Madame Élisabeth : Une princesse au destin tragique 1764-1794 : Exposition au domaine de Madame Élisabeth à Versailles jusqu'au 21 juillet 2013...
Une princesse méconnue : Qui était réellement Madame Élisabeth, cette princesse qui ne se marie pas et obtient de rester à Versailles auprès de son frère Louis XVI et de Marie-Antoinette ? L’année de ses dix-neuf ans, le roi lui offre le Domaine de Montreuil, maison de campagne toute proche du château de Versailles. Musique, sciences, peinture, broderie, jeux : Madame Élisabeth y passe des journées simples, entourées de ses amies. En 1789, elle a vingt-cinq ans, alors âge de la majorité pour les femmes non mariées, et a enfin le droit de dormir à Montreuil. Les événements révolutionnaires en décident autrement.
Crédits © RMN-Grand Palais / Gérard Blot - Madame Élisabeth, 1782, d’Élisabeth Vigée Le Brun, château de Versailles
La redécouverte de Madame Élisabeth à Montreuil : Cette première grande exposition consacrée à Madame Elisabeth se tient dans deux espaces du Domaine éponyme. Dans la Demeure, le mobilier et les objets qui entourèrent la princesse sont réunis pour la première fois ; ils évoquent le cadre de vie de Montreuil. L’Orangerie retrace la vie de la princesse et l’histoire du domaine.
Une scénographie originale : 130 œuvres et objets sont rassemblés : peintures, dessins, mobilier, objets d’art, costumes, bijoux, plans et documents d’archives… Ils proviennent du château de Versailles et de plusieurs collections publiques ou privées. Certains n’ont encore jamais été exposés. La scénographie s’attache à restituer l’atmosphère intime de Montreuil du temps de Madame Élisabeth. Un parcours sensoriel associe le visiteur à ces découvertes : parfums, musique, matériaux à toucher, témoignages de l’époque à écouter...
Crédits © H. Lewandowski / collection particulière - Madame Élisabeth à la prison du Temple, 1793, d’Aleksander Kucharski
Le parc et l’art des jardins au XVIIIe siècle : L’hommage rendu à la jeune princesse est aussi l’occasion de se familiariser avec l’art des jardins au XVIIIe siècle. Le parc à l’anglaise a gardé son esprit d’origine, avec grotte et bosquets d’arbres. Devant l’Orangerie, des carrés de plantes aromatiques et médicinales sont recréés : ils évoquent la figure de Lemonnier, médecin de Madame Elisabeth, qui faisait des plantations sur le Domaine. Le cheminement entre les deux lieux d’exposition est agrémenté de topiaires, sculptures végétales, en forme d’animaux. Lire ici.
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