Indiens des plaines : Exposition au musée du quai Branly jusqu'au 20 juillet 2014...
Rassemblant 132 objets et œuvres d’art, l'exposition offre une vision sans précédent de la splendeur et de la continuité des traditions esthétiques des populations amérindiennes du 16ème au 20ème siècle.
En 1699, se tient la première exposition de l’Académie Royale de Peinture et de Sculpture au Louvre. Presque simultanément, un artiste anonyme inoka (Illinois) de la haute vallée du Mississippi, à l’est des Grandes Plaines, crée une robe peinte magnifique. Acquise par des voyageurs français qui se trouvent alors dans la région, rapportée en Europe, elle fait aujourd’hui partie de la collection du musée du quai Branly. Elle est présentée dans l’exposition, qui célèbre la créativité de 135 artistes des Grandes Plaines d’Amérique du Nord, connus ou anonymes, de la période antérieure aux premiers contacts avec les Européens – au début du 16e siècle – jusqu’à nos jours.
Dans le contexte de bouleversements culturels fondamentaux, les artistes des Plaines n’ont jamais cessé de créer des œuvres remarquables par leur inventivité et leur qualité technique. Elles témoignent d’une relation profonde et dynamique avec la terre et le ciel, le monde naturel et l’univers spirituel. Elles transcendent les frontières culturelles et frappent par leur beauté, leur mystère et leur expressivité.
Affiche de l'exposition Indiens des plaines au quai Branly
L’art des Plaines s’est nourri d’un cadre géographique exceptionnel par sa splendeur et sa rigueur. Longtemps considérées comme le grand désert américain, ces vastes plaines de l’Ouest s’étendent des provinces canadiennes de la Saskatchewan jusqu’au Texas, et du bassin du Mississippi jusqu’aux Montagnes Rocheuses.
La culture des Plaines a regroupé des peuples d’origines diverses : semi-nomades vivant dans des tipis, et sédentaires pratiquant la chasse, la pèche et l’agriculture. Après l’introduction du cheval par les Espagnols, le nomadisme s’est généralisé. Du 18e siècle jusqu’aux années 1870, cette légendaire culture s’est épanouie, identifiée à ses cavaliers chasseurs de bison, archétypes de l’Indien, dont la silhouette intemporelle habite la mémoire du monde. Lire ici
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