« Nous avons tous assez de force pour supporter les maux d’autrui. » [François de La Rochefoucauld]
Aujourd'hui, journée ennuyeuse. Le téléphone a sonné deux fois. Vite, vite, à chaque fois j’ai répondu comme si j’attendais un appel important. D'un côté, un ami très embarrassé par son incapacité à occuper ses temps libres, et de l'autre, une amie contrariée par je ne sais quoi. Mystère !
Je suis sorti à deux reprises : une fois pour saluer un ami qui m'a gentiment offert un apéritif à midi, une autre fois pour rendre visite à une amie peu causante. C'est désagréable de parler à quelqu'un qui vous ignore, presque.
Ce soir, j’ai pris une douche. Je me suis mis en pyjama. Je me suis fait des œufs sur le plat.
Rien ne m'intéresse, ni le programme de la radio, ni celui de la télévision. Tout m'agace. Je suis seul comme quelqu'un qui ne s'est pas fait d’amis, comme si je suis lâché. Heureusement que j’ai encore un brin de santé, de volonté et un si fort désir de vivre, d'aimer, de partager, de découvrir et d’écrire.
Je ne désespère pas. Je ne prends pas de calmant, c'est bon signe.
Eh oui, il y a des jours comme ça et ça n'arrive pas qu'aux autres...
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