lundi 24 mars 2014

Cinéma...

Hier soir, je vais au cinéma en solo. J'ai le choix entre deux films, soit Supercondriaque, soit Monuments Men. Le premier, un film de Dany Boon, relate l'histoire de Romain Faubert qui est un homme seul qui, à bientôt 40 ans, n’a ni femme ni enfant. Le métier qu’il exerce, photographe pour dictionnaire médical en ligne, n’arrange rien à une hypocondrie maladive qui guide son style de vie depuis bien trop longtemps et fait de lui un peureux névropathe.

Film à priori très intéressant mais mon choix se porte sur Monuments Men, peut-être pour ne pas me souvenir d'une vieille amie qui pense que je suis hypocondriaque. Je le suis peut-être un peu, mais un peu seulement...

Monuments men, réalisé par George Clooney est un film qui évoque une fantastique histoire, celle de la récupération, à la fin de la guerre de 1939-1945, des milliers d’œuvres d’art volées par les nazis dans l’Europe toute entière. Ces œuvres étaient destinées à la jouissance de quelques dignitaires mais surtout, à la création d’un grand musée de l’art européen, le Führermuseum.
En pleine Seconde Guerre mondiale, sept hommes qui sont tout sauf des soldats – des directeurs et des conservateurs de musées, des artistes, des architectes, et des historiens d’art – se jettent au cœur du conflit pour aller sauver des œuvres d’art volées par les nazis et les restituer à leurs propriétaires légitimes.


« Cependant, il ne faut pas oublier que la dernière guerre donna lieu, sur le territoire de l’Allemagne, à son tour vaincue, à des prises de guerre artistiques délibérées, de la part des Soviétiques. C’est ainsi que le Trésor de Priam fut emporté de Berlin vers le Musée Pouchkine, à Moscou, où il se trouve toujours, malgré les réclamations de l’Allemagne. La recherche d’un ordre international a, pourtant, tenté de mettre fin à ces désordres et à "civiliser" la guerre. Malgré les conventions de La Haye de 1907 et 1954 et de la convention de l’UNESCO de 1970, on voit, cependant, toujours les richesses artistiques être exposées aux violences des conflits et de leurs conséquences. On l’a encore vu à Bagdad, en 2003. Aujourd’hui, comme en 1945, les Monuments men sont toujours nécessaires », en faisant référence aux propos d'un ancien ministre de la Culture dans un article publié le 13 mars 2014 dans L'Opinion.
J'ai beaucoup aimé ce film que je recommande vivement.

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