dimanche 19 mai 2013

Fabienne Verdier

Laurent Coignard me donne ses impressions sur l'exposition de Fabienne Verdier, « Hommage aux peintres flamands » qui se tient actuellement à Bruges en Belgique au Groeningemuseum et au Sint-Janshospitaal. Cette exposition peut être vue jusqu'au 25 août 2013.

L’artiste française Fabienne Verdier s’est consacrée ces quatre dernières années à une étude approfondie des œuvres de Jan van Eyck, Hans Memling, Rogier van der Weyden, Hugo van der Goes et Simon Marmion appartenant au Groeningemuseum et au Sint-Janshospitaal.

Après la calligraphie chinoise, elle se tourne à présent vers les primitifs flamands et expose ses nouvelles peintures en regard à des chefs-d’œuvre de maître flamands. Elle s’est efforcée par ses recherches à comprendre pourquoi ces œuvres datant du 15ème et du 16ème siècle ont gardé toute leur actualité. Fascinée par la riche palette des couleurs et la spiritualité qui émanent de ces tableaux, Fabienne Verdier a tenté, par ses peintures, encres et dessins, d’établir un dialogue avec les Primitifs Flamands.

L'exposition d'un artiste contemporain dans les salles permanentes des collections d'un musée d'art ancien est une chose exceptionnelle.
Daniel Abadie est le commissaire de cette exposition. Pour compléter cette exposition, un ouvrage est paru aux Editions Albin Michel : « Fabienne Verdier - L'esprit de la peinture, hommage aux maîtres flamands », entretien avec le critique d'art Daniel Abadie.

Image du livre : "Fabienne Verdier - L'esprit de la peinture, hommage aux maîtres flamands"

« Fabienne Verdier travaille ses très grands formats posés au sol, car elle a su se libérer de la feuille et de la toile pour transposer son art sur des panneaux monumentaux. Seule artiste à travailler à la verticale, elle couche ses fonds au sol et, debout au centre de son œuvre, elle se concentre et crée. Un immense pinceau de deux mètres de haut (qu'elle fabrique elle-même selon des techniques aujourd'hui oubliées) constitué de dizaines de queues de cheval assemblées, pend du plafond par un système de poulie suspendue une dizaine de mètres plus haut », écrivait Alexia Guggémos, critique d'art.




Crédits ici

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