Ce matin, à Orléans, je regarde avec admiration les jolis massifs de vivaces. Je pense au gâchis que font certaines communes quand, à l'automne, les employés municipaux arrachent les plantes annuelles dans les massifs pour les mettre à la poubelle.
Les compte-rendus des conseils municipaux révèlent que le budget du fleurissement représente une somme considérable. Aujourd’hui, la crise oblige tout le monde à s'organiser, et pour garder sa 2e, 3e ou 4e fleur, il est possible d’apporter un service identique tout en diminuant sensiblement le budget consacré au fleurissement.
En discutant avec un agent des services de la ville, j'apprends que beaucoup de pistes peuvent être exploitées. Investir dans une serre permettant de cultiver certaines plantes et fleurs, puis de programmer l’implantation des vivaces. Ces vivaces seront mis en place pour plusieurs années, contrairement aux plantes annuelles qu’il faut renouveler systématiquement.
L'introduction de vivaces ou d'arbustes dans les massifs permet de répondre à ces exigences. Ce sont des plantes résistantes qui demandent peu d'entretien.
N'est-il pas un moyen d'atteindre un objectif qui est de gérer le territoire de manière "durable", de valoriser et d'accroître la qualité du cadre de vie des habitants ?
Beaucoup l'ont fait et ça marche !
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