vendredi 29 avril 2011

Escapade à Auxerre

Toute la journée d'hier, nous arpentons la région Auxeroise et les environs. Le temps y est extraordinairement beau et même chaud. Les parterres de fleurs, les massifs et les terrasses sont garnis de fleurs. Déjà les rhododendrons fleurissent ainsi que les azalées alors que dans la campagne les cultivateurs et les jardiniers se plaignent du manque d’eau. Il est vrai que la terre est vraiment sèche.

Nous visitons la cathédrale Saint-Étienne d'Auxerre qui est une cathédrale catholique romaine française. De style gothique, elle est aussi un monument historique français classé depuis 1840. Voilà une édifice qui mérite une visite approfondie pour admirer le chœur, pur joyau de style gothique lancéolé de la première moitié du 18è siècle, ainsi que les superbes vitraux et autres remarquables trésors artistiques de sa chapelle absidiale et de son déambulatoire.
Cet indéniable chef d'œuvre gothique de la moitié nord de la France a une remarquable statuaire des portails.

Crédit photo Archives

Dans notre promenade de découverte, rencontre avec un personnage attachant. Claude Waldteupe, propriétaire dont la boutique « Antiquités de la Cathédrale » située à 10 mètres de la cathédrale. On y trouve de tout et nous profitons de l'occasion pour parler de la profession, celle des antiquaires, et des anecdotes sur les richesses de sa boutique.

Nous déjeunons dans un petit restaurant sympathique en plein centre d'Auxerre avant de visiter le « muséoloups » à Tannerre en Puisaye.
De tous temps, le loup, a concentré sur son nom, peurs, fantasmes, croyances. De tous temps on l'a chassé, empoisonné, exterminé, alors peut-être est-il temps, aujourd'hui, d'apprendre à le connaître vraiment ? C'est ce que le Muséoloups nous apprend. C’est avant tout un lieu de rencontres assez inattendu..., où le visiteur pourra découvrir le loup sous un autre jour, et ce, à travers les milles et un aspects de son histoire et de sa personnalité.
Cette journée me rappelle de merveilleux souvenirs de la région. Je m'y rendais autrefois pour passer mes vacances dans la maison de famille.


Crédit photo Muséoloups - Visite du musée

mardi 26 avril 2011

Divines cartes à jouer : Exposition à la Maison de la Magie de Blois

Jusqu'au 25 septembre 2011, la Maison de la Magie de Blois (41) nous propose une exposition inédite intitulée « Divines cartes à jouer ».

La carte à jouer fait partie de notre quotidien depuis notre plus tendre enfance et est étroitement associée à la pratique magique. A côté de l’imagerie populaire et de la gravure, elle a toujours, depuis son apparition, reflété l’évolution des mœurs et la société de son époque.
Sorte de « monde illustré », elle a abordé tous les sujets : l’histoire, la géographie, la politique, la culture, la divination, la musique, la publicité… Mais l’origine de la carte est clairement le jeu, le passe temps ludique. Passionné par la prestidigitation, Christian Rouleau est à la source de cette première exposition de la Maison de la Magie sur le thème des cartes à jouer, dont il est l’un des principaux collectionneurs en France.


Une collection exceptionnelle.
Des cartes rares, tarots et portraits régionaux des XVIIe-XVIIIe siècles ainsi que des cartes détournées sont prêtées par Christian Rouleau. Parmi ses curiosités, citons également la collection de faïences et porcelaines (XVIIIe-XIXe) sur le thème des cartes à jouer et une riche documentation sur la fabrication des cartes.
Les ouvrages anciens sont également bien représentés, avec Henry-René d’Allemagne (1906). Les cartes à jouer du XIVe au XXe siècle, merveilleux par la qualité de l’impression des gravures et des illustrations. Lire ici

Magnifique...

Tous ceux qui passent par le square Cottinat à Nibelle l'ont remarqué, il est en pleine floraison et surtout magnifique...

Crédit photo Baudouin N'G

La Nuit des Musées 2011

L'office de tourisme de Nibelle participe tous les ans à la nuit des musées en ouvrant au public les musées Saint sauveur et Abbé Barillet. Cette année, nous faisons l'impasse mais nous programmons à la place, une soirée créole en écho à l’Année des Outre-mer français.

Pour la septième année consécutive, les portes des musées s’ouvrent par une Nuit de mai.
A la faveur de la nuit, dans ce moment où les sens sont singulièrement en éveil, les musées deviennent le théâtre de rencontres et d’événements inattendus. Conservateurs, comédiens, médiateurs, historiens de l’art, musiciens, danseurs, et même spécialistes du monde spatial nous invitent en effet à venir vivre le musée autrement. Dans près de 3000 musées à travers l’Europe, ils partageront à travers des programmations spéciales leurs découvertes, leur curiosité et leurs émerveillements, en résonance avec la diversité du monde qui nous entoure.

Cette année, en écho à l’Année des Outre-mer français, les événements de la Nuit se vivront notamment à travers un prisme ultramarin : c’est l’occasion de voir les collections de nos musées sous un autre angle, avec les spectacles, les concerts, les conférences et les dégustations qui viendront également illustrer l’un des pans les plus vivants de notre culture nationale.

Grâce à des partenariats fidèles, des mondes se rencontrent le temps d’une nuit, à l’image des « Déambulations spatiales » proposées conjointement par l’Observatoire de l’Espace du Centre National d’Études Spatiales et les musées participants, au cours desquelles un spécialiste du monde spatial et un historien de l’art construisent un parcours inédit à deux voix à travers les collections.


Ce formidable réseau d’échanges et d’initiatives s’incarne aujourd’hui à travers le portail internet de la Nuit européenne des musées. Véritable plate-forme d’échanges et de découvertes, il symbolise dans son interactivité l’esprit de la Nuit et de la convergence des flux qui caractérise cette manifestation.

L’esprit de la Nuit, c’est aussi cette communauté d’initiatives qui réunit les musées dans une quarantaine de pays européens, avec le soutien du Secrétariat général du Conseil de l’Europe et de l’UNESCO, qui ont accordé leur haut patronage à l’événement. Ils sont rejoints cette année par le Conseil international des musées (ICOM), qui a tenu à appuyer cette démarche commune. Ces soutiens viennent conforter tous ceux qui, par leur mobilisation, contribuent chaque année à faire de cet événement un moment exceptionnel. (Frédéric Mitterrand, Ministre de la Culture et de la Communication).
Lire ici

Peter Tosh - Equal Rights

lundi 25 avril 2011

Boule de Neige : Je l'aime en secret...

La Boule de Neige est un arbuste (viburnum) vigoureux de 3 à 4 mètres de hauteur, à feuilles caduques et sillonnées de veines très visibles. Selon le lieu et la rigueur de l'hiver, l'obier se couvre entre novembre et mars de petites fleurs très blanches, puis de feuilles. Ces fleurs ont un parfum puissant et agréable. Le parfum de la boule-de-neige passe pour paralyser les sens.

Crédit photo Abrahimi - Boule de neige

Symbole de calme, cette fleur enfantine donne l'exemple du silence et de la pureté. Mais elle réclame beaucoup d'affection et accuse : "vous cachez vos sentiments sous une apparente froideur", ou réclame : "enveloppez-moi d'angêlisme..." Boule de neige : blanche, fierté, vous êtes trop sûre de vous. Calomnie ; je vous aime moins.


Crédit photo Baudouin N'G - Boule de neige de mon jardin

Escapade vers Chambord

Hier, au retour de notre escapade, nous faisons un arrêt à Chambord pour voir et revoir ce magnifique château implanté au coeur d'une immense forêt propre à la chasse en son temps, et aujourd'hui à la promenade pour observer la faune et la flore.
Le château de Chambord, édifice emblématique des châteaux de la Loire et résidence de François Ier et de Léonard de Vinci à la fin de sa vie, est l'un des monuments les plus visités de France. C'est aussi l'exemple même du château Renaissance fait pour recevoir, vivre et chasser.

Crédit photo Lankaart - Château de Chambord

Avant de rentrer et après quelques temps passés sur les miradors pour observer les animaux, j'apprends que Jean d’Haussonville, directeur général du Domaine national de Chambord, a eu la bonne idée de créer le 1er festival de musique classique et contemporaine de Chambord à l'occasion de la célébration des 30 ans de son inscription au patrimoine de l’humanité.


Du 15 au 29 juillet 2011, 1er festival de musique classique et contemporaine dans la cour du château. Confiée à Vanessa Wagner, pianiste de grande renommée, la programmation de la première édition de ce festival de musique classique et contemporaine réunira sur vingt concerts des artistes internationalement reconnus (Les Siècles, Augustin Dumay, Brigitte Engerer), certains des meilleurs ensembles de la région (Orchestre Symphonique Région Centre-Tours, Doulce Mémoire, Quatuor Diotima) mais aussi des invités extérieurs et de jeunes talents émergents. Lire ici

Sarah Vaughan - Lullaby of Birdland

Rituel...

Le matin, de bonne heure, je bois mon café à la maison en lisant ou en écoutant les informations à la radio. Mon regard se tourne souvent vers la fenêtre du côté jardin, où j'observe « mon écureuil » à l'heure suave des noisettes. Nous nous informons en quelque sorte ensemble, oserais-je. Ce petit rituel d’existence a été rompu. L'écureuil s'est fait renversé par un automobiliste imprudent. Je passe désormais ce temps de pause et d'observation en solitaire...
J'espère voir un autre petit écureuil reprendre ce rituel matinal. Ce serait trop mignon comme dirait l'autre. Que c’est facile de rêver !


Crédit photo Baudouin N'G

Lundi...

Crédit photo Otan Welton

dimanche 24 avril 2011

Peintures et Sculptures à Saran...

Je reçois une invitation pour le vernissage de l'exposition Peintures et Sculptures de Corinne Leroy Evanno, Sanaé Kushibiki et Jacky Quétard à la Galerie du château de l'Etang à Saran. A l'occasion de ce vernissage, un duo clarinette et piano composé de Catie Evezard et Baptiste André, nous proposera un moment musical autour de Standards de jazz sur des musiques de Gershwin. Voilà une série d'ingrédients culturels qui nous décident à nous rendre le jeudi 5 mai 2011 à Saran.


Pour réaliser ses sculptures, Corinne Leroy Evanno Quétard, puise son inspiration dans l’enfance (pour les expressions de béatitude, d’insouciance ou de rire), dans la nature (pour le sacré et la grandeur) et dans la société (pour la complexité des architectures et des courants de pensée).

Jacky Quétard travaille ses peintures naïves avec sa femme Sanaé Kushibiki. Leur monde naïf mélange réalité et fiction. Jacky Quétard se penche sur l’aspect architecture et engins mécaniques, Sanaé Kushibiki fait le choix des couleurs, peint les personnages et les détails. Pour plus d'informations, lire ici

Joyeuses Pâques : Les cloches sonnent...

Et justement, pourquoi des œufs à Pâques? Cette tradition est plutôt récente. Ce n’est qu’au XVIIIe siècle, en France, que l’on décida de vider un oeuf frais et de le remplir de chocolat. Et puis des moules furent créés et les oeufs durent déclinés dans toutes les tailles.
Rappelons que Pâques se situe dans la période de l’équinoxe de printemps. C’est le moment de la renaissance de la nature. L’oeuf est assez vite devenu le symbole du renouveau.
Dilingue, dilingue...Joyeuses Pâques !


Crédit photo Archives - Joyeuses Pâques

samedi 23 avril 2011

Oiseaux...

Sans l'ironie, le monde serait comme une forêt sans oiseaux. [Anatole France]



Crédit photos Kévin Sloan

Henri Barande - Nice To Be Dead : Exposition aux Beaux-arts de Paris

Les Beaux-arts de Paris accueillent jusqu'au 7 mai 2011, dans les galeries du quai Malaquais, la première exposition en France d’Henri Barande, artiste français né à Casablanca et vivant à Lausanne.
L'Ecole Nationale Supérieure des Beaux-Arts, lieu de transmission ayant toujours témoigné d’une grande liberté et singularité, devient, pendant quelques semaines, l’écrin d’une œuvre à part qui s’est construite hors du système. Longtemps dans le silence, celle-ci est enfin révélée au public français.

Crédit photo © H. Barande / F. Bertin

L’artiste propose une vingtaine de peintures, toutes de même hauteur (2,15 m), assemblées de façon éphémère en diptyques ou triptyques dans une présentation qu’il définit comme installation in situ.
Le titre de l’exposition : « Nice To Be Dead » fait référence à la chanson d’Iggy Pop, à ce fameux hymne à la joie et à la jeunesse : « Nice to be dead, nice to be underground !... ». La représentation de la mort est en effet exprimée et pensée par Henri Barande de manière distante, neutre et jubilatoire. Lire ici

Escapade à la 35ème édition du Printemps de Bourges

Hier, nous passons notre soirée à la 35ème édition du Printemps de Bourges, le rendez-vous incontournable des musiques actuelles, tous styles confondus. Répartis sur dix scènes, plus de deux cents chanteurs et musiciens se produisent durant les six jours de cette trente-cinquième édition.


Après avoir déambulé dans les rues où se produisent les groupes dans différents styles, nous nous arrêtons au bistrot nommé « La pleine lune », au 12 rue Porte Jaune, place George Sand. Le bistrot animé par Emmanuelle et Xavier est dans un décor simple, accueillant, chaleureux et de bon goût. On y sert une bonne cuisine. Les vins sont du Berry, servis à la bouteille ou au verre dans une sélection de qualité.

Devant le bistrot, on est conquis par le groupe Zikak. Serge Trepy le chanteur guitariste aux allures de Bob Marley, le joueur de djembé Burkinabé et le batteur originaire de la Martinique nous ont régalé avec des morceaux de reggae et classiques antillais.
Une véritable communion s’est produite entre le public et les artistes. On a applaudi et dansé dans la joie et la bonne humeur. Un moment tellement beau et fort, que nous ne voulions pas voir se terminer. Mais toutes les bonnes choses ont une fin. Nous reprenons la route vers une heure du matin avec la tête pleine de bons souvenirs.

Bon week-end...

Crédit photo Baudouin N'G

jeudi 21 avril 2011

Raquel Welch dans Sweet Summer Sixteen

Les températures clémentes et le soleil tombent très bien en pleine semaine des vacances pour notre région. Allons-nous changer de tenue comme Raquel Welch dans ce film ?

Envie...

Pour mon quatre heures, j'avais envie d'un Paris Brest comme celui-ci mais nos envies ne sont pas toujours satisfaites comme on voudrait. Alors, ça sera pour la prochaine fois, je l'espère. Vous ne le savez sûrement pas, je suis gourmand de...

Crédit photo Les cuisines de Damien

mardi 19 avril 2011

Panneau signalétique du musée et de l'office de tourisme...

Il n’est pas inconcevable, ni scandaleux, qu’une clarification intervienne sans contester le droit de la municipalité de modifier, quelque soit la raison, l'emplacement d'un panneau signalétique du musée et de l'office de tourisme (panneau obligatoire selon le cahier des charges et les grilles d’évaluation des Offices de Tourisme et Syndicats d’Initiative).

Ce droit, contrairement à ce que l’on entend parfois, ne relève ni de l’arbitraire, ni du caprice. On le souhaite. C’est la raison pour laquelle il doit également prendre en compte la nécessité d'informer les personnes concernées par le changement (en l’occurrence les membres de l'office de tourisme de Nibelle) de manière justement à être compris. C’est aussi une question de courtoisie et de bon usage.

On ne peut imaginer que chacun pourrait agir soi-même sans large concertation et, au gré de sa sensibilité, de son humeur, de ses convictions, même honorables...s’arroger le droit de supprimer ou modifier un panneau qui ne lui convient pas ! Ce sont de telles attitudes qui sont, à proprement parler, consternantes.


Crédit photo Baudouin N'G - Archives Entrée du bourg 2008

Sonny Boy Williamson - Hoodoo Man

Vous avez dit blues ?
Le blues est une forme musicale vocale et instrumentale, dérivée des chants de travail des populations afro-américaines. C'est un style où le (la) chanteur(euse) exprime sa tristesse et ses coups durs (d'où l'expression « avoir le blues »).
Le blues a eu une influence majeure sur la musique populaire américaine, puisque l'on en retrouve des traces dans le jazz, le rhythm and blues, le rock and roll, le hard rock, le heavy metal, la musique country, la soul, les musiques pop ou de variété et même dans la musique classique.


dimanche 17 avril 2011

Madame Grès - La couture à l'oeuvre au musée Bourdelle

Exposition Madame Grès - la couture à l'œuvre au Musée Bourdelle Jusqu'au 24 juillet 2011...
L’exposition Madame Grès, la couture à l’œuvre réserve une place de choix aux pièces les plus emblématiques de la griffe : les robes du soir – des drapés qui, en 1976, lui valurent un Dé d’or. Créées depuis les années 30 jusque dans les années 80, toujours en jersey, souvent ivoire ou gris perle, ces robes sculpturales traversent le temps sans pâlir – photographiées par Richard Avedon, Guy Bourdin, elles sont largement publiées dans les magazines féminins. Quant aux pièces de jour : robes et manteaux des années 50, modèles épurés réalisés en lainage double face des années 60 et 70, elles restent une référence pour les couturiers et les créateurs d’aujourd’hui. Madame Grès est au-delà des modes.


Crédit photo © Boris Lipnitzki / Roger-Viollet - Boris Lipnitzki (1887-1971), Madame Grès créant une robe du soir pour Macy’s, 1936 Paris.

Le musée Galliera inaugure sa programmation hors les murs au musée Bourdelle avec la 1e rétrospective parisienne jamais consacrée à Madame Grès (1903-1993). Maître de la couture vu par ses pairs comme le génie tutélaire de la profession, Madame Grès ne cessa de répéter tout au long de sa vie : « Je voulais être sculpteur. Pour moi, c’est la même chose de travailler le tissu ou la pierre ». Du 25 mars au 24 juillet 2011
Sa quête lui fit parcourir le monde antique mais aussi l’Afrique du Nord, l’Inde… Un voyage de 50 ans qui va de la statuaire hellénistique au minimalisme intransigeant, dont elle est le précurseur au sein de l’univers de la mode.
Ainsi, c’est au musée Bourdelle que les robes sculptées de Madame Grès trouvent, plus que nulle part ailleurs, une place légitime. L’exposition réunit quelque 80 pièces provenant des collections du musée Galliera ainsi que de prêts de collectionneurs privés et de créateurs contemporains.


Crédit photo Henry Clarke / Galliera / ADAGP, Paris 2010

En 1933, les modèles de la future Madame Grès – de son vrai nom Germaine Krebs - sont déjà connus sous le nom de la maison de couture Alix. En 1942, Germaine Krebs ouvre sa propre maison de couture au nom de Grès qu’elle dirigera jusqu’en 1988. A partir d’un vêtement qu’elle rêvait sans coutures, elle invente une économie de lignes et de volumes volontairement atemporelle – originelle, transformant le corps de la femme en déesse.
Robes asymétriques, drapées à l’antique comme moulées sur le corps, robes en volume lorsqu’elle travaille la faille ou le taffetas : ses exigences de création la différencient de ses contemporains. Insensible aux engouements passagers, aux tendances qui marquent les collections d’une saison, elle préfère « sculpter » des pièces uniques dont le nombre fait collection. On reconnaît un chef-d’œuvre de Madame Grès à sa pureté – l’apparente simplicité de son art dissimule toujours l’extrême complexité de son savoir-faire. Lire ici et

Envie...

Dimanche midi, au retour d'une brocante, nous faisons nos courses pour le pique-nique. Chez l'épicier du coin, les pommes de terre grenaille nous rappellent une recette simple que nous aimons réaliser. Poêlée de pommes de terre grenaille : ces petites pommes de terre entières à la peau bien dorée ont été rigoureusement sélectionnées parmi les meilleures variétés comme la Charlotte puis cuisinées dans de la graisse d'oie et délicatement assaisonnées de sel de Guérande et de poivre. A déguster sans modération quand elles sont fondantes sous leur peau croustillante !
Voilà une autre façon d'apprécier les plaisirs simples de la vie...

Keone & Mari's Project

« Maman, y'a papa qui bouge encore » : Théâtre à Boigny sur Bionne.

Hier soir, salle comble pour la soirée théâtrale de La Mascarade, troupe de théâtre amateur de Boigny sur Bionne.
Nous assistons à une comédie, au titre évocateur, en 3 actes de René Bruneau : « Maman, y'a papa qui bouge encore ».

« Félix, ancienne gloire de la danse, sentant que sa santé devient de plus en plus capricieuse, veut par acquis de conscience, retrouver Donatienne son amour de jeunesse...
Après lui avoir fait un enfant, il l’a lâchement abandonnée et tient à réparer son erreur !
Mais Donatienne n’est plus vraiment ce qu’elle était...
Les souvenirs de Félix sont confus, mais peu à peu une effroyable vérité se révèle !
Une sombre conspiration trouble la sérénité de la maison, des personnages atypiques, voire grotesques, envahissent la vie de Felix...
Fred, son secrétaire très particulier et compagnon très cher, craint le pire. Donatienne est en fait une sérial-killeuse, veule et opportuniste. Parviendra t-elle à ses obscurs desseins ? »

C'est la rencontre des classes sociales et des générations qui s'expriment dans un langage cru et direct. L'argot du peuple donne la réplique à la langue châtiée d'une certaine bourgeoisie.
Une comédie d'humour noir, où le noir est toujours jubilatoire et l'humour désopilant. Un vrai régal, c'est tonique, décoiffant et drôle !

vendredi 15 avril 2011

Andreas Verheijen : Fleuriste hors pair





Crédit photos Andreas Verheijen via Paradis express

Quelle idée...

Je ne déroge pas à mon habitude, du vendredi soir, de prendre l'apéritif avec des amis. Nous essayons de nous projeter vingt ans en avant et nous nous demandons comment pourront nous être physiquement et intellectuellement. Nous avons ou connaissons tous autour de nous, quelqu'un qui est atteint de la maladie d'Alzheimer.

Nous savons bien que vingt ans c’est un néant à l’égard de l’infini et un infini à l’égard du néant et qu’il serait aventureux de se livrer à un tel exercice de prospective dans l’ignorance, ou plus exactement dans l’incapacité de prévoir toutes les données nouvelles qui marqueront l’évolution de notre vie. Cela dit, la question mérite quand même d'être posée et c'est en quelque sorte une manière d’espérer vivre longtemps et en bonne santé. Serions-nous des futurs centenaires ? En attendant, profitons !

Les petits-enfants...

Lilian 14 mois et Isaac 13 mois. C'est avec eux, mes petits-enfants, que je trouve mon vrai bonheur.


Crédit photos Baudouin N'G

Sculptures de jardin...



Crédit photos Umlauf via Paradis express

Les morilles...

Les morilles sont réputées pour pousser là où on ne les attend pas vraiment mais il existe des endroits qu'elles préfèrent plus particulièrement. Benoît Foulard sait où les trouver. Nous donnera-t-il son lieu secret ? Dieu seul le sait !

Les morilles sont des champignons du genre Morchella, ascomycètes appartenant au groupe des Pezizomycetes (anciennement appelés discomycètes1). Elles font partie de l'ordre des Pezizales et de la famille des Morchellaceae.
Ce sont des champignons printaniers (dès la fonte des neiges), saison assez pauvre pour les mycophages et les amateurs de champignons (mycophiles). Toutes sont d'excellents comestibles, à condition toutefois d'être suffisamment cuites (toxiques à l'état cru).



Crédit photos Baudouin N'G

Journée Portes Ouvertes : Dimanche 17 avril 2011 à la Ferme Brûlée de Nibelle


Hervé Touraquet vous invite à la journée Portes Ouvertes le dimanche 17 avril 2011 à la chèvrerie de la Boule d'Or de 10h00 à 18h00.
Le programme est riche et varié. La visite de l'élevage de porc en plein air (bio), la visite de la bergerie, la visite de la chèvrerie, la présentation de l’atelier fromager et la dégustation-vente de fromage rythmeront la manifestation champêtre qui, sans nul doute, ne manquera ni d’attrait, ni de charme.
Renseignements: La Ferme Brûlée - La Boule d'Or 45340 Nibelle Tél : 02 38 32 22 08



Crédit photos Baudouin N'G

Paris au temps des impressionnistes : Exposition à l'Hôtel de Ville

L’Hôtel de Ville de Paris présente, avec le soutien exceptionnel du musée d’Orsay, une exposition intitulée « Paris au temps des impressionnistes », visible jusqu'au 30 juillet 2011...
Les chefs-d'oeuvre du musée d'Orsay à l'Hôtel de ville : Peintures et dessins évoquent la vie de Paris et de ses habitants au tournant du siècle. Monet, Manet, Degas, Jongkind, Toulouse-Lautrec, Steinlen... Ils sont tous là pour rappeler ce qu'était « Paris au temps des impressionnistes ».

Le musée d’Orsay prête, durant ses travaux de rénovation, près de 60 toiles et autant de dessins, ainsi que des documents d’architecture et des maquettes présentant la nouvelle identité architecturale du Paris de Napoléon III. Ces tableaux, dessins et maquettes sont présentés par thèmes : Paris en construction, la vie artistique, la vie mondaine, les petites gens, etc..montrant que tout dans Paris a inspiré les artistes.

Crédit photo © MBA, Rennes, Dist. RMN / Louis Deschamps - Édouard Vuillard, Le Sacré-Coeur vu de la Fenêtre du peintre

En 1879, on refuse à Édouard Manet un décor pour l’Hôtel de Ville nouvellement reconstruit.
Cent trente ans plus tard, la mairie de Paris rend hommage au rêve de l'artiste: une sélection d’oeuvres impressionnistes décrivant leur vision de la vie moderne trouvant leur place sur les cimaises de la salle Saint-Jean.
Entre 1848 et 1914, le nouveau Paris et la vie qu’il a engendrée sont au centre des préoccupations artistiques. Les impressionnistes s’identifient à la vie urbaine, dynamique et mouvementée, aux boulevards, rues et ponts animés d’un mouvement incessant. Le métro est créé, facilitant les déplacements des parisiens. C’est l’ébullition…

Crédit photo © RMN (Musée d’Orsay) / Hervé Lewandowsk - Edgar Degas, Femmes à la terrasse d’un café

Jongkind et Lépine, Manet et Degas, Monet et Renoir, Caillebotte et Pissarro vont tous se passionner pour la ville et la vie de Paris, soulignant sa modernité (Monet, La gare Saint-Lazare), avec un bémol toutefois apporté par Renoir qui n'aimait pas les alignements haussmanniens. Gauguin et Van Gogh, Signac, Luce, puis Bonnard et Vuillard l’explorent aussi, jusque dans sa vie souterraine (Vuillard, Le métropolitain, la station Villiers). À la même époque, d’autres peintres, comme Béraud, De Nittis, Boldini, Blanche, Devambez, Steinlen ou Carrière, apportent un contrepoint aux plus grands artistes de cette époque.

Crédit photo © RMN (Musée d’Orsay) / Franck Raux - Gustave Caillebotte, Toits sous la neige

L'exposition concue en dialogue avec l’architecture de la salle Saint-Jean de l’Hôtel de Ville permet l’installation d’oeuvres monumentales. Une première partie sur mezzanine présentera la ville qui se transforme à travers des peintures, des pastels, des dessins d’architecture et des maquettes. La grande nef sera consacrée à Paris qui vit, un Paris animé et turbulent, aux larges perspectives.
De l’Orchestre de l’Opéra peint par Degas au Café-concert croqué par Manet, en passant par la Guinguette à Montmartre de Van Gogh, c’est le Paris moderne qui se dessine aux yeux du visiteur. Lire ici


Crédit photo © RMN (Musée d’Orsay) / Hervé Lewandowski - Claude Monet, La gare Saint-Lazare

jeudi 14 avril 2011

Le lilas : Je l'aime en secret...

Le lilas commun ou lilas français, Syringa vulgaris, est un arbrisseau ornemental de la famille des Oleaceae. L'inflorescence est une grappe composée appelée thyrse. Les fleurs comportent quatre pétales, la corolle formant un long tube à la base. Elles sont le plus souvent de couleur lilas, mais elles peuvent aussi être blanches ou rougeâtres.

Les significations des fleurs ont évolué au cours du temps et ne sont pas les mêmes selon les cultures. De plus, non seulement les fleurs mais aussi leurs couleurs ont une signification : la blancheur a une connotation de pureté, le rouge montre la passion, le jaune trahit une infidélité, le bleu souligne l'amitié...

Lilas en général : premiers émois de l'amour; mon amour s'éveille à vous
Lilas blanc : amour naissant idéalisé; aimons-nous; mon amour s'éveille pour vous.
Lilas mauve : amour fort ; mon cœur est à vous. Inquiétude amoureuse.
Lilas rose : amour naissant; premier amour empreint d'une pointe de timidité

Crédit photo Baudouin N'G

Les lilas
Je rêve et je me réveille
Dans une odeur de lilas
De quel côté du sommeil
T'ai-je ici laissé ou là

Je dormais dans ta mémoire
Et tu m'oubliais tout bas
Ou c'était l'inverse histoire
Etais-je où tu n'étais pas

Je me rendors pour t'atteindre
Au pays que tu songeas
Rien n'y fait que fuir et feindre
Toi tu l'as quitté déjà

Dans la vie ou dans le songe
Tout a cet étrange éclat
Du parfum qui se prolonge
Et d'un chant qui s'envola

O claire nuit jour obscur
Mon absente entre mes bras
Et rien d'autre en moi ne dure
Que ce que tu murmuras

Louis Aragon (1897 -1982)


Crédit photo Baudouin N'G
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