Le roi est mort : Exposition au Château de Versailles du 27 Octobre 2015 au 21 Février 2016...
La mort du roi, roi-homme et roi-institution est un moment essentiel dans la construction de l’imaginaire monarchique. De l’agonie à la mise au tombeau, elle tient de la représentation, du grand spectacle baroque et joue un rôle fondamental pour la société de cour dont elle marque plus que jamais les rangs.
L’exposition – la première sur le sujet – s’applique avant tout à retracer les détails, étrangement peu connus, de la mort, de l’autopsie et des funérailles de Louis XIV, et à les replacer dans le contexte cérémoniel de celles des souverains européens de la Renaissance au siècle des Lumières. Elle évoque aussi la survie – souvent paradoxale – de ce rituel depuis la Révolution jusqu’à l’époque contemporaine.
Cette manifestation réunit des œuvres d’art et des documents historiques de première importance, issues des plus grandes collections françaises et internationales. Portraits d’apparat, statues et effigies funéraires, tombeaux, manuscrit du récit de l’autopsie du roi, pièces d’orfèvrerie du Trésor de Saint-Denis, médailles en or, emblèmes, ornements et mobilier liturgique des funérailles… les pièces exposées n’ont, pour certaines, jamais été présentées au public.
Crédits Affiche de l'exposition "Le roi est mort" : Exposition au Château de Versailles
La présentation de ces chefs-d’œuvre exige aussi de grands effets scénographiques. C’est au metteur en scène Pier Luigi Pizzi que Béatrix Saule, commissaire général de l’exposition, a fait appel pour illustrer ce grand spectacle baroque. En neuf sections, c’est à un véritable opéra funèbre orchestré par le créateur auquel assistera le public.
Le propos scientifique se fonde sur un programme international de recherches sur les funérailles royales dans les cours européennes, mené durant trois années au Centre de Recherche du château de Versailles sous la direction des professeurs Gérard Sabatier et Mark Hengerer, ainsi que sur la collaboration d’une équipe pluridisciplinaire allant du médecin légiste au liturgiste, de l’historien médiéviste au contemporanéiste.
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