Hier soir, je regarde sur France 3, le documentaire « Muriel Robin sur la terre des bonobos », qui montre l’humoriste et un soigneur français dans leur effort pour s’occuper de bébés bonobos en République Démocratique du Congo. Au cœur de la forêt congolaise, deuxième poumon vert de la planète, on retrouve ces associations qui recueillent les bonobos orphelins ou malades pour les soigner et les aider à retrouver la vie sauvage.
Le peuple congolais doit être sensibilisé face à cette espèce aujourd’hui menacée. La situation reste cependant inquiétante puisque, les études l'indiquent, la population continue la chasse des bonobos pour la consommation de sa viande.
Dans un tout autre registre, cette émission m'a fait raviver les souvenirs du passé. Je m'aperçois que, peu à peu, mes souvenirs personnels commencent à s'affaiblir : d'abord à se mélanger à ce que je vis au jour le jour, puis à s'effacer doucement, pas complètement, mais tout de même...
Désormais j'ai plutôt le souvenir de mes propres souvenirs. Et les souvenirs les plus vivants et vigoureux à ma mémoire sont maintenant ceux de mes quarante dernières années.
Pendant cette émission, j'ai revu des lieux qui m'ont fait revivre de vieux souvenirs que je peux qualifier de nouveaux souvenirs. Et ceux-là, le jour où je commencerai à les oublier, cela voudra dire que l'heure est venue de ne plus chercher à empiler les souvenirs, à caresser mon passé, mais de vivre chaque minute au présent comme si c'était la dernière. La sortie ne sera plus très loin. Il faudra juste se dire que tout est bien...
Crédits Gilles Bassignac - Muriel Robin et Kinsele dans la nurserie, en République Démocratique du Congo.
1 commentaire:
magnifique reportage très émouvant . Muriel Robin m'a beaucoup impressionnée par son engagement et son comportement!
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