Comme un veilleur attend la nuit, je suis resté pratiquement toute la journée à la maison. Il a fait froid ou plutôt moi, j'ai eu froid. Je me suis installé confortablement tout près de la chaleur. Dans mon jardin, un chant d’oiseau qui brave le froid, me console.
La nuit est venue juste au moment où je termine la lecture du roman de Franz-Olivier Giesbert, Un très grand amour (Gallimard).
J’avoue que j’ai d’abord été attiré par la promesse de son titre. Dans ce roman, l’auteur confesse la maladie qui l’a frappé il y a quelques années. « J'ai eu envie de raconter et partager une histoire édifiante », déclare-t-il.
Entretien Gallimard réalisé à l'occasion de la parution d'Un très grand amour en janvier 2010 : Pensez-vous que l’amour, ou le désamour, se fondent surtout sur une attraction, ou une répulsion ?
Je ne suis pas un théoricien de l’amour. Je me contente de le raconter, de le faire vivre ou revivre. Je ne pourrais pas vivre sans amour, au sens large. Comme Antoine Bradsock et comme la plupart des humains, je suis une machine à aimer. Dans mon cas et dans le sien, souvent trop et sans discernement. J’ai toujours fait mienne la phrase d’Albert Camus : « Je ne connais qu’un seul devoir, et c’est celui d’aimer. »
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