Le 4 avril 1968, Martin Luther King est assassiné à Memphis (Tennessee). Figure phare du mouvement en faveur des droits civiques des Noirs-Américains, le pasteur baptiste noir de 39 ans devient un martyr de sa cause, une icône consensuelle.
Un demi-siècle après l'assassinat de la figure de proue du mouvement des droits civiques, que reste-t-il de ses combats et qu'est devenu son fameux " I have a dream..." ?
On se souvient de Martin Luther King pour son action forte ainsi que son message porteur et transgénérationnel. Mais ce qui me frappe dans toute l'effervescence autour du cinquantenaire de sa mort, c'est que l'essentiel ne semble pas tant être de se féliciter des changements accomplis dans les années 60, mais plutôt de faire en sorte que le combat continue. La force de King, c'est de continuer à insuffler l'espoir que le changement peut se poursuivre, même un demi-siècle après sa mort.
À titre personnel, je suis assez pessimiste sur la capacité actuelle des Américains à faire reculer les inégalités raciales, d'autant plus qu'on assiste depuis quelques années à un phénomène de polarisation raciale accrue. Mais des mouvements interraciaux comme March for Our Lives - une manifestation géante pour le contrôle des armes à feu au cours de laquelle on a notamment vu la petite-fille de Martin Luther King reprendre le fameux «I have a dream» de son grand-père - expriment tout de même une capacité de mobilisation à ne pas sous-estimer. ( Caroline Rolland-Diamond ). Source ici
1 commentaire:
oui voilà 50 ans que Martin Luther King a été assassiné ... terrible !
Et la présidence Trump ne favorise pas la paix entre les hommes aux USA, entre noirs et blancs ! On croit revivre les pires moments des années 60... comment combattre l'intolérance ? le problème n'existe pas qu'aux USA, hélas .
Mais gardons toujours un esprit de partage, de solidarité , de tolérance, d'amour !Ne soyons pas pessimiste malgré ce que nous voyons ou entendons tous les jours.
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