mardi 6 octobre 2009

Les femmes qui aiment sont dangereuses...

"Penser c'est vivre. Vivre c'est penser. Pas de pensée sans prise de risque. Pas de pensée qui ne soit un affrontement personnel avec le monde. Penser c'est aussi frôler le précipice, assumer le désespoir et la solitude qui peuvent en résulter".
[Laure Adler, Dans les pas de Hannah Arendt]



La présentation de l'éditeur :
Les femmes et la lecture dans l'art occidental.
«Les livres ne sont pas des objets comme les autres pour les femmes ; depuis l'aube du christianisme jusqu'à aujourd'hui, entre nous et eux, circule un courant chaud, une affinité secrète, une relation étrange et singulière tissée d'interdits,d'appropriations, de réincorporations.» Laure Adler.



Présentation de l'éditeur :
Pendant longtemps, la majorité des femmes surent lire, mais pas écrire, l'écrit restant, dans la répartition traditionnelle des tâches entre les sexes, la chasse gardée des hommes.
Quand elles accédèrent enfin au droit à l'écriture, elles durent mener une lutte encore plus longue, celle de la reconnaissance de leur production écrite. Alors que la plupart de ces femmes aspiraient à une vie sans contrainte, où elles auraient pu exprimer librement leur art, les obstacles qui ne cessèrent en effet de se dresser devant elles - trouver du temps pour écrire constituant déjà une tâche en soi - les vouèrent à un anticonformisme qui les mettait en danger.
À ces contraintes sociales s'ajouta une contrainte intérieure, une quête inconditionnelle d'authenticité qui, entravée, put les mener à la folie ou au suicide. Cet ouvrage dresse le portrait d'une cinquantaine de ces auteurs, depuis le Moyen Age avec Hildegard de Bingen et Christine de Pisan, jusqu'à l'époque contemporaine avec Carson McCullers, Marguerite Yourcenar, Anaïs Nin, Simone de Beauvoir, Marguerite Duras, Françoise Sagan - ou plus récemment Toni Morrison, Isabel Allende ou Arundhati Roy - en passant par les incontournables sœurs Brontë, George Sand, Colette, Virginia Woolf ou Karen Blixen.


Après "les femmes qui lisent sont dangereuses" puis "les femmes qui écrivent vivent dangereusement", Laure Adler, en collaboration avec Elisa Lécosse, vient de publier aux éditions Flammarion "les femmes qui aiment sont dangereuses"


Présentation de l'éditeur :
A l'origine était la femme, plurielle par nature, tour à tour objet d'amour, de fascination et de crainte. De la Vénus de Willendorf, image d'un idéal féminin tout-puissant, à la Mariée de Niki de Saint-Phalle, offrant le regard de la femme artiste sur sa propre destinée, la quête de l'éternel féminin jalonne l'histoire de l'art depuis les temps les plus anciens. Figures mythiques et tutélaires, les héroïnes amoureuses, d'Eve à Rita Hayworth et de Bethsabée à Camille Claudel, se révèlent brutales ou tendres, ambitieuses parfois, mais toujours ensorceleuses : dangereuses pour les autres et pour elles-mêmes. Parcourant cette galerie des amantes fatales, Laure Adler et Elisa Lécosse proposent un décryptage passionnant d'une histoire trop longtemps laissée aux seuls mains et regards des hommes. Explorant les archétypes, les codes de l'histoire de l'art et leur détournement au fil des époques, elles analysent le lent basculement des femmes vers l'autonomie amoureuse et la reconnaissance du corps et du désir.


Un clin d'oeil amical à Elisanne et Kenza qui nous rappellent à leur manière que la lecture est un moyen efficace pour voyager dans le monde de la connaissance.

1 commentaire:

Kenza a dit…

Je suis sincèrement touchée par votre clin d’œil que je trouve également très amical! Merci à vous.
Dans cette série, mon préféré reste quand même « Les femmes qui lisent sont dangereuses. »
Avec toute mon amitié, Kenza

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