Un vendredi treize est un vendredi qui tombe le treizième quantième du mois. Ce jour a pour particularité d'être associé à une superstition, présente dans certaines cultures, qui en fait soit un jour de malheur, soit un jour de chance.
Il y a au minimum un vendredi 13 dans l'année, vu le fonctionnement du calendrier. Un et deux sont les cas les plus courants. Il y a trois vendredi 13 par an si, et seulement si le premier jour de l'année est un jeudi pour une année non bissextile et un dimanche pour une année bissextile.
La mécanique du calendrier fait qu'il y a, cette année, deux vendredis 13 dans deux mois consécutifs, février et mars, et un troisième en novembre. Situation déjà connue en 1998. Et qui se reproduira en 2015, puis 2026. Pour les années à venir, 2010 et 2011 n'auront respectivement qu'un vendredi 13, 2012 en aura trois, mais en janvier, avril et juillet (un trio de mois moins fréquent que février, mars, novembre) et 2013 en aura… deux, en septembre et décembre. De 2009 à 2019, il y aura 21 vendredis 13.
Crédit photo Bloc.com
Le Vendredi saint, jour de la crucifixion de Jésus-Christ, est souvent cité comme étant à l'origine de la mauvaise réputation du vendredi. D'autant que, au dernier repas du Christ, ils étaient treize à table. Alors que notre culture adore le douze (douze mois, douze heures, etc.), le 13e est donc Judas. Bien d'autres raisons sont évoquées pour tenter d'expliquer cette « crispation » autour du vendredi 13. En Amérique latine, l'équivalent est le mardi 13. En Italie, c'est le nombre 17 qui est associé à la malchance, tandis qu'en Chine, c'est le nombre 4, dont la prononciation est très proche du mot signifiant « mort ».
Pourtant, aucune donnée sérieuse ne peut faire pencher statistiquement la balance chance-malchance du vendredi 13 dans un sens ou dans l'autre.
Dans certains aéroports, cinémas, hôpitaux et hôtels, il n'est pas rare de voir le chiffre treize banni par superstition ou par tradition. Un chiffre qui ne cesse d'intriguer, le treize est même à l'origine de l'arithmophobie (peur des chiffres), la triskaïdékaphobie (peur du chiffre treize) et de la paraskevidékatriaphobie (peur du vendredi treize). Alors, pourquoi jouer plus à des jeux de hasard ce jour-là ? Parce que « l'espoir fait vivre » ? Pourquoi rajouter un 14ème invité quand on est 13à table ?
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