiés par Pascal Souchard.







Crédits © Patricia Brière Scalla / Baudouin N'G - Oh la vache ! - Exposition sur les grilles du Verger des Fontaines à Chambon-la-Forêt, Septembre 2018

jeudi 30 août 2018

Les Impressionnistes à Londres : Exposition au Petit Palais

Les Impressionnistes à Londres : Artistes français en exil 1870-1904, exposition au Petit Palais jusqu'au 14 octobre 2018...
La guerre franco-allemande de 1870, la chute du Second Empire, puis la Commune de Paris poussèrent de nombreux artistes installés en France à se réfugier au Royaume-Uni. Dans les mois ou les années qui suivirent la fin des événements, des réfugiés économiques vinrent rejoindre leurs rangs. L’Empire britannique est alors au sommet de sa puissance. Londres représente un refuge sûr pour les artistes quittant Paris, mais le choix de leur destination est aussi guidé par l’idée que le marché de l’art y est plus porteur. Leurs œuvres exposées et, dans bien des cas, acquises par des collectionneurs anglais apportèrent à l’art et aux institutions britanniques un souffle de modernité.

Crédits © Joe Humphrys, Tate 2017 - James Abbott McNeill Whistler, Noctune en bleu et argent : les lumières de Cremorne.

Réciproquement, l’expérience de l’exil outre-Manche exerça une influence nouvelle sur l’art français. Le parcours animé par des témoignages sonores, permet au visiteur de faire le voyage de Paris à Londres en revivant l’expérience de ces artistes en exil. Certains sont déjà célèbres (Carpeaux, Tissot, Daubigny), d’autres vont s’y révéler en enseignant leur art (Legros, Dalou), tandis que les futurs impressionnistes (Pissarro, Monet, Sisley) peinent à convaincre le public anglais malgré le soutien du marchand Durand-Ruel qui diffuse l’art français à Londres.

Ces personnalités contrastées de la scène artistique française sont présentés parmi le cercle d’amis et de collectionneurs qui les ont soutenus durant leur séjour anglais. Co-organisée avec la Tate Britain de Londres, l’exposition réunit plus d’une centaine de chefs-d’œuvre nés au bord de la Tamise, dans l’atmosphère brumeuse et industrielle du Londres Victorien. L’histoire s’achève en 1904 avec Derain qui vient peindre un Londres aux couleurs du fauvisme.

lundi 16 juillet 2018

Dietrich Buxtehude - Herr wenn Ich Nur Dich Hab

La France est ivre de bonheur...

Ils l’ont fait !
L'équipe de France est championne du monde de football. Pour la deuxième fois de son histoire, 20 ans après, elle décroche à nouveau le titre.



Crédits Reuters - Finale de la coupe du monde de football, Moscou 2018

Crédits @ Alexey Nikolsky / Sutnik / AFP - Finale de la coupe du monde de football, Moscou 2018

samedi 14 juillet 2018

Bon week-end...

Crédits Baudouin N'G - Escapade à la source du Lison à Nans-Sous Sainte Anne, Montagnes du Jura

mardi 10 juillet 2018

Repos...

A brief pause...

" J’ai décidé de faire une chose importante : prendre soin de moi, me reposer, souffler. Tout le reste, n’importe qui peut le faire à ma place : ranger, nettoyer, travailler ; quand je serai mort ou malade, d’autres le feront. Mais me poser et me reposer, il n’y a que moi qui puisse le faire à ma place. Et c’est maintenant, tant que je suis vivant... "
Je ne sais plus de qui est cette phrase mais la formule me convient bien...


Crédits

Envie...

Pour finir mon repas de midi, j'avais envie d'un fromage comme celui-ci... mais nos envies ne sont pas toujours satisfaites comme on voudrait. Alors, ça sera pour la prochaine fois, je l'espère. Vous ne le savez sûrement pas, je suis gourmand de...

Crédits

Giacomo Puccini : Maria Callas - O Mio Babbino Caro

Jardin : Coin de repos dans la version 2018...


















Crédits Baudouin N'G - Mon coin de repos à Nibelle, juin 2018

vendredi 6 juillet 2018

Les Choeurs éternels ont conquis le coeur du public...

Marcel Proust disait que « La musique est peut-être l'exemple unique de ce qu'aurait pu être - s'il n'y avait pas eu l'invention du langage, la formation des mots, l'analyse des idées - la communication des âmes ».

Ce fut un très bon moment de communion entre la musique et le public que nous avons passé le dimanche 1er juillet dernier à Boiscommun.
Sous la houlette du chef d'orchestre Andrei Feher, les musiciens de l'Opéra Bastille et les choristes de Radio France se produisaient dans l'église Notre-Dame de Boiscommun.
Au programme de l'après-midi, des œuvres de Haendel, Lehar, Bizet, Gounod, Rameau, Mozart, Denza...
Aussi, comme à Florence me laissait entendre un mélomane averti, nous avons assisté à un concert somptueux à l'honneur de Rossini, Verdi, Puccini et d'autres maîtres italiens d'Opéra et de musique classique.

Le concert est mémorable, la musique d'une qualité extrême, avec tous les ingrédients possibles réunis : Andrei Feher, un jeune chef d'orchestre talentueux; Ariane Cossette, délicieuse au timbre pur de soprano lèger; Philippe Do, un ténor très captivant pour la beauté de son timbre de ténor lyrique et la pureté de son style; Pierre-Yves Pruvot, un baryton qui affiche sa ligne vocale de Papageno, et aussi des choristes et instrumentistes professionnels.

La volonté de Laurent Coignard, organisateur et producteur des Chœurs éternels a toujours été de faire tomber les préjugés sur la musique classique par le choix d’un répertoire qui rappelle au public des airs de musique classique que la plupart des gens ont entendu dans des films, des flashs publicitaires ou même des génériques d’émissions et qu’ils apprécient sans le savoir.
Ainsi, son objectif premier est de promouvoir des concerts de musique classique à la portée de tous, afin de satisfaire un public de mélomanes, ou qui le deviendra, et répondre à l’attente de musiciens très motivés qui veulent faire partager leurs passions.

Ces concerts attirent chaque année des personnalités de tous horizons, des célébrités (cette année encore Gérard Jugnot, comédien et réalisateur, et pour la première fois, la comédienne Nathalie Baye et sa fille Laura Smet, comédienne et réalisatrice), Jacques Toubon, Défenseur des Droits et ex-ministre de la Culture, des sénateurs, des députés, des personnalités et notables de la région ainsi que des personnalités du monde des arts et de la culture.

Pendant deux heures de concert, nous avons pu vivre un pur moment de grâce et de bonheur !














Crédits © Patricia Brière Scalla - 8ème concert Chœurs éternels à Boiscommun, Juillet 2018
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