Le 6 mai 2012, la France a élu son Président pour cinq ans. Dès son investiture, il a nommé son Premier ministre qui a proposé la composition d'un gouvernement. Ce changement n'a cependant qu'un caractère encore relatif puisqu'il est suspendu au résultat du second tour de l'élection législative qui, seule, marquera la fin du grand cycle électoral de l'année 2012.
Curieux système politique que celui de la France qui, après une élection dont chacun proclame le caractère déterminant, lui impose cependant de repartir dans une nouvelle campagne dont le camp du Président attend, tout naturellement, la confirmation de l'élection du 6 mai et, l'opposition, de façon stupéfiante et pernicieuse, qu'elle en contredise le résultat.
Est-il vraiment évident que la composition d'un gouvernement n'atteindra sa parfaite efficacité qu'après la confirmation par le peuple français, à travers l'élection législative, de son choix de voir mise en œuvre la promesse d'une véritable politique de changement ?
En 2014, nous aurons droit, conformément à la loi n° 2010-1563 du 16 décembre 2010 de réforme des collectivités territoriales, aux élections régionales où les conseillers territoriaux remplaceront les conseillers régionaux et les conseillers généraux. Puis, nous aurons droit aux élections municipales.
Comme quoi, nous vivons dans un pays où la vie politique ou économique (la vie en général) est suspendue au rythme effréné des élections en tous genres. J’oubliais que le Président de la République peut, sur proposition du gouvernement ou sur proposition conjointe de l'Assemblée nationale et du Sénat, soumettre au référendum tout projet de loi. Encore une élection...
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