Hier matin, c'est la visite du musée Saint Sauveur par les élèves d'une école élémentaire de la région orléanaise. Je propose aux instituteurs d'emmener jouer les enfants dans le square Cottinat.
Je suis gêné, sous leur regard ébahi, de voir les tags et graffitis qui couvrent le mur du préau.
Lors de mes innombrables escapades, j'ai eu l'occasion de découvrir des tags bien exécutés pour le plaisir de l'oeil. Certaines villes, comme à Paris ou ailleurs passent des commandes aux « artistes » pour égayer certains lieux et murs.
Visible aujourd’hui sur les cinq continents, le tag s’est complexifié, est passé de la simple signature réalisée au marqueur à la fresque murale, le graffiti, conçue à la bombe ou par le biais d’affiches collées en série. Les spécialistes englobent généralement cette pratique derrière le terme de « Street art ». J'ai un bon souvenir de l'exposition Tag au Grand Palais à Paris. Il ne s'agit pas d'ouvrir un débat sur l’art contemporain mais il est important de signaler ce qui peut être qualifié de « bon goût ».
A Nibelle, rien à voir avec tout cela. Les tags qui trônent sur le mur du préau depuis près de six mois n'ont rien de réellement artistique et dénotent dans le paysage. Ces actes de vandalisme méritent d'être sévèrement sanctionnés. Il est évident que ces « minables graffeurs » agissent principalement pour le plaisir de transgresser les règles. Je reste persuadé qu'il ne faut jamais donner du grain à moudre à la bêtise humaine. Il y a des fessées qui se perdent.
Crédit photo Baudouin N'G - Préau dans le square Cottinat
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