« L'Origine du monde perd la tête », titre amusant hier dans le journal LePoint.fr. Le monde entier connaît le bas, il s'apprête à découvrir le haut, dit-on ici et là.
Le tableau de Gustave Courbet, « L'Origine du monde », sulfureuse représentation d'un sexe de femme, aurait un visage.
Mais pourquoi Gustave Courbet aurait-il découpé le tableau « L'Origine du monde »? Paris Match dévoile l'histoire du passionné d'art qui aurait retrouvé la seconde partie du tableau le plus audacieux de l’histoire de la peinture.
Le musée d'Orsay, sortant de son silence, a qualifié vendredi 8 février de « fantaisiste » l'hypothèse développée par un spécialiste du peintre Gustave Courbet selon laquelle « L'Origine du monde » serait un fragment d'une toile plus grande dont il aurait identifié le visage. Le tableau peint en 1866 et conservé au musée d'Orsay depuis 1995, « est une composition achevée et en aucun cas le fragment d'une œuvre plus grande », assure le musée.
Si la validité de l’expertise qui relie les deux tableaux est attestée, le tableau qui est exposé au musée d'Orsay pourrait s'appeler simplement le « Portrait de Joanna Hifferman » qui fut l'amante de Courbet et peut-être le modèle du fameux tableau.
Quelque soit l'issue de ce séisme médiatico-culturel et la thèse du puzzle pour ce tableau, l’œuvre de Gustave Courbet continue, à un peu moins d'un siècle et demi après sa réalisation, à faire parler d'elle. Même s'il s'agit d'une œuvre d'art en elle-même belle et respectable et, bien que la moralité et les interdits qu'elle dicte aient évolué depuis Courbet, notamment grâce à la photographie et au cinéma, « L'Origine du Monde » reste un tableau « acceptablement » provocateur à l'œil.
Crédits DR Couverture Paris Match - « L'Origine du monde »
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