De passage à Paris, j'ai eu l'opportunité d'aller à la Porte de Versailles au salon du livre. L'édition 2014 rassemblait quelques 1000 exposants qui recevaient, en quatre jours, quelques 200.000 visiteurs, avec l’Argentine comme pays invité.
Beaucoup de monde dans cette « grande bibliothèque » mais on sait aussi que la menace de l'illettrisme s'installe partout dans notre pays où la lecture disparait peu à peu sur les pratiques culturelles des Français. Les lecteurs assidus qui se concentrent sur la population féminine et âgée, l'abandon de la lecture à l’adolescence, le pourcentage faible de lecteurs qui lisent au moins dix livres par an et l'inaptitude croissante à la lecture soutenue sont les symptômes de ce déclin malgré le formidable réseau des bibliothèques publiques, essentiellement les municipales, sur le territoire et qui font pourtant un travail formidable de soutien à l’amour de la lecture.
En France, même si c'est une habitude de contester les projets de loi sur l'éducation nationale, tout le monde convient que c'est de l’école qu’on doit attendre le principal, c’est-à-dire la généralisation de l’apprentissage de la lecture et de l’écriture, le partage du goût pour la littérature et la familiarisation avec les grands textes de la littérature nationale. Voilà un sujet de grande politique culturelle qui passe par la politique de l’éducation.
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