dimanche 30 septembre 2012

Land of Hope and Glory d'Edward Elgar...à Boiscommun

Même si la qualité sonore de ce film n'est pas excellente, je voulais vous montrer ce petit extrait du concert exceptionnel de l'ensemble Choeurs éternels à l'église Notre-Dame de Boiscommun sous la direction de Patrick Marie Aubert. Il s'agit du "Land of Hope and Glory d'Edward Elgar, joué le dimanche 17 juin 2012.

De goûts et des couleurs...

Une maison à Chelsea...





Crédit photos Staffan Tollgard

Si je te donne...

Crédit Camila Oliveira Fairclough Si, 2012 Acrylique sur toile - Courtesy de l'artiste et Shanaynay

vendredi 28 septembre 2012

Edward Hopper : Exposition au Grand Palais

Exposition présentée au Grand Palais du 10 octobre 2012 au 28 janvier 2013. Les peintures d’Edward Hopper ont la simplicité trompeuse des mythes, l’évidence des images d’Epinal. Chacune d’elles est un condensé des savoirs hypothétiques, des rêves que nous inspire l’Amérique. Expression des sentiments les plus poignants, ou pures constructions mentales, ces peintures donnent lieu aux interprétations les plus contradictoires.

Romantique, réaliste, symboliste, et même formaliste, Hopper a été enrôlé tour à tour sous toutes les bannières. C’est cette complexité, signe de la richesse de cette oeuvre que s’efforce d’éclairer cette exposition. Conçue chronologiquement, elle se compose de deux grandes parties : la première, consacrée aux années de formation, rapproche les œuvres de Hopper de celles de ses contemporains et de celles, découvertes à Paris, qui ont pu l’inspirer. La seconde partie à l’art de la maturité, des premières peintures emblématiques de son style personnel à ses œuvres ultimes. Lire ici


Crédit photo Edward Hopper - Nighthawks, 1942

Axelle Red - Parce que c'est toi

mercredi 26 septembre 2012

Concert - Art - Etc...

Samedi après-midi, à Chambon la Forêt, je rends visite à mon ami Laurent Coignard que je n'ai pas vu depuis fin juin 2012. Même s'il est tôt pour l'instant, nous parlons du concert de Boiscommun prévu en juin 2013 avec l'ensemble Chœurs éternels sous la direction de Patrick-Marie Aubert, chef de chœur de l'Opéra de Paris. Nous évoquons quelques nouveautés et notamment le choix possible de faire venir des choristes supplémentaires pour ce concert et la nécessité de faire imprimer un nombre suffisant de programmes destinés au public. Nous nous reverrons prochainement pour regarder le DVD du concert de cette année.

Nous parlons de nos vacances passées respectivement au Canada pour lui, et en Bretagne pour moi. Tout cela donne à notre conversation un caractère heureux et joyeux. Nous parlons aussi de la 26è Biennale des Antiquaires qui s'est achevée le week-end dernier et de la vente de la collection d’Hélène Rochas qui aura lieu demain 27 septembre chez Christie’s Paris.

L’épouse du célèbre couturier Marcel Rochas est décédée le 6 août 2011, dans sa 84e année. Sa collection est composée d’œuvres d'art moderne et d’après-guerre, de mobilier Art Déco, ainsi que de tableaux anciens et de dessins du XIXe siècle. Hélène Rochas, amie de Françoise Sagan et d’Yves Saint-Laurent, incarnait l’image de la Parisienne élégante d'après-guerre. Celle qui était surnommée « la panthère sophistiquée » par la presse américaine, avait beaucoup fréquenté les milieux artistiques.

Parmi les pièces maîtresses de la vente figurent un grand tableau de Balthus, "Japonaise à la table rouge" (1967-76), représentant la seconde épouse du peintre, une huile de Vassily Kandinsky, "Braunes Schweigen" (1925), et une toile abstraite de Ben Nicholson, "Violon et guitare", datée de 1933. Quatre portraits d'Hélène Rochas réalisés par Andy Warhol (1974), une terre cuite peinte de Pablo Picasso ("Personnages et têtes", 1954) ainsi que du mobilier de Diego Giacometti.


Crédit photo © Christie's Images Limited 2012 / issu de la collection Rochas - Balthus (1908-2001) : "Japonaise à la table rouge"

Festival Musicolor à Chambon la Forêt...

Je reçois un mail de mon ami Michel Vallée pour m'annoncer le prochain Festival Musicolor qui aura lieu les 19, 20 et 21 octobre 2012. Décidément à Chambon la Forêt, on ne s’arrête jamais ! Michel Vallée et la Pastorale de Chambon la Forêt aiment à sortir des sentiers battus. N’ont-ils pas prouvé, en 2010, leur détermination à créer un Festival Musicolor qui me laisse le soupçon de vouloir « confectionner » un petit festival à l'instar du festival de Montoire-sur-le-Loir ou de Montlouis-sur-Loire ? Même si c’est difficile de faire, il faut savoir rêver !

A Chambon la Forêt, à la salle des fêtes, c’est une nouvelle fois, de façon singulière, que l’association La Pastorale (L’École de musique) propose à son public de parcourir, à travers des rythmes variés (Blues, Jazz et Morna), un programme de 3 concerts dans des univers musicaux très divers : - Vendredi 19 octobre à 20h30, soirée Blues avec MISSin’Train - Samedi 20 octobre à 20h30, musique du Cap Vert avec Mariana Ramos - Dimanche 21 octobre à 17h00, jazz avec Thierry Bretonnet en trio

Parmi les musiciens invités, j'ai choisi de parler de Mariana Ramos. Si j’éprouve, aujourd’hui, une joie toute particulière, c’est sans doute, aussi, parce que nous sommes originaires de la même terre africaine, terre ravagée par les guerres ethniques, la misère et la pauvreté, terre souvent devenue le territoire du désespoir, mais capable aussi de se donner de nouvelles raisons d’espérer. N’est-ce pas le signal donné autrefois par Cesária Évora, celui d’une renaissance possible, appuyée, justement, sur la culture et sur la musique ? De sa voix rauque, elle a popularisé la morna, musique du Cap-Vert, auprès du grand public mondial.

Crédit photo DR - Mariana Ramos

« Mariana Ramos chante souvent en créole portugais, quelquefois en français. Une voix sublime, envoûtante. Son répertoire est marqué par des chansons mélancoliques, nostalgiques, empreintes de « saudade », immortalisée par Césaria Évora. Les tonalités sont émouvantes. Mariana Ramos rythme ses interprétations d'un déhanchement dansant », ai -je lu récemment dans un article de presse.

Renseignements et réservation au 06 48 28 98 13 ou par mail à festivalmusicolor@gmail.com

Autour du Chat Noir - Arts et Plaisirs à Montmartre 1880-1910 : Exposition au Musée de Montmartre

Autour du Chat Noir - Arts et Plaisirs à Montmartre 1880-1910 : Exposition au Musée de Montmartre jusqu'au 13 janvier 2013... « Le Chat Noir est le cabaret le plus extraordinaire du monde. On y coudoie les hommes les plus illustres de Paris, qui s’y rencontrent avec des étrangers venus de tous les points du globe... C’est le plus grand succès de l’époque ! Entrez !! Entrez !! » Rodolphe Salis

Le musée de Montmartre présente jusqu'au 13 janvier 2013 une exposition unique sur l’un des lieux mythiques de Montmartre, le cabaret du Chat Noir. Le Chat Noir, fondé en 1881 par Rodolphe Salis à Montmartre est le premier cabaret littéraire, artistique et musical d’avant-garde à Paris. Ce cabaret fut un lieu d’innovation et d’improvisation où les soirées ne se limitaient pas aux programmes habituels. Au contraire, elles constituèrent un mélange imprévisible de chansons et de boniments, avec le théâtre d’ombres comme principale attraction. Pour la première fois, un piano est autorisé par la police. Les pianistes s’y succèdent : Paul Delmet et Albert Trinchant. Erik Satie, Claude Debussy et Gustave Charpentier y composeront également leurs musiques.



L’exposition évoquera l’atmosphère littéraire, artistique et musicale du Chat Noir au travers de plus de 200 œuvres d’Henri de Toulouse-Lautrec, Edouard Vuillard, Théophile-Alexandre Steinlen, Adolphe Willette, des Nabis et des Symbolistes, une reconstitution du théâtre d’ombres et des accompagnements musicaux (Bruant, Yvette Guilbert). Sans oublier le divertissement et la bohème artistique montmartroise représentés par le cirque Fernando, le Moulin Rouge et le Bal Tabarin.

Ironie, satire et humour! Voilà les maîtres mots de cette exposition. Cette première manifestation marque la renaissance du musée de Montmartre portée par la société Kléber Rossillon, avec la volonté de s’inscrire dorénavant dans le réseau des musées parisiens.


Crédit photos Autour du Chat Noir : Exposition au Musée de Montmartre

Izak Zenou...

Ces illustrations d'Izak Zenou montrent à quel point les chaussures prennent de la hauteur !





Crédit photos Izak Zenou

Pablo Neruda...

Comme chacun sait, depuis l'édition de ce billet en janvier 2012, beaucoup de choses ont changé (ou peut-être pas) dans notre vie. Alors, en cette rentrée littéraire, tournons donc joyeusement le dos à tout pour nous regarder en face et en lisant ce texte de Pablo Neruda...

Il meurt lentement
celui qui ne voyage pas,
celui qui ne lit pas,
celui qui n’écoute pas de musique,
celui qui ne sait pas trouver
grâce à ses yeux.

Il meurt lentement
celui qui détruit son amour-propre,
celui qui ne se laisse jamais aider.

Il meurt lentement
celui qui devient esclave de l'habitude
refaisant tous les jours les mêmes chemins,
celui qui ne change jamais de repère,
Ne se risque jamais à changer la couleur
de ses vêtements
Ou qui ne parle jamais à un inconnu

Il meurt lentement
celui qui évite la passion
et son tourbillon d'émotions
celles qui redonnent la lumière dans les yeux
et réparent les coeurs blessés

Il meurt lentement
celui qui ne change pas de cap
lorsqu'il est malheureux
au travail ou en amour,
celui qui ne prend pas de risques
pour réaliser ses rêves,
celui qui, pas une seule fois dans sa vie,
n'a fui les conseils sensés.

Vis maintenant !
Risque-toi aujourd'hui !
Agis tout de suite!
Ne te laisse pas mourir lentement !
Ne te prive pas d'être heureux !


Crédit photo DR - Signature de Pablo Neruda

Bertrand Lavier - Depuis 1969 : Exposition au Centre Pompidou

Bertrand Lavier - Depuis 1969 : Exposition au Centre Pompidou du 26 septembre 2012 jusqu'au 7 janvier 2013... Bertrand Lavier a bâti une œuvre qui, au gré de divers « chantiers » ouverts mais jamais fermés, invite son public à se déprendre de ses certitudes. Jouant avec les catégories, les codes, les genres et les matériaux, l'art de Lavier manifeste une inclination pour l'addition, le croisement, l'hybridation, la transposition.

La rétrospective présentée par le Centre Pompidou, organisée thématiquement et non chronologiquement, propose, en une cinquantaine d'œuvres, un parcours qui met en évidence cette entreprise de court-circuit des identités, une exposition qui sollicite à parts égales l'œil et l'esprit. Lire aussi ici


Crédit photo © Musée d'art moderne et contemporain, Strasbourg - Bertrand Lavier, Giulietta-vue de dos, 1993 Automobile accidentée

mardi 25 septembre 2012

Feuilles mortes et feuilles peintes...

La visite du blog de mon amie Delphine me réserve toujours de bonnes surprises...





Crédit photos Bicocacolors via Paradis express

Sauvons les serres d'Auteuil

Je me suis associé à la pétition mise en ligne pour sauver les Serres d’Auteuil. Le jardin des Serres d’Auteuil forme un lieu magnifique, à la fois riche en patrimoine historique avec ses serres construites en 1897 par l’architecte Camille Formigé, et en patrimoine naturel avec son extraordinaire collection de plantes et fleurs. Il est un des quatre pôles du Jardin botanique de la Ville de Paris avec le Parc de Bagatelle dans le Bois de Boulogne, le Parc floral de Paris et l'Arboretum de l'école du Breuil dans le Bois de Vincennes.

La pétition s'oppose au projet de la mairie de Paris d'utiliser une partie des serres d'Auteuil (XVIe) pour maintenir Roland-Garros à Paris. Le projet consisterait à supprimer les « serres chaudes » contenant des collections de fleurs rares et des bâtiments techniques non classés pour les remplacer par un court de tennis permanent. La pétition rappelle notamment que ces serres sont inscrites à l'inventaire des monuments historiques et ouvertes toute l’année au public. Elle demande s'il est raisonnable que la Fédération française de tennis envisage de saccager le jardin et les Serres d’Auteuil (déjà amputés du tiers lors de la construction du périphérique en 1968), alors qu’il existe d’autres solutions d’agrandissement pour Roland-Garros.

Ce projet d'extension du complexe de Roland-Garros prévoit de détruire les « Serres chaudes » et une serre de travail, ce qui mettrait ainsi fin à une tradition scientifique et pédagogique séculaire sur ce site. L'inquiétude demeure quant aux pertubations à venir sur ce site classé, dont les plantations vénérables du parc et les collections botaniques rares, parfois centenaires et patiemment adaptées dans ces serres chaudes, constituent un patrimoine fragile en cas de déménagement forcé. J’invite tous ceux qui partageraient cette conviction à se joindre à la pétition « Sauvons les serres d'Auteuil ». Lire aussi ici


Crédit photo Didier Rykner - Bâtiments d’exploitation Paris, Serres d’Auteuil

Du fleuve rouge au Mékong - Vision du Viêt Nam : Exposition au musée Cernuschi

Du fleuve rouge au Mékong - Vision du Viêt Nam : Exposition au musée Cernuschi jusqu'au 27 janvier 2013... À partir de la seconde moitié du XIXe siècle, de Hanoi, sur la rive droite du fleuve Rouge, dans le nord du Viêt Nam (ancien Tonkin) jusqu’à Saïgon et au bassin du Mékong dans le sud (ancienne Cochinchine), les hommes et les monuments suscitèrent l’intérêt et la création des voyageurs et des peintres français. Des écoles d’arts appliqués furent rapidement créées, l’Ecole de Thủ Dầu Một (1901) spécialisée dans l’ébénisterie et le laque, l’Ecole d’Art de Biên-Hoà (1903) dans la fonderie d’art et la céramique, l’Ecole des Arts décoratifs de Gia Ðịnh ( 1913) dans la gravure. En 1924, l’Ecole des beaux-arts de Hanoi, fut ouverte grâce aux efforts conjugués du peintre Victor Tardieu et d’un jeune Vietnamien, Nguyễn Nam Sơn.

Elle accueillit de nombreux professeurs, Prix de l’Indochine, qui formèrent les artistes indochinois aux techniques occidentales: architecture, peinture, sculpture, laque. Ces institutions apportèrent un nouvel élan à la production locale, renouvelant ses thématiques et son approche stylistique. Les artistes témoignent d’une fusion entre deux civilisations. Au travers de scènes souvent intimistes, ils livrent un regard sensible sur la vie contemporaine où la femme occupe une place souvent centrale. Lire aussi ici


Crédit © Christian Murtin / Du fleuve rouge au Mékong - Lê Phô (1907 - 2001), La cueillette des simples, 1932, ancienne collection Dr Pierre Huard, collection particulière

lundi 24 septembre 2012

Lilian et Isaac...

Quel bonheur de les voir ensemble ! On a beaucoup joué cet après-midi.

Crédit Baudouin N'G - Lilian et Isaac, Septembre 2012

Van Cleef & Arpels - L'art de la haute joaillerie : Exposition aux Arts décoratifs

Van Cleef & Arpels - L'art de la haute joaillerie : Exposition aux Arts décoratifs jusqu'au 10 février 2013... Toute l’audace de la création d’une grande maison de joaillerie est mise en lumière dans la nef des Arts Décoratifs à travers plus de 500 bijoux, qui font la renommée de Van Cleef & Arpels depuis 1906. Ces pièces prestigieuses sont exposées au regard de nombreux documents d’archives et dessins, dans une scénographie de l’agence Jouin-Manku.

Crédit photo Affiche de l'exposition © Patrick Gries / Van Cleef & Arpels - Clip Chrysanthème, Paris, 1937, or, pla­tine, Serti Mystérieux rubis, dia­mants taille brillant et baguette, Collection Van Cleef & Arpels

L’histoire de Van Cleef & Arpels est jalonnée d’inventions techniques transmises de génération en génération par les Mains d’Or des ateliers. Ces savoir-faire, tenus secrets, alliés à une imagination et des sources d’inspiration très libres sont à l’origine de ce formidable foisonnement de formes et de modèles. A l’occasion de l’exposition, toutes les pièces ont fait l’objet d’une recherche sur leur datation permettant pour la première fois de retracer une chronologie précise de ces créations. Lire aussi ici

Lundi...

Crédit via Pastels and Whites

dimanche 23 septembre 2012

Land Art...

Le Land Art est une tendance de l'art contemporain, utilisant le cadre et les matériaux de la nature (bois, terre, pierres, sable, rocher, etc.). Le plus souvent, les œuvres sont à l'extérieur, exposées aux éléments, et soumises à l'érosion naturelle. Ainsi, certaines ont disparu et il ne reste que leur souvenir photographique et des vidéos.









Crédits Flickr - Gambastyle / Sylvain Meyer

samedi 22 septembre 2012

Bon week-end...

Le silence est fait de paroles que l'on n'a pas dites. [Marguerite Yourcenar]

Crédit photo via Brabourne farm

vendredi 21 septembre 2012

Envie...

Pour mon quatre heures, j'avais envie de me régaler avec un assortiment de fromages comme celui-ci mais nos envies ne sont pas toujours satisfaites comme on voudrait. Alors, ça sera pour la prochaine fois, je l'espère. Vous ne le savez sûrement pas, je suis gourmand de... Ah, j'oubliais ! J'avais pourtant dégoter une bonne bouteille de vin pour accompagner tout cela et me faire ce petit plaisir de l'après-midi. C'est raté !

Crédit photo My french country home - Fromages...

Canaletto à Venise : Exposition au musée Maillol


Canaletto à Venise : Exposition au musée Maillol jusqu'au 10 février 2013... Le musée Maillol rend hommage à Venise avec pour la première fois une une exposition exclusivement consacrée aux œuvres vénitiennes de Canaletto. L’exposition présente des chefs-d’œuvre en provenance des plus grands musées du monde et de collections particulières incontournables et souvent historiques. Cinquante peintures, dont certaines jamais encore exposées en France, le célèbre Carnet de croquis (env. 1731) exceptionnellement prêté par la Ville de Venise, des dessins ainsi que l’appareil optique de Canaletto permettent de mieux comprendre l’évolution de son œuvre.

Dans le même temps, à Venise, le Museo Correr présente la grande exposition monographique de Francesco Guardi pour célébrer le tricentenaire de sa naissance. Lire aussi ici


Crédit photo Musée Maillol / Exposition Canaletto à Venise

jeudi 20 septembre 2012

De goûts et des couleurs...


Un intérieur raffiné, simple et élégant dans une maison de famille en Toscane...










Crédits Flodeau - Maison toscane...

Cheveux chéris - frivolités et trophées : Exposition au musée du quai Branly

Cheveux chéris - frivolités et trophées : Exposition au musée du quai Branly jusq'au 14 juillet 2013...
Au croisement de l’anthropologie, de l’histoire de l’art ancien et contemporain, de la mode et des mœurs, l’exposition met en œuvre les problématiques de l’intime individuel et sa sociabilité sur le thème universel des cheveux.
Abordant l’idée que chacun donne de sa personnalité par la coiffure, elle se présente tout d’abord sous l’angle de la frivolité, des compétitions entre blonds / blondes, rousses et bruns, lisses et crépus dans un large éventail de peintures classiques, de sculptures et de photographies d’auteurs. Comparant les coquetteries en Papouasie Nouvelle-Guinée, celles des belles citadines africaines ou des artistes de la haute coiffure, l’exposition avance vers l’idée du matériau humain à modeler, à sculpter, support à la fois de savoir-faire, de la relativité de la beauté mais aussi objet de perte, symbole du temps qui passe, de la maladie et de la mort.

Crédit © musée du quai Branly - Affiche de l'exposition anthropologique "Cheveux chéris"

Supports de mémoire, reliques, talismans, les cheveux conservent pour beaucoup l’aura et l’énergie de leur propriétaire. Une large partie de l’exposition est consacrée à ces mana qui ont donné naissance, dans le monde, à de multiples objets dits « magiques » ou dotés de pouvoirs que l’on s’approprie.
La question du reste et du trophée est ainsi posée et plus largement du statut de certains « objets » campés aux frontières de l’horripilant et de l'insoutenable, interrogeant nos catégories à partir d’une expérience universelle. Lire aussi ici

Ivan Mestrovic - L'expression croate : Exposition au Musée Rodin

Ivan Mestrovic - L'expression croate : Exposition au Musée Rodin jusqu'au 6 janvier 2013...
Ivan Meštrović (1883-1962) est l’un des plus grands représentants de la sculpture croate, élève de l’académie des Beaux-Arts à Vienne de 1901 à 1906, puis sous l'influence de Rodin lors de ses années à Paris. Il développe un style puissant, au carrefour de diverses influences. Son oeuvre synthétise la tradition, les nouveaux mouvements et une expérience humaine profonde.

Ivan Meštrović étudie la sculpture à l’Académie des beaux-arts de Vienne de 1901 à 1906. Il participe aux expositions de la Sécession dont il devient membre en 1906. Ses œuvres de jeunesse, aux thèmes symbolistes et au modelage impressionniste, témoignent de l’influence décisive de Rodin par le traitement de l’expression et du mouvement.

Crédit photo © Valentino Bilic Prcic - Ivan Meštrović, Femme tourmentée, Zagreb, 1928

Il s’installe à Paris en 1908, fréquente le milieu artistique parisien et notamment Rodin qui remarque ses œuvres au Salon d’Automne. Son style évolue alors vers un monumentalisme héroïque stylisé qui reflète son engagement politique de l’époque. Avec la Première Guerre mondiale et la découverte des avant-gardes non-figuratives, il se tourne vers des thèmes mystiques et spirituels et développe progressivement un style plus personnel. En 1914, il réalise L’Artiste au travail – Portrait de Rodin.

Il revient s’installer en 1922 dans son pays natal, où il réalise de nombreux monuments et se consacre également à l’architecture, à l’enseignement et à l’écriture. Ses œuvres sont montrées dans de nombreuses expositions aux Etats-Unis et en Europe, notamment en 1933 à Paris. La Seconde Guerre mondiale l’oblige à quitter la Croatie en 1942. En 1947, il part pour les Etats-Unis où il passe la fin de sa vie, tout en restant très lié à son pays d’origine auquel il fait don de son œuvre en 1952, dix ans avant sa mort survenue en 1962.

Botswana Music Guitar - Ronnie

« Au-delà des mots, la musique a l'avantage d'être beaucoup plus directe émotionnellement ». Martin Valente

mercredi 19 septembre 2012

La mer...

« La voix de la mer parle à l'âme. Le contact de la mer est sensuel, et enlace le corps dans une douce et secrète étreinte ». (Kate Chopin - Extrait de L'Eveil)

Crédit photo 79 Ideas

Paris vu par Hollywood : Exposition à l'Hôtel de Ville de Paris

Paris vu par Hollywood : Exposition à l'Hôtel de Ville de Paris jusqu'au 15 décembre 2012...
Avec l'exposition "Paris, vu par Hollywood", découvrez comment le cinéma américain, sur plus d’un siècle, a représenté Paris, lui offrant une place de choix dans l’histoire du cinéma.

Crédit photo : Avec l’aimable autorisation de Warner Bros. et TCM / © Prod DB / TCD - Gene Kelly et Leslie Caron dans Un américain à Paris de Vincente Minnelli, 1951

Paris est, de loin, la ville étrangère à l’Amérique la plus représentée dans le cinéma hollywoodien. On peut estimer le nombre de films américains situés à Paris à près de huit cents. Plusieurs films par an assurément, parfois jusqu’à dix ou quinze dans la saison.
Cette sensation du spectateur américain moyen de connaître Paris est évidemment une illusion : ce qu’il reconnaît, ce sont quelques clichés de la ville fabriqués par Hollywood, que l’on retrouve dans les plans d’ouverture d’Un Américain à Paris (1951), la place de la Concorde, l’Opéra, le pont Alexandre III avec en fond d’écran la tour Eiffel, la place Vendôme devant le Ritz, le jardin des Tuileries, l’extrêmité verdoyante de l’Île de la Cité laissant apparaître Notre-Dame.

Crédit photo Flammarion - Affiche du catalogue de l'exposition

Mais pourquoi Hollywood a-t-il investi tant de moyens pour enregistrer, ou plutôt fabriquer, du Paris par centaines de films ? Aux yeux du public américain, Paris est l’expression du désir, du plaisir et de la sophistication. En retrouvant la capitale française sur grand écran, il a l’illusion de boire une coupe de champagne, d’assister à un défilé de mode, de discuter avec une jolie femme ou de flâner de devantures en devantures de librairies – sans subir ni mal de crâne ni l’humiliation qu’on vous écarte au dernier moment du podium, ni l’éventualité d’un échec ni celle de marcher dans une crotte de chien.

Que faire de ces clichés de Paris que nous renvoie le cinéma hollywoodien ? Certains s’en sont offusqués, au nom de la France, de sa fierté de vieux pays civilisé menacé par l’américanisation de sa culture. Cette exposition trouve plus stimulant de considérer que cette image de Paris renvoie moins à la ville elle-même qu’à une pulsion projetée par sa fabrication. Autrement dit : Paris, dans ces films, parle autant de la capitale française que du désir américain. Lire aussi ici

mardi 18 septembre 2012

A chacun son anniversaire...

Sa maman n'a pas gardé le secret. Elle me l'a dit et je n'ai pas manqué de lui faire la bise en lui souhaitant son anniversaire. J'ai fait ma BA ( Bonne Action) comme on a coutume de dire...
Comme tu le sais, j'ai voulu (avec tous ceux qui auront oublié cette date) t'offrir ces trois bouquets de fleurs.




Crédit photos Brabourne farm

lundi 17 septembre 2012

Mamie Laurence...

Au téléphone, je continue une conversation interrompue sur Facebook avec Laurence. A chaque fois qu'elle m'appelle, je pense à ma grand-mère, Mamie Laurence, que j'ai peu connu mais qui reste présente dans ma mémoire.
Si mon souvenir est bon, sa maladie fut assez brève et elle mourut paisiblement dans sa petite chambre. Ce fut un triste moment pour moi. Je devais avoir 16 ans, et elle... je ne sais pas, mais de très grand âge certainement puisque sa vie était un précaire miracle. Personne ne savait vraiment son âge et aucun document, faute d'état civil, ne pouvait prouver son âge avec certitude.
C’est auprès d’elle que je trouvais affection et réconfort. Elle m’apprit tout ce qu’elle put, me protégeant avec passion et, sans doute, un excès qui devait cultiver chez moi un désir irrépressible de différence, de « distinction » même, par rapport au reste de ma famille.

Mamie Laurence aimait écouter Juliette Gréco. C'est quelques années plus tard que mon père me le faisait remarquer. A chaque fois que j'écoute Juliette Gréco, je pense à elle. Je me souviens de Gréco en concert à l'Olympia en 2004 où elle nous avait offert un magnifique florilège de quelques-unes des plus belles chansons françaises du XXe siècle : Déshabillez-moi, La chanson des vieux amants, Pour vous aimer, la Javanaise, Ne me quitte pas... souvent déjà marquées par l’interprétation qu’en ont fait les géants de la scène qu’ont été Léo Ferré, Serge Gainsbourg, ou Jacques Brel. Son talent est intact. De toute façon, la scène métamorphose les artistes. Dès qu’ils sont sous les feux de la rampe, ils retrouvent l’énergie d’une immuable jeunesse.

Fernandel : Les gens riaient

Faire rire, c'est faire oublier. Quel bienfaiteur sur la terre, qu'un distributeur d'oubli ! [Victor Hugo, Extrait de L'Homme qui rit]

Bohèmes : Exposition au Grand Palais

Bohèmes : Exposition au Grand Palais, Galeries nationales du 26 septembre 2012 au 14 janvier 2013...
Chantée, filmée, versifiée, exaltée, cent fois déclarée morte et toujours renaissante, la « Bohème » fait partie des mythes modernes.
À travers plus de 200 œuvres, de Turner à Corot, de Courbet à Manet, de Van Gogh à Matisse, cette exposition révèle au grand public tout un pan de notre culture jusqu’ici occulté. Elle met en lumière la profonde transformation du statut de l’artiste dès le milieu du XIXe siècle ainsi que l’apport fondamental des peuples nomades à la construction de l’identité européenne. Lire aussi ici


Crédit photo © BPK, Berlin, Dist. RMN/ Jörg P. Anders - Pierre Auguste Renoir En été (La Bohémienne à l’ombrelle)

De Norma Jean à ... Marilyn : Exposition à la Galerie de l'Instant

De Norma Jean à ... Marilyn : Exposition à la Galerie de l'Instant jusqu'au 30 décembre 2012...
En août 1962, disparaissait tragiquement Marilyn Monroe...
Le propos de cette exposition est de montrer les multiples visages, et l’évolution de Marilyn : depuis les débuts de Norma Jean Baker, posant pour son coiffeur, Franck & Joseph, blonde pour la première fois, ébauche en devenir, en passant par ses premiers pas de modèle pour André de Diènes sur la plage de Malibu en 1946, le visage nu, interprétant les injonctions du photographe...


Puis se tranformant en sa création la plus complexe et la plus aboutie : Marilyn Monroe, à la sensualité exacerbée, devant l’objectif de son ami Milton H. Greene, ou à l’apogée du « monstre » Marilyn posant par Bert Stern, fasciné et témoin impuissant devant la créature posant devant lui. Mais il y a aussi sur certaines images, les deux facettes de ce personnage insondable et mystérieux, les portraits si doux et naturels d’Ed Feingersh, ou de Sam Shaw, dans les rues de New York ; ou enfin les toutes dernières images de la star, naturelle et facétieuse, chez elle à Malibu, par George Barris, si loin de cette fin tragique trois semaines plus tard...

Ce mélange d’innocence, de grâce, et de sexualité, toutes ces émotions et contradictions, réunies en une seule personne, sont peut être la raison de notre fascination sans fin pour cette femme hors du commun et irremplacable... Lire aussi ici

vendredi 14 septembre 2012

Canaletto à Guardi - Les deux maîtres de Venise : Exposition au Musée Jacquemart-André

Canaletto à Guardi - Les deux maîtres de Venise : Exposition au Musée Jacquemart-André du 14 septembre 2012 au 14 janvier 2013...
Le Musée Jacquemart-André consacre la première exposition, en France, entièrement dédiée à la peinture vénitienne de veduta au XVIIIème siècle et célèbre l’art des grands maîtres vénitiens, de Canaletto à Guardi, avec Luca Carlevarijs, Bernardo Bellotto et Michele Marieschi notamment.

Venise et son charme intemporel deviennent au XVIIIe siècle le sujet de prédilection de peintres appelés védutistes. Leurs vues de Venise se répandent très vite en Europe et font de la veduta, encore de nos jours, le genre le plus collectionné et l’un des plus aimés du public.
Pour la première fois en France et grâce à des prêts exceptionnels, le Musée Jacquemart-André consacre une exposition à la veduta, dont Canaletto et Guardi sont les artistes les plus connus et les plus brillants. Ce genre pictural est très peu représenté dans les collections publiques et privées françaises. L'exposition « Canaletto – Guardi, les deux maîtres de Venise » crée ainsi l’événement au Musée Jacquemart-André avec une soixantaine d'oeuvres exceptionnelles.

Crédit photo Musée Jacquemart-André - Canaletto à Guardi - Les deux maîtres de Venise

Commissaire générale de l’exposition, Bożena Anna Kowalczyk invite à découvrir un genre artistique né à l’aube du XVIIIe siècle et qui fut avant tout collectionné par les cours royales et les collectionneurs fortunés italiens, anglais, prussiens et autrichiens.
Si l’exposition offre une place maîtresse à Canaletto, figure emblématique de ce genre, en dévoilant plus de vingt-cinq œuvres remarquables du maître, issues des plus grands musées et collections, elle situe également l’artiste au sein de ce grand genre artistique de la veduta. Ses œuvres entrent en résonance avec celles de Gaspar van Wittel, Luca Carlevarijs, Michele Marieschi, Bernardo Bellotto et Francesco Guardi qui s’impose comme le dernier maître ayant réussi à immortaliser l’enchantement et l’élégance du XVIIIe siècle vénitien.

L’exposition « Canaletto – Guardi, les deux maîtres de Venise » présente une vingtaine de ses toiles. Le Musée Jacquemart-André présente également des « caprices » : de remarquables scènes d’une Venise imaginaire, peintes par Canaletto, Guardi et Bellotto. Certaines de ces toiles n’ont encore jamais été montrées dans une exposition temporaire. Lire aussi ici


Crédit photo Musée Jacquemart-André - Canaletto à Guardi - Les deux maîtres de Venise

Christine Drummond



Crédit photos Christine Drummond
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