Mon frère Désiré m’appelle de Kinshasa pour m’annoncer la mort, à 75 ans, de notre tante maternelle, Marie-Odile. Elle est, en effet, décédée, après de longs mois d’un redoutable combat contre le cancer qui a eu raison d’elle. Au cours de cette maladie, Désiré me disait l’avoir plusieurs fois vue, chez elle, emmitouflée dans quelque couverture bien chaude qui la protégeait du froid de la mort qui déjà l’envahissait.
Quand j'ai quitté l'Afrique, Marie-Odile avait 35 ans. Je conserve d’elle le souvenir d'une jeune femme grande, dynamique, élégante et très intelligente. Elle était passionnée par le géographie et aimait plaisanter. Je regrette fortement de ne l'avoir pas revue entre temps.
Ya Marie-Odile, comme on l'appelait, était proche de maman et avait, d’ailleurs, si mon souvenir est exact, l'habitude de lui rendre visite tous les dimanches après la messe. Habitude qu'elle a conservée m'a-t-on dit.
J'imagine l'état dans lequel doit être maman, elle qui sort et se remet à peine d'une difficile convalescence à la suite d'un accident vasculaire cérébral (AVC). Je suis très triste aujourd'hui.
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