Simon Hantaï : Exposition au Centre Pompidou du 22 mai jusqu'au 9 septembre 2013...
Le Centre Pompidou rassemble pour la première fois l’œuvre de l’un des plus grands peintres de la seconde moitié du XXème siècle, figure magistrale de l’abstraction : Simon Hantaï.
Cinq ans après la disparition de l’artiste, le Centre Pompidou consacre à l’œuvre de Hantaï une exposition inédite — la première depuis plus de trente-cinq ans. À travers plus de 130 peintures créées à partir de 1949 jusqu’aux années 1990, cette exposition sans précédent par son ampleur et son caractère rétrospectif, témoigne de l’importance et de la richesse foisonnante d’une œuvre aujourd’hui internationalement reconnue.
La dernière rétrospective consacrée à l’œuvre de Hantaï avait eu lieu en 1976 au Musée national d’art moderne quelques mois avant son transfert au Centre Pompidou. Depuis, Hantaï avait été invité dans de nombreux musées en France, ainsi qu’en Allemagne et à la Biennale de Venise dans le pavillon français (1982), mais les occasions de voir son œuvre sont ensuite devenues extrêmement rares. Hantaï s’est alors volontairement retiré du monde de l’art, se refusant à exposer sauf en d’exceptionnelles occasions, jusqu’à son décès en 2008.
Crédits Centre Pompidou, Musée national d’art moderne, Paris © Adagp, Paris 2013 - Simon Hantaï,Tabula, 1980
Surtout connu pour ce que l’artiste nomme « le pliage comme méthode », initié en 1960, l’œuvre de Hantaï se déroule en moments successifs d’une étonnante diversité. L’exposition s’ouvre sur les premières années de création qui suivent son arrivée en France et offre une lecture chronologique de son parcours artistique dès les années 1950 : des toiles surréalistes, telle Femelle Miroir, 1953, aux peintures gestuelles, telle Sexe-Prime, Hommage à Jean-Pierre Brisset, 1955, des peintures de signe, comme Souvenir de l’avenir, 1957, à celles constituées de petites touches, cette époque s’achève avec les peintures d’écriture.
Cette première phase, largement méconnue, culmine avec deux chefs-d’œuvre de 1958-59 réunis pour la première fois À partir de 1960, avec la suite des Mariales, Hantaï peint « en aveugle » une surface préalablement pliée en la recouvrant de couleurs : « Cette fois la couleur est le mode principal [...]. La lumière a l’air de venir dans la couleur de par derrière, sur le mode d’un vitrail. En vérité, la couleur est la lumière » Dominique Fourcade. Lire aussi ici
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