Dimanche après-midi, sous un soleil écrasant, je chine sur la brocante de Saint-Benoît-sur-Loire, loin de la fraîcheur qu'on pouvait ressentir au même moment dans l'Abbaye de Saint-Benoît-sur-Loire, une abbaye bénédictine située dans cette ville de Saint-Benoît-sur-Loire dans le Loiret.
Avec un client exigeant dans ses recherches et passionné de Mickael Jackson (ai-je compris quand il a interrogé le vendeur), je fouille dans un carton de disques vinyles. Avec ce fan du roi de la pop, nous discutons sur les nouvelles rumeurs sur sa mort. Les messages dévoilés par le Los Angeles Times ont révélé sous un nouveau jour la fragilité psychologique de Mickael Jackson peu avant sa mort, et également les relations tendues qu’il entretenait avec les promoteurs de sa série de 50 concerts prévus à Londres.
S’il avait été encore en vie, Mickael Jackson aurait eu 54 ans il y a quelques jours. Un peu partout dans le monde, on commémore l’anniversaire de sa mort (comme on célébrait son anniversaire du temps de sa vie) avec des représentations, des hommages, des danses rassemblant des foules. Et déjà des révélations viennent d’être faites et entachent la réputation du chanteur décédé le 25 juin 2009 d’une surdose médicamenteuse.
Dans un monde, que je pourrais qualifier d'un monde unifié sans prendre trop de risques, où s’exacerbent les particularismes, les icônes universelles, les émotions partagées traversent les continents et les cultures. C’est à la fois très superficiel et très profond. Tous les médias y compris Internet créent les conditions du fameux « village global » (Global Village), pour reprendre cette expression de Marshall McLuhan, tirée de son ouvrage The Medium is the Message paru en 1967.
Qu’est-ce qui l’emportera dans le monde de demain, le global ou le retour au local ? Voilà le grand balancier qui parcourt l’histoire contemporaine et dont le mouvement anime les consciences.
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