Avez-vous remarqué que les commerces dans nos villages sont de moins en moins fréquentés au profit des grandes surfaces même quand elles sont éloignées dans un rayon qui depasse les 15 ou 20 kilomètres ? Vous devriez observer cela. C'est riche d’enseignements.
Les bouleversements du marché immobilier, le travail à distance grâce à Internet, l'envie de donner plus de sens à sa vie, plus d’espace et de temps à sa famille... sont les quelques raisons qui poussent certains citadins à quitter les grosses agglomérations pour s'installer à la campagne.
En même temps, certains villages meurent sans pour autant se dépeupler. Faire ses courses, acheter un journal, retirer ou transférer de l'argent, prendre un verre le soir au village... autant de besoins simples qui ne sont plus satisfaits dans de nombreuses communes rurales.
Pour parer à ce problème, les projets de réouverture ou de maintien des commerces dans les villages ruraux, soutenus par les élus locaux, les chambres de métiers et la chambre de commerce sont de plus en plus nombreux dans certains départements.
Aussi, les chaînes de grandes distributions se développent autour de grandes agglomérations et villes de 20.000 ou 10.000 habitants qui s'étendent en gagnant du terrain vers le territoire rural. Autour des agglomérations, les couronnes s'étendent et se rapprochent du milieu rural.
Tout le monde se rue dans les centres commerciaux à la recherche du plus grand choix, et l'on fini par oublier que derrière chaque commerce de son village il y a une âme, une volonté profonde d'apporter plus qu'une démarche commerciale.
La qualité des produits et de l’accueil, le professionnalisme constituent autant d’atouts que le commerce de proximité tente de faire valoir.
Autre constat, l'absence de possibilités d'emploi et de revenus oblige les habitants des villages d'aller travailler loin de leur village. Ils effectuent par la même occasion leurs achats dans la ville où ils travaillent ou sur leur trajet.
Ce phénomène, en constante augmentation, entraîne la difficulté et, à long terme, la disparition d'activités situées dans le milieu rural. L'offre de services disponibles au village, forcément limitée, ne peut combler les attentes du consommateur actuel, influencé par la norme urbaine voulant que soit offerte une gamme étendue de produits et de services. D'où une tendance à délaisser les petits commerces ruraux.
N'oublions pas aussi, que les paniers coûtent moins cher depuis que les légumes proviennent de son jardin et que, les conserves en bocaux et grands congélateurs sont devenus la botte secrète des foyers ruraux.
Pensons-nous à la vie, à la pérennité de vos villages et à tous ces commerçants qui chaque jour lèvent leurs rideaux et sont là pour nous accueillir avec le sourire ?
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