Je rencontre Marie-Lucie, une brocanteuse installée à Tours, qui renonce à la retraite malgré la fameuse limite d'âge pour continuer à sentir cette ambiance des foires et humer les vieux objets.
Nous constatons, en riant, que nous avons changé et que pour nous aussi, le temps a fait son œuvre. Nous échangeons quelques anecdotes de la période faste pour la profession. Elle tire son épingle du jeu dans sa spécialité, les tissus en tous genres et les « objets insolites ».
Les stands sont bien achalandés avec de beaux produits variés et de qualité. Les clients sont aussi là mais ils ouvrent peu souvent leur porte monnaie. Il est clair cette fois-ci que les lamentations des marchands ne sont pas totalement infondées. Le bon temps où les affaires se négociaient avec facilité est-il révolu ? Le métier survivra-t-il de cette longue crise ?
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