Je n’ai pas cessé la rédaction quotidienne de mon blog alors que je suis sollicité par de nombreuses occupations, notamment celle de mon travail et de mon avenir loin de Nibelle. Ces petits textes de circonstance produits sur le blog, que peut-être personne ne lit, prennent aussi beaucoup de temps mais j'avoue que cet exercice d'écriture me plaît.
Puisse le temps me permette de continuer cette discipline quotidienne de consacrer un peu de temps à écrire, même quand le moment viendra d'aller habiter ailleurs. Citadin dans l'âme, je suis tenté de me rapprocher un peu plus de la ville sans pour autant renier la campagne.
J'ai bien compris que le confinement de la vie rurale, aussi, favorise et passe inévitablement et de manière regrettable par l’exploitation d’informations approximatives, l’exaltation de rumeurs et par la mise en relief de ragots. Très ancienne, cette pratique corrosive pour la population est désormais profondément ancrée dans les mœurs. Il serait vain de chercher de la combattre ou la remettre en cause.
Pour ce qui me concerne, et avant même d'exprimer mon sentiment sur tout ce qui a été dit et sur les frontières de ma vie privée qui ont été délibérément franchies, j'ai jugé qu'il n’y a rien à faire sinon à attendre, à patienter et à tenter de penser à autre chose, sans espérer la moindre marque de sollicitude de la part de mes contradicteurs dont je sais déjà qu’il ne faut attendre ni courage ni élégance.
En évoquer le souvenir achève d’en exorciser la détestable blessure. Je tiens cependant à préciser, qu’avant le 7 janvier 2012, date où j'ai cessé toutes sortes d'implications dans la vie associative, je trouvais déjà cette participation à la vie du village absolument intéressante mais tout aussi mortellement ennuyeuse.
Au moins, depuis cette date, plus rien ne me contraint d’y participer, ce qui me permet de m'occuper plus de moi, de vivre ma vie, d'assouvir mes passions, d’aller plus souvent au cinéma, au théâtre, au concert, au spectacle, ou d'aller visiter un salon, un atelier d'artiste, un élément patrimonial ou un musée comme un simple péquin, pour le seul plaisir d’apprécier le talent de grands et de moins grands artistes, sans être enquiquiné par qui que ce soit.
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