Le prix Nobel de la paix a été conjointement attribué vendredi à deux femmes libériennes, la présidente Ellen Johnson Sirleaf et la militante Leymah Gbowee, ainsi qu'à la Yéménite Tawakkol Karman.
Les trois lauréates sont récompensées "pour leur lutte non violente en faveur de la sécurité des femmes et de leurs droits à participer aux processus de paix.
Première femme à être démocratiquement élue à la tête d'un pays africain en 2005, Mme Sirleaf, 72 ans, a oeuvré pour la reconstruction d'un pays ravagé par 14 ans de guerres civiles, qui ont fait quelque 250.000 morts et laissé une économie exsangue.
Leymah Gbowee a mobilisé et organisé les femmes au-delà des lignes de division ethniques et religieuses pour mettre fin à une longue guerre au Liberia et assurer la participation des femmes aux élections.
Issue d'un autre continent, la troisième lauréate Tawakkol Karman, aussi bien avant que pendant le printemps arabe, a elle aussi joué un rôle prépondérant dans la lutte en faveur des droits des femmes, de la démocratie et de la paix au Yémen. (AFP)
Crédit photo Gamal Noman / AFP - Montage de trois portraits d'archives de Tawakkul Karman, Ellen Johnson Sirleaf et Leymah Gbowee
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