vendredi 15 janvier 2010

L'Enigme du retour : Coïncidence ou ressemblance...

Ma meilleure amie m'a offert un roman pour mon anniversaire, c'est "L'énigme du retour" Prix de Médicis 2009 de Dany Laferrière. J'ai mis un bon mois pour le lire. Vous me direz que je ne suis pas rapide en lecture, mais c'est comme ça. Mes multiples occupations ne me laissent que peu de temps à consacrer à la lecture des romans ou autres bouquins.

J'avoue que je me retrouve un peu dans ce roman. C'est peut-être la raison pour laquelle j'ai mis si longtemps à parcourir ces 300 pages.
Arrivé dans les dernières pages de ma lecture, je sentais le coeur serré, les larmes couler et la nostalgie me prendre en pleine gueule.
Une image reste présente en ma mémoire d'enfant : De la fenêtre de ma chambre, je pouvais voir le soleil se lever et se coucher, c'était magnifique! Quand on voit des images d'une telle splendeur, le stress n'existe pas! Le soleil et la chaleur donnent envie de vivre.
Je rêve de ces longues et bouleversantes retrouvailles avec les miens, mais j'ai aussi peur de ne pas reconnaître mon pays et de m'y sentir étranger. C'est dur à vivre...




L'énigme du retour" Prix de Médicis 2009 de Dany Laferrière :
Voilà une belle surprise ! Découvert grâce à ses romans sulfureux, à l'humour ravageur, Dany Laferrière change son fusil d'épaule avec L'énigme du retour, envoûtant récit sur l'exil et le déracinement. Installé au Québec depuis plusieurs décennies, l'écrivain haïtien reçoit, au beau milieu de la nuit, "l'appel téléphonique fatal que tout homme d'âge mûr reçoit un jour" : son père vient de mourir. Opposant au régime des Duvallier, ce dernier avait dû fuir le pays cinquante ans plus tôt et se réfugier à New York. Ebranlé par ce décès soudain, le fils se résout à entreprendre le chemin inverse, vers cette île longtemps reniée où réside encore sa mère.

Hanté par le fantôme de Césaire, dont l'écrivain garde près de lui le Cahier d'un retour au pays natal, ce périple grave et rêveur va se heurter à la triste réalité de l'ancienne "perle des Antilles". Happé par la crasse et la violence, l'auteur n'en jette pas moins un regard nostalgique sur cette terre meurtrie, où la beauté des jeunes filles le dispute à celle des "nuits chagalliennes"... Loin de tout cliché, Dany Laferrière soulève avec grâce et mélancolie le drame éternel de ces vagabonds solitaires, condamnés à rester étrangers à leur propre terre. Et signe au final une bouleversante méditation sur l'érosion du temps et la réconciliation.(Source La rédaction de Lire)

3 commentaires:

Anonyme a dit…

Quand la nostalgie vous gagne, l'émotion à fleur de peau...

l'écrivain dont je parlais hier dépeint bien cette nostalgie lui aussi.

Bonne journée

Kenza a dit…
Ce commentaire a été supprimé par un administrateur du blog.
Nibelle et Baudouin a dit…

Merci Elisanne pour votre sensibilité. Bonne soirée.

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