lundi 1 octobre 2012

Escapade en Loir et Cher...

Dimanche, escapade en Loir et Cher. C'est devenu un rituel d'aller chiner fin septembre aux alentours de Mer. C'est l'occasion de rencontrer des connaissances pour passer un bon moment, de chiner et de consommer un casse-croûte accompagné d'un petit verre de Bernache (une boisson a mi chemin entre le jus de raisin et le vin) dans la foire à la brocante.

Pourquoi le phénomène des vide-greniers connait-il un développement sans précédent depuis une vingtaine d’années en France ? Selon la fédération française de bénévolat et de la vie associative (FFBA), il y aurait plus de 400 000 évènements de ce type, chaque année, en France. Dans un climat économique tendu avec une réelle chute du pouvoir d’achat, la brocante est devenue un bassin d'approvisionnement et offre une alternative intéressante aux petits budgets victimes de la crise et aux budgets des classes moyennes. La crise est vraiment passée par là car, maintenant, même les acheteurs n'hésitent plus à marchander le prix d'objets vendus à 1 euro ! On peut remarquer, partout, une liste impressionnante d'objets très variés (du vieux, du neuf, jouets, vêtements, ustensiles de cuisine, petit électroménager...) sont proposés à la vente.

La variété et l’imprévisibilité de l’offre, la stimulation visuelle et l’excitation provoquées par la profusion d’objets, les pulsions de chasse aux affaires et de marchandage, les sentiments d’affiliation et d’interactions sociales constituent les principaux motifs d’attraction et engouement ressentis dans les marchés aux puces, brocantes et vide-greniers.

Les échanges de biens usagés ont toujours fait l’objet d’activités plus ou moins formalisées de récupération organisées autour des professions de chiffonniers, de brocanteurs et d’antiquaires, selon la rareté et la valeur relative des biens. Peut-on assimiler le développement des vide-greniers et des brocantes de biens d’occasion à un prolongement moderne de l’activité des brocanteurs traditionnels ?

Il n'est d'ailleurs pas inutile de rappeler qu'un particulier peut prendre part à seulement deux vide-greniers par an sur l'ensemble du territoire national, sous peine d'éveiller la suspicion des services fiscaux. Mais, chacun l’entend comme il le veut... Dès lors, peut-on parler de complément de salaire en ces temps difficiles pour cause de crise économique ? Oui, sachant qu'on voit vraiment tous les types d'exposants. Cela va du jeune qui veut gagner un peu d'argent au couple de retraités qui veut simplement finir les mois correctement.

On aura pu constater, aussi, que la brocante est devenue une aubaine pour les associations qui sont en manque évident d’imagination et créativité. Ainsi, cette manifestation « bourgeonne » sous d'autres appellations comme le vide jardin, vide jouet, vide poussette, vide placard etc.. Ce qui m'inquiète le plus c'est de voir ce fleurissement des marchés, aussi abondant que cela de la feuille morte qu’on admire actuellement dans la forêt, et qui, même ciblé, on le retrouve partout et se ressemble par son organisation et ses caractéristiques.

On ne doit pas permettre n’importe quoi. On ne peut pas tout empêcher non plus. En attendant, c’est formidable et tout simplement magnifique que tout le monde y trouve son compte dans cette affaire, l'acheteur comme le vendeur.


Crédit photo My french country home - Brocante...

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