Le musée de la Vie romantique présente jusqu'au 15 juillet 2012, une exposition consacrant le triomphe des théâtres dans la capitale durant la première moitié du XIXe siècle.
Frémissant de tous ses succès, Paris s'est rapidement imposé parmi les premières scènes en Europe grâce aux écrivains, compositeurs, comédiens, danseurs et chanteurs qui avaient résolu d'y briller. Ces créateurs, aussi inventifs que capricieux, ont incarné une modernité toute "romantique". Trouvant à Paris leurs premiers succès avant de poursuivre en tournée une glorieuse renommée, ils surent conquérir l’Europe entière.
Cette émulation nourrit alors des passions qui furent applaudies avec enthousiasme : tragédies néo-gothiques - chantées par Hugo comme par Gautier -, drames inspirés par Shakespeare ou Byron, opera seria et bel canto à l’italienne. Portraits, décors, études, souvenirs provenant du musée Carnavalet ... plus de cent œuvres évoquent les genres, alors si novateurs (le mélodrame, le drame, le grand opéra, le ballet narratif) ou encore les mutations dans le domaine du jeu et du costume, de la scénographie et de la mise en scène.
Crédit photo © Musée Carnavalet / Roger-Viollet
Dans le poétique et séduisant "enclos Chaptal" qu'est l’actuel musée de la Vie romantique, le peintre Ary Scheffer, aimait à réunir de 1830 à 1860 les célébrités de la scène parisienne avec ses proches voisins de la Nouvelle Athènes. Ecrivains et dramaturges (George Sand, Tourgueniev, Charles Dickens), divas (Mlle Mars, La Malibran et sa sœur, Pauline Viardot avant Rachel), musiciens (Chopin, Rossini, puis Gounod) se retrouvaient le vendredi dans l'atelier-salon : c'était il y a bientôt deux siècles.... Lire aussi ici
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