La cerise, un fruit plaisir, sucré et vitaminé. Petit pêché de gourmandise autorisé… C’est le premier des fruits d’été qui arrive en mai et nous régale jusque fin juillet, variant les plaisirs au fil des semaines.
Annonciatrice des beaux jours, la cerise, le plus sucré des fruits rouges, nous fournit environ 68 kcalories aux 100 g (284 kjoules), et une quantité intéressante de vitamine C (15 mg aux 100 g) et de provitamine A. Sa richesse en potassium lui donne des propriétés diurétiques, et ses fibres stimulent le fonctionnement intestinal.
Et puis la cerise, c’est aussi des souvenirs d’enfance, une chanson que fredonnaient nos mamans et dont les paroles et la mélodie restent gravées dans nos cœurs.
Les cerises sauvages étaient déjà consommé sous l'Antiquité et les cerisiers commencèrent à être cultivées au Moyen Age. Au 18ème siècle, Louis XV, grand amateur de cerises, encouragea la culture et le développement des nouvelles variétés. Aujourd'hui, plus de 200 variétés sont répertoriées dans notre pays, mais on n'en cultive qu'une douzaine seulement.
Le cerisier d'Europe se rattache à deux espèces originaires d'Asie Mineure :
- le merisier ou cerisier doux : bigarreau, guigne
- le griottier ou cerisier acide : amarelle, griotte
Disponibles sur le marché de la mi-mai à mi-juillet, nos cerises viennent principalement du Sud-est. Environ 50 000 tonnes de cerises sont produites chaque année en France.
Le Temps des cerises est une chanson de 1866, paroles de Jean-Baptiste Clément, musique d'Antoine Renard.
Cette chanson est si fortement associée à la Commune de Paris que, dans les esprits, elle fut écrite pour elle. Pourtant elle fut écrite sous Napoléon III avant même la guerre de 1870 (dont l'humiliation de la défaite française devait produire, en 1871, l’occasion favorable au déclenchement de la Commune). Un fait notoire est qu'elle fut dédicacée (mais après coup) par son auteur à une infirmière morte lors de la Semaine sanglante.
Les cerises évoquent différentes choses. D'une part, elles rappellent, par leur couleur, le sang et le drapeau rouge, liés entre autres à la Commune, ce qui fait que la chanson demeure associée à l'idée de liberté, de solidarité, et de résistance face à l'oppression. D'autre part, les cerises renvoient au sucre et à l'été, et donc à un contexte joyeux voire festif. Ainsi la chanson véhicule une certaine nostalgie et une certaine idée de gaieté populaire.
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