"On ne force pas sa curiosité, on l'éveille". Daniel Pennac
Le monde est un problème pour l’homme, qu’il veut résoudre : la curiosité l’y pousse et c’est tant mieux. Un enfant sans curiosité, comment pourrait-il développer son intelligence, son sens de l’observation, son ouverture au monde et aux autres ? La curiosité lui est nécessaire, presque autant que le lait et l’amour. On essaie, à l’école, de la stimuler. Pourquoi faudrait-il, s’agissant des adultes, la condamner ?
Crédit photo © Robert Doisneau - Le Fox-Terrier Au Pont des Art
La curiosité ne tue que les chats !
Seul l’être humain est animé du désir d’en savoir plus qu’il en a besoin pour survivre. Ce désir lui a permis d’améliorer radicalement ses conditions de vie au cours des siècles.
Dans la vie de tous les jours, la curiosité dénote un éveil permanent. Elle permet de sortir des habitudes, de l’inertie d’une vie bien rangée. C’est d’ailleurs une forme de courage : celui d’oser quitter le connu et de s’avancer vers ce qui est à découvrir. Un manque de curiosité peut ainsi dénoter une timidité, une peur des autres maladive. Il est vrai que la curiosité comporte une certaine prise de risque. A commencer par le fait de devoir se remettre en cause en découvrant d’autres savoirs, d’autres avis et d’autres certitudes.
Sans tomber dans l’excès la curiosité est donc une qualité qui mérite d’être cultivée. Pourquoi ne pas "mordre dans la pomme", si c’est avec mesure et discernement ? (Dominique Pir)
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