Dimanche pluvieux et temps triste. Le temps de cette journée est tout particulièrement mauvais et découragerait plus d’un de programmer une sortie.
A la mi-journée, je déjeune rapidement avec des amis. Au retour à la maison, je relis mes courriers pour m'occuper et parce que j'en avais envie.
Je tombe par hasard sur celui de John Lemvo, un ami d'enfance. Je l'appelle aussitôt. Nous évoquons inévitablement le dixième et triste anniversaire du 11 septembre, mais également et largement notre enfance.
Il y a quelques années, nous avons découvert, John et moi, en parlant de notre jeunesse, que nous avions habité le même quartier de Kinshasa, au Congo. J’ai cru me souvenir que l’un de mes oncles, le plus jeune des frères de mon père, était même tombé amoureux, sans succès, je crois, de la tante de John. Je précise que ces souvenirs remontent aux années soixante-dix.
Après avoir quitté, dans des circonstances douloureuses, le foyer de mes parents, j’avais rejoint l'internat jésuite à Gombe-Matadi. Même si le contexte de cette partie de mon existence fut dur, elle m’ouvrit de riches et enivrantes envies culturelles.
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