« Superbe et bonne journée d'hier. Ça fait du bien... ». Ces intéressants commentaires de Lili sur son tweet me donnent l'idée de confier mon sentiment sur ce blog.
Effectivement, dimanche agréable à la brocante où nous nous sommes retrouvés, les amis d'ici, de là-bas et les amis de Paris. La conversation est animée, franche, souvent drôle. Elle est nourrie d'anecdotes de vacances et de la vie de tous les jours, de différentes escapades, de longues promenades dans la campagne mayennaise, de marches de plusieurs heures sur les sentiers côtiers, cet été, dans le Finistère ou ailleurs dans cette Bretagne que certains d'entre nous aiment tant.
A midi, comme en vacances, nous nous attablons sous un grand parasol pour déguster des saucisses et merguez avec des frites mais aussi du jambon, des maquereaux à la moutarde et aux épices, de la salade de tomates aux herbes, du melon, sans oublier le fromage et le dessert. On touche là, presque, au meilleur en matière de friterie, les saucisses sont tendres, goûteuses, les frites craquent sous la dent. Et, le tout arrosé d'un bon cru du Bordelais (Ah le traîte !) qui vous balance ses pièges à feu au visage. J’adore manger aussi simplement quand je participe à une brocante et apprécie d'être entouré d'amis dans ce bon moment de convivialité, de générosité et de simplicité.
Parler la bouche pleine pour renseigner un client est presque toléré (en ce moment là uniquement), et entendre les clients vous souhaiter un bon appétit vous ravigote les papilles et vous consolide dans l'idée de ne pas quitter votre assiette des yeux pour éviter de gaspiller quelques plaisirs.
J’y suis reconnu par un journaliste, qui vient me saluer. Il me demande de confier à son journal des souvenirs de bénévolat à l'office de tourisme. Je refuse, n’ayant pas envie de faire « l’ancien bénévole de service ». Avec un tel article, tout le monde m'aurait guetté, scruté et commenté. Pour éviter bien des malentendus et des confusions, je lui fais cordialement remarquer que je n'ai pas envie de revenir sur ce passé. J'étais avec mes amis, pour moi c'était le plus important.
Le soir, nous sommes invités à l'apéritif. Nous le prennons sagement sur la terrasse. Ces derniers temps, même si les jours ont l’air si légers qu’ils vous donnent des ailes, les soirs sont un peu frais pour dîner dehors ou même, comme me faisait remarquer un ami proche, pour « bitasser ou merdasser dehors » (Comprenez-vous quelque chose à ça ?).
En poussant la porte de la maison, le dîner est simple mais une surprise. Une omelette aux tomates fraîchement cueillies et aux herbes, une salade préparée avec amour, un plateau de fromages de chèvre à l’échalotte et aux herbes (que je soupçonne sortir de la ferme d'Hervé Touraquet), une tarte aux pommes croustillante à la crème de cannelle et une cave extraordinaire.
Un délice, et nos yeux qui brillaient un peu plus au fil du repas nous donnaient l’envie de prolonger la soirée infiniment. Alessandro Manzoni, cet écrivain italien, disait que « Un des plus grands bonheurs de cette vie, c'est l'amitié... ». Je pense que nous nous sommes quittés avec cette même certitude car ce type de rencontre nous intéresse et même, je crois, nous réjouit.
2 commentaires:
Mais que parfois la vie est simple et facile !!! et belle... et qu'il est bon de savoir le dire aussi naturellement !
Oui, chère Madame. Je voudrais profiter de ces moments de bonheur tant que je pourrais le faire. C'est capital pour notre vie. Merci pour votre message.
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