J'apprends que mon départ de la présidence de l'office de tourisme de Nibelle apporte l'eau au moulin des personnes mal intentionnées. Quand s’y mêlent l’exploitation d’informations approximatives, la mise en relief de ragots et l’exaltation de rumeurs, la vraie raison change, de manière regrettable, de nature.
Mon billet, publié le 14 septembre dernier ici, ne donne aucune autre explication et laisse comprendre que c'est un départ décidé d'un commun accord avec ma conscience et aussi parce qu'il est temps de tourner cette page de ma vie. La nuit, cette vielle ennemie des hommes inquiets, m’a été bénéfique pour prendre cette décision au bon moment.
J’aimerais que M. Tartanpion prenne note de ces précisions. Il s’honorerait de ne plus colporter à ce sujet des ragots qui finissent, quand ils ont été démentis nettement, par constituer une diffamation.
« Dans la vie d'un homme, il y a deux dates importantes, celle de sa naissance et celle de sa mort. Tout ce qu'on fait entre ces deux dates n'a pas beaucoup d'importance ».
Sans aller en contradiction avec cette citation de Jacques Brel, je dirai qu'il y a aussi d'autres dates qu'on peut qualifier d'importantes. Celle, par exemple, quand on décide de donner un autre sens à sa vie.
J'ai déjà dit ce à quoi j'aspirais : vivre ce que j'entreprends avec sérénité, accepter toutes les responsabilités de ma vie et vivre ma vie comme je l'entends, même si elle est marquée par une grande liberté à l’égard des conventions et des convenances. Dans la vie, on fait des choix et on doit accepter les résultats des décisions qu'on peut prendre. Je suis aussi conscient qu'une séparation, même si elle est parée de toute la délicatesse possible, laisse le goût amer qu’ont les ruptures.
Le plus grand péché de notre société, c'est que tout doit aller le plus vite possible. La publicité et les médias prennent un malin plaisir à nous gaver de cette théorie quotidiennement pour nous faire consommer. La tranquillité des vacances m'a permis de réfléchir et décider vite pour rompre l'effroyable longueur de la routine qui s'installe comme un avion courant après le soleil.
Mais je sais aussi, pour « les autres bonnes choses de la vie », qu'il faut être un ami du temps et savoir attendre, comme le rappelait François Rabelais en d'autres termes.
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