Un oratorio de Haendel est toujours une promesse de bonheur musical. Ces pièces lui ont, en effet, presque toujours permis de laisser libre cours à son imagination et à sa maîtrise des voix. Mi-opéras profanes, mi-pièces sacrées, ils permettent à l'auteur d'aborder les sujets avec moins de grandiloquence que des opéras classiques tout en donnant aux chanteurs de magnifiques morceaux de bravoure qui ne cessent de nous enchanter. « Jephta » (Jephté en français) n'est pas n'importe quel oratorio. C'est la dernière pièce de ce genre composée par le maître, en 1751. Il avait alors 66 ans. À ce titre, « Jephta » est regardé par les mélomanes comme le testament et la somme de l'art « haendélien ».
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