Hier dans la presse, la photo de Dioncounda Traoré, le Président malien, devant la foule lors de la visite éclair du président français François Hollande. « Je compte sur vous pour qu'il n'y ait aucune exaction, aucun règlement de compte. Ceux qui ont quitté leur maison peuvent rentrer chez eux », a dit Dioncounda Traoré. « Vive Tombouctou, vive Bamako, vive le Mali et vive la France ».
Crédits AFP - Visite de François Hollande au Mali, 2013
Je revois dans le regard du président malien une similitude frappante (foulard blanc au cou, non noué cette fois ci) avec le portrait de Jean-Baptiste Belley par Girodet, chef-d’œuvre des collections historiques. Jean-Baptiste Belley, esclave affranchi, fut, en 1793, élu député du département du nord de Saint-Domingue à la Convention nationale qui abolit l’esclavage le 4 février 1794. Il s’agit d’un vrai héros de la liberté, de l’égalité et de la fraternité.
En voyant ce tableau, j'ai l'impression que ce portrait de Jean-Baptiste Belley manifeste la force de la solidarité qui mobilise aujourd’hui la France en faveur du peuple malien si durement menacé par les groupes terroristes ces derniers mois.
Crédits RMN / Gérard Blot - Jean-Baptiste Belley par Anne-Louis Girodet de Roussy-Trioson
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