mardi 29 septembre 2009

Lu sur le net...

On gère...
Lorsque l’humanité se perd, l’Homme se meurt.

Encore un nouveau suicide à France Télécom, ce sont ces suicides qui nous disent la déshumanisation de plus en plus grande de certaines entreprises. C’est ce directeur qui déplace son personnel comme des pions, élevant ou rabaissant selon son bon vouloir ou son intérêt.
La réalité est bel et bien là, implacable : celle d’un marché secoué par la crise. Alors on gère comme on peut, dans l’urgence, on tente de gérer les secousses sismiques et économiques générées par la crise financière et les lois du marché qui sont sans vergogne. On gère et c’est bien là le problème, le terme “gestion des ressources humaines” fait frémir pour peu qu’on s’y attarde : des hommes et des femmes réduits au rang de biens économiques, simples monnaies de la pièce.

Il est tentant de se protéger en s’individualisant un peu plus encore, et en s’éloignant, voire en se coupant de toute dimension relationnelle.
Qu’en est’il de l’être humain hors du champ relationnel alors que c’est précisément ce qui définit son essence ?
Si le profit et son corollaire qu’est le management, demeurent les principaux moteur du marché et si ce marché tend à se confondre avec la société dans laquelle l’humain se voit lui-même dilué, alors l’Homme est en danger.

Toutefois gardons-nous de ne pas crier trop vite « haro sur le baudet » : ce serait trop facile, un simple palliatif nous évitant de regarder en face les racines, des racines que nous entretenons nous-mêmes. Méfions-nous de toute banalisation ou passivité, voire défaitisme, face aux impitoyables lois du marché.

Notre humanité est en bonne partie entre nos mains, ne l’oublions surtout pas. (Merci Elisanne pour cette réflexion).


Crédit photo, Atelier de Confection Textile Paris vers 1935/1940, René-Jacques 1908-2003, Médiathèque du Patrimoine

1 commentaire:

Anonyme a dit…

Merci à vous...touchée

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